Est-ce l’accumulation de l’absence de sommeil ? Le froid ? La réduction du nombre neurones utiles qui obligent ceux survivant à redoubler d’efficacité à cause de ces deux facteurs combinés ? Mon corps réclame de l’énergie, des vitamines, du carburant !
Et ça tombe bien car ce matin je me suis réveillée avec enfin une idée pour accommoder l’algue kombu que je faisais dégorger depuis 24 heures. Au départ, destinée à finir en tartare d’algues, je voulais essayer de faire un test pour la planquer dans une salade ni vue ni connue.
En mode fourbe quoi.
Depuis que mon père m’a fait découvrir le tartare d’algues pour mon mariage il y a presque cinq ans, il y a désormais en permanence dans le congélateur des barquettes de tartares maison. Dire que c’est une des préparations incontournables de mes apéros et même, oui, j’avoue, de certaines de mes tartines du petit déjeuner serait tout à fait vrai (sur un avocat moelleux, du pain au levain, avec un jus pommes, carottes et citron pour un réveil ultra vitaminé).
J’aime les algues. J’adore les algues. Chaudes dans un bouillon miso, froides en tartare, en maki, agrémentant des rillettes marines de haricots blancs, saupoudré sur une salade de carottes et citron, elles trouvent naturellement leur place dans ma cuisine. De plus, c’est un des aliments les plus nutritifs tant il est riche en calcium (8 fois plus que le lait !), en protéines, en fer, en iode, en nombreuses vitamines et minéraux.
Il y a en général deux types de réactions lors d’une première dégustation
Soit on aime très vite, très agréablement surpris par ce goût frais, iodé.
Soit on déteste. Il va s’en dire que, de part la puissance des saveurs de ces dernières, c’est un aliment qu’il est bon d’apprivoiser, et il serait vraiment dommage de rester sur une première mauvaise impression. Commencer par une salade crue ou un tartare très relevé n’est donc pas souhaitable à mon avis. Par contre, cette recette est parfaite pour une introduction gustative, tant le goût subtil et doux de l’algue kombu se fond avec le reste des ingrédients et n’est pas du tout agressif. C’est presque à se demander quel est ce petit plus dans ce taboulé qui le parfume tant? Les amateurs pourront doubler la quantité, ou ajouter une feuille d’algues nori séchée en plus.
C’est donc un test au cours du quel je me suis régalée, la conscience bien tranquille – que du bon pour mon corps;). L’association clémentines-avocat et cette légère saveur iodée, s’accordent absolument merveille, c’est une vraie bonne surprise que je retenterai dans des makis par exemple. Je ne vais pas tarder à reproduire cette recette pour tous les hommes de cette famille, petits et grand, qui n’apprécient pas plus que ça les algues (la petite dernière, on va attendre un peu, je ne voudrais pas la braquer ! Son introduction aux saveurs marines se réalise via l’allaitement, c’est un début !).
Taboulé hivernal vitaminé
Pour 1 assiette copieuse de taboulé
- 200 g de semoule demi complète (blé, épeautre, ou pour une version sans gluten millet, riz) cuite (Environ 70g crue)
- 1/2 avocat à 1 avocat selon la taille
- 1 belle clémentine
- 60 g d’algue kombu fraiche et dessalée, (ou sèche et réhydratée)
- 2 cs d’huile d’olive
- 2 cs de jus de citron
- 1 grosse échalote
- 1 gousse d’ail
- Sel, poivre
- Mixer l’algue avec l’huile, le jus de citron, l’échalote et l’ail.
- Mélanger à la semoule et ajouter l’avocat en dés et la clémentine en quartier. Déguster aussitôt ou filmer au frais pour éviter que l’avocat ne noircisse trop.
Variante
Pour un taboulé cru : mixer 200g de fleurettes de chou fleur cru pour obtenir un taboulé de légumes, à la place de la semoule de céréales.
Bonjour Mélanie,
Merci pour cette recette testée hier soir : c’est excellent !
Je me pose cependant une question: l’algue mixée avec huile, citron, ail et échalote donne un résultat plutôt pâteux (j’ai allongé avec un peu d’eau de trempage de l’algue pour pouvoir mélanger correctement ) et de couleur sombre ( alors que votre photo montre une semoule plutôt claire …).
Je me demande donc si j’ai loupé quelque chose ?
Bonjour Nathalie,
C’est peut être un peu plus clair sur la photo car j’étais en plein soleil, mais franchement ça va dépendre de l’huile, de l’algue. Tant que c’est bon, c’est le principal 🙂
Contente que ça vous ait plu !
Bon dimanche,
Mélanie
Mais quelle belle idée ! Merci d’avoir remis en avant cet article dans ta nouvelle newsletter !
Je m’en vais chercher les ingrédients qui manque et hop, en cuisine 😉
Belle année !
Mais c’est exactement ce que je me suis dit en cherchant des recettes pour nos menus de janvier : facile et ça change un peu !
Contente que ça t’inspire 🙂
Parfait pour redonner du peps en hiver.
Même monsieur, pourtant pas hyper emballé à l’idée de manger des algues, a trouvé ça très bon.
Victoire!
Moi aussi je suis MEGA FAN du tartare d’algue !! J’en mange aussi tartiné sur des tranches de pomme de terre, c’est trop bon ! Il faut que je me mette à en faire moi même, j’ai acheté les algues en paillette mais je n’ai encore jamais franchi le pas, c’est bête…
Ah, ça fait plaisir de voir une autre accro aux algues ! J’en ai fait en verrine avec du yaourt et de la crème citronnée façon tatziki ce weekend pour des clients et ils ont adoré « ah bon, des algues??! » #mode sournois
Et c’est tellement rapide et économique fait maison. J’en fait par 500g et je congèle dans mes moules à muffins, ou si je n’ai pas la flemme, je les stérilise dans des petits bocaux et j’en ai toujours sous le coude du coup !
jje suis comme vous je mange beaucoup les algues que j’ai utilise dans ma cuisine bretonne
je ne mange pas de viande