Il y a quelques temps, je vous avais proposé de réaliser des petits challenges afin d’aider ceux qui débutent dans le végétarisme, ou ceux qui souhaitent opter pour une alimentation plus saine, et plus écologique.

J’ai réfléchi à la façon de procéder, et finalement, je vous proposerai de temps en temps des minis thématiques qui me semblent cohérentes. Alors bien sur, chacun avance à son rythme, selon ses habitudes et ses priorités, mais je pense que ces petits défis sont relativement simples et j’essaierai de les étayer à chaque fois du pourquoi, et pas juste du comment.

Pour démarrer, la base de toute alimentation saine et respectueuse de l’environnement :

MANGER DE SAISON et LE PLUS LOCAL POSSIBLE

Pourquoi?

Et bien si Mère Nature a décidé que les tomates poussent en été et les panais en hiver, il y a une raison !

En été, notre corps à besoin d’eau, d’où la profusion de légumes riches en liquides : tomates, melon, concombre, pastèque… Tandis qu’en hiver, il a besoin d’éléments plus consistants pour faire des réserves d’où le large choix de haricots secs (séchés après les récoltes de fin d’été), de légumes racines très riches en vitamines et minéraux et plus denses que ceux de l’été. Avec la mondialisation et les échanges facilités entre les pays par le développement du commerce extérieur, on trouve aujourd’hui tous les légumes à chaque saison sur les étals des supermarchés, et des marchés. Et c’est devenu tellement normal pour la plupart des consommateurs, que les petits magasins peinent à revenir en arrière tant la demande est forte d’avoir des tomates et des oranges toute l’année.

Je ne vais pas entrer dans le détail de la production hors saison, ce n’est pas le but, mais il faut simplement savoir que des légumes cultivés sous serre hors saison sont extrêmement gourmands en chauffage, en traitements et que ces monocultures appauvrissent énormément le sol. C’est donc un désastre écologique.

De plus, ces aliments dont la demande est extrêmement forte – je parlais de la tomate, mais nous pourrions de la même façon aborder les fraises du Maroc, les avocats du Pérou ou les courgettes du Moyen-Orient, font l’objet de récoltes massives, dans des conditions humaines épouvantables.

Donc les légumes hors saison, et ceux qui sont importés, en plus d’être dépourvus de goût (si, si, la tomate qui rebondit sur le sol de la cuisine en février est juste mauvaise), sont sources d’un appauvrissement des sols (qu’ils soient importés ou produits localement sous serre en hiver pour les légumes d’été), de pratiques salariales douteuses (« douteuses » est ici un mot mignon pour parler des ces immigrés sous exploités à bosser sans s’arrêter pour une contrepartie misérable) et vraiment, les légumes cultivés à grands renforts d’engrais chimiques, ce n’est pas le top pour la santé. Ne pas croire que, si autant d’agriculteurs développent des cancers à cause des produits qu’ils répandent, le danger pour le consommateur est absent.

Comment je fais?

  1. Je me munis d’un calendrier des fruits et légumes de saison que j’imprime et que je mets à disposition dans ma cuisine ! En plus de faciliter la liste des courses, il est visible par toute la famille et familiarise les enfants avec la notion des saisons dans les assiettes. Mes préférés restent ceux de Claire-Sophie Lozia, mais son calendrier papier est en rupture de stock (je l’ai dans ma cuisine et les enfants adorent !). Vous pouvez néanmoins les imprimer en les téléchargeant de sa page facebook !

 

Non, il n’y a pas de rouge, même en clignant des yeux trois fois et en sautant sur place, ne cherchez pas !

2. Je recherche un petit producteur près de chez moi, qui sera un très bon indicateur de ce qui pousse à chaque saison, ou un point de vente adapté. Plusieurs possibilités :

– Les marchés : Bien se renseigner car certains revendeurs n’ont aucune difficulté / aucun scrupule à revendre des légumes hors saison achetés chez un grossiste. Marché ne signifie en aucun cas local, ou vente directe, pour certains produits. Ce qui n’empêche pas certains revendeurs de choisir avec le plus grand soin leurs fruits et légumes en local !

– Les AMAP : Ces Associations pour le Maintien de la Vie Paysanne proposent des abonnements à des paniers hebdomadaire. Leur avantage : du 100% local et un panier tout prêt, ce qui ne convient pas à tout le mode, mais qui peut inciter à découvrir d’autres légumes qu’on n’aurait pas forcément achetés. Le gros inconvénient : souvent on trouvera dans le panier du poulet, des produits laitiers, des oeufs… Bien se renseigner sur les formules disponibles.

La Ruche qui dit Oui : Système équivalent à celui des AMAP, vous commandez vos produits locaux en ligne et venez directement les chercher sur place chaque semaine.

Les magasins bios : Certains magasins jouent vraiment le jeu des saisons, notamment le réseau Biocoop. Malheureusement, la demande est telle en légumes d’été toute l’année, qu’il n’est pas rare dans certains magasins, de trouver en quasi permanence l’hiver des courgettes, poivrons et tomates d’Espagne… « On a plus de gens à les réclamer que de gens à râler de leur présence » m’a t-on répondu l’hiver dernier, quand je râlais, justement. En général les légumes sont goûteux, locaux pour la plupart et accusent un léger coût supplémentaire par rapport au producteur. De la taille du magasin va souvent dépendre le coût des produits.

Les supermarchés : j’ai déjà donné mon avis sur ce réseau de distribution, que j’utilise en dépannage pour le sec, mais au niveau des fruits et légumes, aucune attention n’est apportée à la provenance, et où « la loi » oblige le bio à être emballé dans des sacs en plastique. Une aberration.

Au maximum, pour votre portefeuille, essayez de vous fournir en direct, mais je sais bien que ce n’est pas possible pour tout le monde. Dans ce cas, bien regarder les étiquettes et la provenance.

Concernant les fruits, c’est un vaste débat puisqu’en hiver nous avons de nombreux fruits importés sur les étals, et des fruits qui nous font sacrément envie : mangues, oranges, ananas, citrons… A chacun de placer son baromètre et d’acheter en conscience : se rappeler qu’un ananas n’est pas (du tout) local, ne veut pas dire culpabiliser de le mettre dans son panier, mais avoir bien conscience que cela à un coût environnemental. Le manger en connaissance de cause sans banaliser l’achat est déjà bien, à mon avis.

Vous noterez qu’ici je n’ai pas abordé la question du bio. Une évidence pour moi, un choix qui fait sens, mais je sais que ce n’est pas la priorité pour beaucoup. Commencer par se familiariser avec les légumes de saison et ne plus trouver normal d’acheter des légumes d’été en janvier, ce sera un bon pas en avant vers une alimentation plus respectueuse de l’environnement. Passer au bio, ensuite, complètera cette démarche et ajoutera un sacré plus pour votre santé à long terme.

Et si j’ai super méga envie de tomates ou de haricots verts en décembre, hein?

Et bien ma brave dame/ mon brave monsieur, nous sommes en 2018, il existe deux modes de conservations incroyables, fait-maison ou achetés tout prêts (et j’opte volontiers pour le deuxième pour des raisons de temps) !! Si ! La conserve et la surgélation, je vous le donne en mille !

Ok, une boîte de tomates pelées, c’est pas l’orgasme au niveau des papilles MAIS il existe d’excellentes ratatouilles en bocaux ! Quant aux légumes surgelés bruts, je les trouve tellement meilleurs que les conserves : haricots verts, poivrons, pois gourmands, fèves, etc, faites vous plaisir dans ce cas !

Donc votre mission, si vous l’acceptez, consiste à vous procurer un calendrier de saison, quel qu’il soit, et à n’acheter en mars QUE des légumes de saison. Quelques petites rechutes sont acceptées, on ne va pas se fouetter aux orties (bios et de saison).

Ça vous dit? Vous le faites déjà? Où les achetez vous, vos légumes? Vous avez du mal à vous en passer, des légumes d’été ? (oui, je rabâche mais j’ai jamais entendu quelqu’un en manque de choux de Bruxelles en août…) Vous avez un super lien avec un beau calendrier qui fait envie?

Pour aller plus loin :

–> Comment inviter les légumes plus souvent à table

–> Qu’est ce qu’une alimentation saine et gourmande ?

J’ai rangé toutes les recettes de légumes par saison, donc si vous tapez sur la catégorie « Hiver » à droite, vous aurez plein d’idées !

Le coup de fouet !

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Des recettes vegan faciles à réaliser, des conseils et des astuces pratiques pour améliorer votre organisation en cuisine et une belle dose de bonne humeur !

Au sommaire du mois de novembre :

biscotti vegan amandes et cranberries et orange
  • Document pratique. Planifier les repas de fêtes / où l’on reçoit. Je vous propose une trame pour décider de votre menu puis pour vous organiser ensuite dans les quantités et le planning.
  • Recettes. Un plat facile à emporter : des lasagnes à la florentine. Côté sucré : mignardises ! Rocher coco et biscotti amandes, cranberries et oranges.
  • À venir - Focus aliment : le wakamé. Je vous explique ce que c’est et on parlera aussi des métaux lourds et de l’iode. Je vous ai préparé 5 recettes très simples avec des saveurs marines : sapin feuilleté, tapenade et tartare d'algues, spaghetti express ou encore velouté trop bon, il y en a pour tous les goûts.
  • À venir - Billet thématique : Comment passer des fêtes plus sereines ? Guide de survie en milieu hostile !

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22 commentaires

  1. Un défi très sympa !
    J’ai un calendrier des légumes et fruits placardé dans notre cuisine depuis ? au moins 10 ans et mes enfants ont « appris » à ne pas manger (exemple) des tomates toute l’année grâce à lui ! Il provient d’un journal local (Valence dans la Drôme). Les enfants ont aujourd’hui 19 et 21 ans et mangent ce que je leur cuisine (de saison) ou ce qu’ils trouvent sur le marché de la ville de leurs études !
    Bon, pas sûr pour eux que ce soit toujours bio, mais au moins, c’est de saison !
    Sinon, quand j’en ai marre, moi aussi des choux-poireaux-navets, je fais comme toi, directions Picard et ses légumes bio surgelés ; j’ai un petit faible pour les poivrons et petits pois.
    J’avais aussi un panier Jardins de Cocagne que j’ai eu du mal à arrêter mais je n’en pouvais plus des navets toutes les semaines la dernière année !
    J’ai découvert cette année les légumes rôtis (courges-carottes-pommes de terre-choux) au four, je me suis régalée tout l’hiver sans m’occuper de remuer dans la marmite, que du bonheur !
    Merci pour tes partages, j’ai beaucoup de plaisir à te lire.

  2. Cassiope says:

    La difficulté c’est déjà le calendrier ! Déjà pour moi en Belgique et quelqu’un de Marseille ce ne sera pas pareil (la saison des fraises naturelle n’est pas la même) et puis j ‘ai aussi le calendrier dont tu parles, tellement joli mais il manque plein de choses : le we mon producteur bio avait (encore) du potiron des cagerottes, des poires etc etc (ça conserve tout ça) alors que ce n’est même pas sur le calendrier ! Et puis vers mars avril, quand même au niveau des fruits locaux y’a plus grand chose….donc je craque pour des avocats, kiwi, kaki, ananas pas très locaux mais les pommes j’en ai soupé et les fraises sont encore bien loin…..snif….
    Sinon pour le principe je suis entièrement d’accord avec toi mais c’est difficile de s’en tenir à ses principes parfois…

    1. Bonsoir,
      Je suis entièrement d’accord avec toi, rien que chez ma maraichère il y a 5 fois plus de verdures que sur le calendrier et selon les endroits, certains produits sont encore là et d’autres déjà absents. Mais ça se joue à quelques semaines, rarement plus. Néanmoins je trouve que pour ceux qui ne connaissent pas les saisons, c’est un bon exercice de repères généraux dans le temps 😉
      Quant aux fruits, on a toute.s nos limites en effet, et cela ne me gène pas d’avoir des produits des pays limitrophes, mais de saison, comme les oranges ou les avocats d’Espagne, qui viennent de petites coopératives de temps en temps. L’idée générale est vraiment de réapprendre à se situer dans le temps, et à avoir conscience de la valeur des produits importés, de ne pas les considérer comme normaux.
      Bonne soirée !

  3. Christel says:

    Bsr Mélanie,
    Super article comme toujours, J’ai un grand calendrier de l’association « Bioconsomm’acteur » affiché dans ma cuisine. Je me fournis essentiellement à la biocoop et dans une petite boutique bio de mon quartier, Je consomme de saison et le plus local possible. Ma tolérance va jusqu’à l’Espagne, Italie(. citrons, orange, papaye, mangue). A de très rare occasion banane. Pour le légumes exclusivement produits en France. Si je ne trouve pas ce que je cherche venant de France je prend autre chose. Je pars du principe que je n’en mourrai pas et que je trouverai toujours quelque chose à manger. C’est une chance de pouvoir manger à sa faim et de consommer bio. Je n’ai pas toujours penser ainsi. J’ai longtemps consommé hors saison mangeant des tomates toute l’année.

  4. Sylvie says:

    Merci Mélanie pour toutes tes bonnes idées et merci Ganagnagna pour ton anecdote : OUI, il faut compter sur les enfants pour faire évoluer dans le bon sens nos pratiques culinaires. Ils sont très réceptifs et ils savent pousser leurs parents dans une meilleure direction !
    Nous utilisons le calendrier illustré par Maret et obtenu sur http://www.bioconsomacteurs.org. Il est bien beau et tout tient sur une seule page ! On s’y réfère souvent pour savoir combien de mois faut-il encore attendre avant de pouvoir consommer tel ou tel produit.
    Bonne continuation !

    1. Bonjour Sylvie,
      Il est super pratique ton calendrier, je ne connaissais pas. Et à le regarder, c’est vraiment le mois de la déprime Mars !! Mais ça donne une bonne visibilité sur l’année, c’est très pratique en effet !
      Bonne journée !

  5. Cool ton défi Mélanie !!! Ici on essaie de vraiment manger de saison, j’ai un panier a 15 euros par semaine des jardins de cocagne, ça c’est vraiment top. Les légumes sont super frais et de saison. Sinon je vais dans ma biocoop surtout pour les endives orange et bananes ( j’essaie de diminuer ma conso mais outch … pas simple) . Et je vais au marché de mon village tous les samedis ! on a quelques producteurs bio et locaux j’achète aussi le pain et la farine, le producteur est a 8 km !!!
    Après il m’arrive d’acheter de l’ananas en conserve bio une ou deux fois dans l’hiver qd j’en ai ras le bol et aussi un sachet de courgettes bio surgelés … Les enfants m’ont mis un ultimatum , ils n’en peuvent plus des choux et des courges … lol . Et sinon je fais des conserves de haricots verts, de blettes, de tomates et de ratatouille ainsi que de poire et de peche, et ça nous tiens quasi tout l’hiver !
    voili voilou !!! A bientôt !!!

    1. Bonjour Elodie,

      J’ai eu quelques temps un abonnement aux Jardins et j’adorais aller mon panier. Maheureusement, en hiver, la moitié du panier était boudé par la maison, et j’en ai eu marre de me coltiner seule les navets, poireaux et choux… Je préfère l’option maraicher où je prends ce que je veux, mais c’est tellement pratique un panier… tu n’as pas à réfléchir.
      Comme toi, j’arrive un peu à saturation ds choux (des courges, jamais ! :D), aussi je nous achète un bocal de ratatouille une fois par semaine depuis un mois et avec des pâtes ou du riz, c’est notre repas bonne humeur !
      J’aimerai trouver le temps de faire des conserves mais la profusion arrive à un moment de l’année où je suis beaucoup moins disponible. Peut être dans un an et demi si mon projet pro évolue comme je le veux !
      Merci beaucoup de ton témoignage en tout cas !
      Mélanie

  6. hahaha !!!
    la semaine derniere j’avais une petite copine de ma fille a la maison et …. il y avait des tomates a la provencales au repas..
    la petite me regarde et me dit : quoi ?? tu manges des tomates en hivers ??!!
    j’ai eclaté de rire !! voila une reflexion qui m’a fait du bien ! tous les tetes enfantines ne sont pas engluées par les poissons carrés et la purée en sachet :p
    c’etait donc des tomates preparées cet été et gardées precieusement au congelo !
    OUF !!! a t’elle soufflé <3

    1. Quelle belle anecdote ! On ne le répètera jamais assez, les enfants montrent l’exemple…qu’il reçoivent ! Quand mon fils s’écrient en passant le portail de l’école le midi « CHOUETTE DU TOFU ET DES CHOUX DE BRUXELLES! » la maitresse me regarde avec de grands yeux. Non, je ne le drogue pas.
      A bientôt !

    2. Charlotte says:

      Bonjour Mélanie,
      Merci pour ce défi !
      Je suis assez contente de moi, je l’ai déjà réalisé en partie. Je n’ai pas de calendrier dans la cuisine (mais j’aimerai bien en trouver un chouette, je n’ai juste jamais pris la peine de chercher), mais je m’approvisionne depuis octobre en fruits et légumes quasi-exclusivement via un maraîcher bio et local qui livre des commandes personnalisées en point relais ; ainsi, tous les vendredi je commande pour le vendredi suivant et je récupère ma commande chez un commerçant. De plus ce maraîcher a développé des partenariat avec d’autres producteurs bio et locaux, j’ai donc la possibilité de commander en même temps que mes légumes de la farine, des œufs, des pâtes, et des agrumes en provenance de Sicile mais bio. Ce système est top car je suis sûre de ne manger que des produits de saison en ce qui concerne les légumes (parce que je triche un peu avec les agrumes) !
      Je m’autorise quelques achats en dehors de mon panier notamment pour des fruits (bananes surtout) et quelques légumes non cultivés par mon maraîcher (endives, ouais j’adore ça …)
      Je pense que pour ceux qui auraient du mal à ne pas se laisser tenter par toutes les belles couleurs et fruits qu’on voit en ce moment, le mieux est d’aller acheter fruits et légumes dans un lieu ou il n’y a que du local ou alors où les provenances sont écrites en gros, ça calme souvent.
      Bon, par contre, j’ai pas commencé par la saison la plus facile et je craque un peu des carottes, choux, pommes de terre, légumes secs… (mais je me dis que si je réussi en hiver, le printemps et l’été vont passer les doigts dans le nez !)
      Merci beaucoup pour ces défis que tu nous organises, c’est top !

      1. Bonjour Charlotte,

        Aller chez un maraicher c’est la garantie d’avoir des légumes de saison, c’est certain ! Le calendrier permet d’anticiper un peu les menus mais il est clair que selon les points de vente on aura plus ou moins de choix.
        Et je n’ai pas choisi la meilleure saison pour démarrer…quoique, cela fera peut être prendre conscience que beaucoup de légumes ne sont pas du tout des légumes d’hiver justement. L’été ça glisse tout seul dans l’assiette, miam, j’ai hâte !

  7. Mélanie says:

    Merci pour ce super article ! il dit tout ce que je pense, de manière bien claire… je vais le partager au maximum, j’entends trop parler encore en plein hivers de ratatouille, courgettes… et je vois beaucoup trop de tomates cerises à l’apéro.
    Ici nous sommes en AMAP donc pas de souci pour manger de saison…. J’en profite pour te demander si te ne voudrais pas publier des recettes de choux (vert, frisé, pommé). J’en ait au moins 2 par semaines dans mon panier et vraiment à part des potées (mais c’est moche), je sais pas quoi en faire… Merci

  8. Arlette says:

    Bonjour Mélanie,
    et merci pour ce mini-défi que je viens de mettre en pratique :
    je viens d’imprimer et afficher sur mon frigo un joli calendrier des fruits et légumes de saison.
    Rien que cela, et çà mets en appétit !
    Pour mes légumes, je les prends toujours chez mon petit maraîcher local, et c’est vrai qu’ainsi on voit
    facilement le changement de saison et les légumes qui vont avec.
    bises à bientôt pour un nouveau défi….

    1. Merci Arlette,
      Oui aller chez un producteur c’est le meilleur moyen de savoir ce qui se fait, même si certains ne cultivent évidemment pas tout ce qui se fait de saison !
      Bisous

  9. Bonjour Mélanie,
    Je trouve que ton mini-défi est une excellente idée, c’est accessible et cela permet de comprendre un principe important : le respect de la nature (et des saisons).
    De notre côté, nous appliquons cela depuis longtemps, et aujourd’hui c’est devenu « logique ». Nous nous fournissons à la biocoop, au marché, et au maximum dans notre petit jardin ou avec les cueillettes sauvages (c’est aussi un très bon moyen d’apprendre la saisonnalité).
    À la maison, nous avons conservé un calendrier de Terre Vivante (de 2015 :D) que nous utilisons régulièrement comme rappel, que ce soit pour les achats ou le potager. Exemple : http://boutique.terrevivante.org/librairie/livres/327/agenda-et-calendriers/calendrier/458-le-calendrier-2018—fruits-et-legumes-au-fil-des-mois.htm

    1. Merci Laetitia,
      C’est exactement ce que je voulais : accessible et simple ! La cueillette est aussi l’occasion de belles balades en effet. Je regrette mes maigres connaissances en plantes & co, qui ne me permettent pas d’approvisionner autant que je le souhaiterai, en champignons notamment. Sortie des baies (sureau, mûres) et des orties /pissenlit, je suis perdue.
      Merci pour le lien !

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