Purée de pommes de terre vegan

On se demande parfois comment végétaliser des classiques de la cuisine française et il se trouve que, très souvent, c’est archi-facile. Cette purée de pommes de terre vegan vous a été proposé sur mon hachis Parmentier, mais je lui offre une page à elle toute seule, parce que, la purée quoi. Une base.

Comment faire une purée de pommes de terre vegan ?

Pour la petite anecdote, dimanche dernier, j’étais en plein jardinage toute la matinée et je n’avais pas de montre sur moi. Lorsque mon ventre me rappelle que quand même, désherber c’est bien beau, mais se nourrir c’est aussi important, je me décide à rentrer, attirée par un délicieux fumet.

Il faut savoir que mon mari ne cuisine quasiment pas. Si les tâches courses, menus, vaisselle sont effectuées ensemble (soit, le plus pénible), je suis en charge de la partie pratique. Il a quand même ses basiques qu’il maitrise, désormais très bien, mais je ne m’attendais assurément pas à le voir en train de préparer une purée de pommes de terre. Ni voir avec mes sauteuses d’amour en fonte remplies de steaks en train de griller (la marque Accro, délicieuse !).

Alors que mes yeux pétillaient comme aux premiers jours (ben oui, qui ne craquerait pas devant un steak vegan et une purée de pommes de terre ?!), le voilà qui m’interpelle, fort contrarié “j’ai dû chercher une purée de pommes de terre ailleurs, car tu n’en as pas sur ton blog ! Comment ça se fait ? C’est un truc de base non ?”.

Ah, oui. T’as raison bichon.

Bon en même temps s’il avait cherché “pomme de terre” il serait tombé sur le hachis et puis voilà ! Mais, ne pas contrarier un homme qui prend des initiatives en cuisine est la règle de base numéro 2.

Le lâcher-prise étant la première.

Comprendre : ne pas regarder l’intégralité du plan de travail utilisé pour éplucher un kilo de pomme de terre, une poêle en fonte dans un saladier d’eau dans l’évier (rahhhhh). En outre, c’était mignon de l’entendre me demander s’il avait “bien fait de coller la brique de lait au feu de cuisson, c’était marqué qu’il faut ajouter le lait à température ambiante dans la purée pour qu’elle ne refroidisse pas ?”.

Nan, vraiment ça ne sert à rien, on en met peu — si on en met – donc ça ne va pas refroidir complètement la purée. Mais bien sûr que j’ai dit avec un immense enthousiasme “mais quelle bonne idée !”.

On ne juge pas, j’avais zéro envie de cuisiner.

Tout ça pour dire que ce qui nous semble limpide, quand on cuisine, ne l’est en réalité pas du tout.

Quelles pommes de terre choisir pour réaliser de la purée ?

Des pommes de terre à chair farineuse, qui fondent.

La plus connue étant sans doute la Bintje qui sert fréquemment pour des frites, mais également la Caesar, la Manon, la Marabel. Ceci étant, il existe plus de 200 variétés de pommes de terre donc ne vous enfermez pas dans une variété et si vous faites vos courses au marché ou auprès d’un maraicher, n’hésitez pas à leur demander.

Faut-il du lait dans une purée ?

Non, ce n’est absolument pas indispensable si vous avez une bonne variété de pommes de terre et de la margarine, elle sera suffisamment onctueuse et goûteuse. En revanche, si vous la trouvez un peu sèche, bien sûr, ajoutez un filet de lait végétal pour gagner un peu d’onctuosité.

En revanche, oui, il faut de la matière grasse et la margarine salée est tout à fait recommandée, c’est même obligatoire de’n mettre une belle quantité ! Si vous en trouvez uniquement de la douce (hérésie !), ajouter une belle pincée de sel en goûtant. Certaines personnes utiliseront de l’huile d’olive, mais franchement, c’est meilleur avec cette alternative au beurre.