Réussir sans réseaux sociaux, mission impossible ?

Parce que mon temps est précieux, l’idée d’en faire perdre aux autres par un remplissage qui ne leur apporte rien m’est de plus en plus insupportable.

Non pas que je considère mon contenu comme vide, mais cette année, très dense d’un point de vue professionnel, aura mis en lumière plusieurs fonctionnements auxquels je n’adhère pas ou plus sur les réseaux sociaux, et pour lesquels il me faut trouver des parades.

Cet article est assez long, je ne peux que vous recommander d’utiliser un ordinateur pour un meilleur confort de lecture !

Fixer ses priorités en tant que professionnel.le

En janvier 2020, “Le cul de poule” devenait mon activité à temps plein, laissant derrière moi quasiment une décennie en tant que traiteur. J’avais alors en tête de me consacrer à la création de contenu à un rythme bien moins stressant que mon activité précédente. Dans mon fantasme, cela me prendrait quelques heures de travail par semaine, travail que j’aime énormément, et à côté de ça, je pourrais m’adonner à mes autres centres d’intérêts -nombreux, que sont la lecture, le jardinage, l’apprentissage d’une langue étrangère, … 

Je savais que j’avais néanmoins devant moi deux années de remises à niveau. Parmi elles, la refonte complète du site, la réédition de mes ebooks avec de nouvelles photos et parfois recettes et une mise en page bien plus élégante.

Afin d’éviter les nombreuses erreurs commises par le passé par souci d’économies, de manque de temps et de connaissances apprises sur le tas dans l’urgence, j’ai accordé une grande place à la formation professionnelle. Je me suis faite accompagner plusieurs mois afin de bien définir ce que je voulais vraiment développer avec Le cul de poule, comment y arriver et comment suivre mon activité de façon correcte. J’ai trouvé cet accompagnement passionnant car j’ai appris à me recentrer dans mes objectifs professionnels et à essayer de me poser les bonnes questions (la plupart du temps). 

La création de contenu est somme toute un métier assez récent, on a vite fait d’improviser absolument tout et de suivre les courants indiqués comme porteurs de réussite, pour se rendre compte, peu de temps après, qu’il faut prendre un virage. Et encore un. Puis un autre. C’est étourdissant. Et épuisant.

Réussir sans les réseaux sociaux mangeurs de temps

Est-ce parce que j’ai connu la moitié de ma vie sans internet ? Que j’ai eu mon premier téléphone portable à 18 ans ? Que j’ai dû créer une adresse mail à la fac, et que je ne l’ai utilisé que très sporadiquement jusqu’à en avoir besoin vraiment plusieurs années après en formation à distance ? Cette année je me suis sentie extrêmement dépassée par les réseaux sociaux. Pas forcément en termes de technique, mais en termes de temps. 

Comme beaucoup de personnes ayant commencé à bloguer avant l’avènement d’Instagram, j’ai assisté à une désertification des blogs au profit de supports jugés plus interactifs, plus rapides, plus attractifs. J’ai créé un compte Instagram en 2015 par curiosité mais j’ai mis un certains temps à me lancer dessus. Et puis je me suis prise au jeu je dois le reconnaitre.

Mais, est-ce pour toutes les raisons évoquées plus haut que j’ai tenu absolument à rester régulière sur mon blog, ou parce que je sentais au fond de moi que ça allait trop vite ?

Le temps passé sur Instagram à simplement répondre aux messages et aux stories que je partage, avoisine en moyenne 4 heures par jour. Et ce, sans même surfer de façon interminable sur ce réseau ni aller de compte en compte ! Je dois à tout casser passer 30 minutes à regarder et lire d’autres contenus. 

28 heures par semaine.

C’est important pour moi de répondre aux questions, de partager du contenu spontané, parce que contrairement à nombre de recommandations de formations et de conseils de pro du webmarketing, je suis incapable de tout programmer et tout anticiper. C’est devenu presque incontournable malheureusement – du moins je le pensais, de devoir partager mes articles, vidéos, et actualités ailleurs qu’ici, pour que les gens viennent ici. C’est le jeu dans une certaine mesure, bien sur. 

Parce que les gens ont déserté les blogs, ouvrent moins les newsletters (et je ne jette pas la pierre, nous sommes envahis de tous les côtés !), il faut sans cesse faire preuve de présence, de rappels, de redites. “Hé, je suis là, je fais ça, n’oubliez pas d’aller lire / liker / vous abonner / commenter”. Bon sang, j’ai déjà trois enfants, je passe déjà suffisamment de temps à leur faire des rappels et je n’ai plus envie de le faire ailleurs.

28 heures, c’est une durée qui semble élevée pour beaucoup, et pourtant, c’est vraiment une moyenne très basse pour les créateur.ices de contenus qui travaillent sur ces plateformes. 

Je parle d’Instagram car c’est là que j’étais le plus présente, mais pour d’autres se rajoutent Facebook (que j’ai supprimé l’an passé), Twitter, Youtube…

Les réseaux sociaux, des machines à broyer la réflexion ?

Dans un ouvrage que je lis actuellement et dont je vous reparlerai plus tard, “Comment réussir (sa vie) grâce au minimalisme digital”, l’auteur Cal Newport résume la situation de la façon suivante : (concernant les nouvelles technologies) ce n’est pas l’utilité qui est remise en cause, c’est l’autonomie”. Personne ne niera effectivement à quel point certaines de ces technologies facilitent, par exemple, grandement l’accès à l’information. En revanche, la qualité de ladite information, la fréquence, la soi-disant nécessité d’être informé.e H24 est-elle pertinente et nous sert-elle vraiment ?

Une autre phrase m’a particulièrement remuée concernant Twitter. Mais elle s’applique selon moi à n’importe quel usage excessif de nouvelles technologies : “Combien de temps et de votre attention faudra-t-il sacrifier en contrepartie du petit profit (contacts occasionnels et idées nouvelles) obtenu en cultivant une présence significative sur Twitter ?”.

Cette phrase résume parfaitement le petit barbelé qui me grignote de l’intérieur depuis des mois. En dehors d’un plaisir fugace et de quelques savoirs glanés ici et là, en dehors effectivement des échanges avec des abonnées (mais qui s’effectuaient, et s’effectuent toujours même si dans une moindre mesure, de la même façon et avec plus de profondeur sur le blog depuis longtemps), qu’à t-on à gagner de cette hyper consommation et propositions de contenus ?

Je ne vais pas m’étaler sur le côté compulsif de la consultation des notifications des réseaux sociaux, tout le monde le connaît et ce n’est pas le propos. 

Ma réflexion pour essayer de réussir sans réseaux sociaux a consisté à travailler sur la question suivante : 

Ai-je besoin de ces heures sur les réseaux sociaux pour réussir dans mon travail ? 

Ai-je besoin d’être présente à ce point ? Et encore, je ne suis pas le quart des règles d’Instagram et de sa demande croissante de productivité pour être mise en avant. Je ne sais plus combien de posts, de reels, de story et d’IGTV sont nécessaires pour être valorisé.e par semaine, mais c’est proprement indécent. 

J’ai assisté un peu avec stupeur à des tas de créateur.ices de contenu qui se sont mis.es à créer des vidéos courtes de 20 secondes vides de sens en bougeant les bras dans tous les sens sur de la musique (40 fois le même morceau à la mode partout) pour rester dans la course. Ce n’est pas un jugement, juste un autre constat d’à quel point les réseaux sociaux imposent leurs lois, ne laissent pas le temps de s’adapter qu’il faut déjà prendre un autre virage pour un retour toujours plus aléatoire, plus frustrant, plus aliénant.

Définir ses frustrations

J’ai la chance, immense je crois, d’avoir d’autres centres d’intérêts et d’être bien entourée ce qui me permet de rester les pieds sur terre. Dès le début je me suis dit “mais jamais de la vie je ne vais perdre de temps à faire tout ça pour rester visible ! Plutôt devenir transparente que de rogner sur mes temps de lectures et de jardinage, de goûter avec mes enfants, de coups de fil aux copines”.

En revanche, il m’a fallu constater que le temps passé sur Instagram avait gravement empiété sur la création de contenu et ma créativité, et pendant des mois j’ai essayé d’allier les deux. Rédiger chaque mois un nouveau webzine, passer (beaucoup) de temps à communiquer dessus et à faire des rappels, alors qu’il suffisait dans ma tête que les personnes soient abonné.es à une newsletter pour ne pas rater le coche. Tenir le même rythme sur le blog (mon petit bout de bois qui m’empêchait de me noyer dans cet océan de notifications), apprendre à utiliser Pinterest, écrire un livre papier qui sortira en mars, essayer tant bien que mal de publier sur Instagram -because la visibilité tu sais. C’était mission impossible, je crois, sur le long terme. Sans surprise, j’ai dû faire des choix et j’ai décidé de vraiment me poser. 

Comment se passer des réseaux sociaux ?

Pour essayer de prendre du recul sur cette plateforme, j’ai commencé il y a des mois à réfléchir aux façons de gagner ma vie sans dépendre des partenariats, des algorithmes, des mises en avant, des likes, des j’aime. Et en conservant un espace de slow partage qui ne serait régi par aucun algorithme, par aucune tendance, mais qui serait vraiment porteur de sens à la fois pour moi et pour les personnes qui le liraient. C’est de cette envie qu’est né mon webzine “Le coup de fouet”, il y a 8 mois maintenant.

Je ne vous cache pas qu’à l’heure de la vidéo et du toujours plus rapide auxquels adhèrent la majorité des usager.ères d’internet, proposer un support numérique écrit de plus de 20 pages est un peu risqué. 

Mais je me suis fait la même réflexion alors que j’étais traiteur, que mon activité explosait pourtant, que j’arrivais enfin à me verser un salaire décent et que j’ai eu la bonne idée de devenir vegan et de repartir quasi à zéro : “ça passe ou ça casse mais je ne veux plus participer à ça. On verra bien !”. Pas de business model ou de prospection anticipée pour le coup, mais une question de survie mentale.

Quelles questions se poser pour réussir sans réseaux sociaux ?

  • Pourquoi suis-je sur internet ?
  • Quels messages je veux transmettre ? Qu’est-ce que je veux offrir aux gens ?
  • Est-il nécessaire de toucher fugacement énormément de personnes pour réussir (=gagner l’argent dont j’ai besoin pour vivre et m’épanouir) ? Ce peut être le cas sur Youtube où l’on est payé.e en fonction du nombre de vues. Ou encore Instagram où les marques ne te contactent que si tu as beaucoup d’abonné.es, peu importe si tu fais de la m*****. Encore que cela tend à se modifier, l’engagement des communautés, prenant (enfin!) le pas sur la quantité.
  • De quoi ai-je besoin pour m’épanouir ?
  • Comment utiliser au maximum les moyens technologiques dont je dispose, sans sacrifier le temps des gens par des futilités en stories et le mien ?
  • Est-ce que je cherche à combler des manques avec ce temps passé ?

Je peux répondre facilement à cette dernière question : pendant des années, Instagram et mon blog ont été les seuls endroits où je pouvais échanger avec des personnes qui partageaient mes convictions. C’était les seuls endroits où je ne me sentais pas à côté de la plaque, où je n’avais pas à me justifier en permanence. Alors oui, clairement ça m’a permis de sortir de l’isolement et de créer une très belle communauté. Communauté que je tiens à conserver. Est-ce que j’aurais réussi à avancer sans ? Probablement, mais avec beaucoup plus de temps et de solitude intellectuelle sur les questions du véganisme. Les livres c’est chouette, l’interaction c’est bien aussi.

On devrait se connecter aux autres pour enrichir sa vie, et pas pour combler un manque ou un trou dans l’emploi du temps. 

Faut-il bannir la futilité ?

Assurément non. Mais la futilité devrait saupoudrer nos vies, pas la remplir. Et puis attention, je ne fais pas l’amalgame entre la futilité qui a tendance à prendre toute la place très vite car on y accède très facilement, et la légèreté. 

Cette dernière est tellement importante et peut se traduire de tant de façons différentes : le bonheur d’observer les oiseaux voler de mangeoire en mangeoire, regarder un spectacle humoristique, une comédie romantique cousue de fil blanc, cirer ses chaussures et les admirer, choisir une jolie robe ou une paire de bretelles, soigner sa manucure, discuter de sujets légers entre ami.e.s. Sans légèreté, on s’écroule.

Réussir sans réseaux sociaux, mission impossible ?

C’est le pari un peu bête que je me suis lancée en cette fin d’année : essayer de réussir sans réseaux sociaux. J’ai tellement de choses à écrire, j’ai envie de partager du contenu, qu’il soit utile ou léger mais dans tous les cas soigné et pas fugace. Alors tant pis si ça touche moins de personnes. Tant pis si je ne collectionne pas les like et les j’aime. Je trouve bien plus satisfaisant une petite communauté soudée que des tas de gens qui s’ennuient et s’abonnent par habitude plutôt que par intérêt. Et quand bien même c’est par intérêt, quand on suit 500 comptes sur Instagram, 100 chaînes sur Youtube, comment tout suivre, comment tout regarder sans sacrifier sa propre vie ?

Alors non, très honnêtement, cela ne va pas être une suppression des réseaux sociaux, mais un usage hautement modéré et réfléchi.

Voici ce que je vais essayer de mettre en place :

  • Pour démarrer l’année qui vient, je vais continuer sur ma lancée sans Instagram.
  • Je vais publier toujours autant d’articles et continuer d’apprendre et de m’entrainer pour améliorer mes vidéos et que vous passiez un bon moment, instructif ou léger, mais un bon moment.
  • La newsletter que j’envoie chaque fin de mois sera elle aussi un temps de partage, plus que jusque là. 

J’aime beaucoup les défis alors je m’en suis notée quelques-uns, à la place de ces 28 heures sur Instagram. Outre le temps libéré pour créer ici, j’ai prévu :

Côté personnel :

  • Lire minimum 10 livres par mois dont au moins deux en anglais (peu importe que ce soient des romans, essais, romans graphiques…) et je ferai le bilan chaque mois avec vous ici ! Actuellement je suis autour de 7.
  • Apprendre davantage à cuisiner des plats du monde. Après une belle immersion dans la cuisine des épices cette année, j’ai envie de creuser davantage d’autres façons de cuisiner. Je me suis donc notée de cuisiner au moins 2 recettes inconnues et qui changent de mes habitudes par mois. Ca semble peu, mais cela fait quand même 24 recettes par an pour sortir des sentiers battus, et cela en plus de toutes celles que j’essaie pour le webzine et le blog.
  • Consacrer 2 heures par semaine au perfectionnement de l’anglais. Mes victoires récentes étant d’arriver à regarder intégralement des films en VO sous-titrés en anglais. Pour quelqu’un qui a eu 3 de moyenne au bac en anglais, écoutez, je me roule des pelles mentalement.
  • Acheter un réveil pour virer le téléphone de la chambre (petite annonce : cherche référence de beau réveil solide avec une jolie sonnerie qui ne te donne pas envie de le jeter dans le mur le matin).
  • Creuser les questions de finances éthiques, sujet qui me passionne depuis longtemps n’ayant aucun tabou avec l’argent.

Côté professionnel : 

  • Augmenter le trafic du blog en étant plus régulière 
  • Me former un peu plus à Pinterest qui demande bien moins de temps et d’efforts qu’Instagram
  • Prendre de vrais cours de photographie et trouver un stage pour la vidéo
  • Suivre des cours de cuisine en réel
  • Organiser une fois par trimestre un pique nique avec les végano-bobo-bretons du coin (ou d’un peu plus loin) pour des temps d’échanges qui cassent la solitude que l’on peut ressentir avec ces modes de vie et de pensées.

Mieux utiliser les réseaux sociaux

En bref, je pense que l’on peut réussir, non pas sans réseaux sociaux, mais en choisissant la place qu’ils doivent avoir pour nous. Certains sont très utiles pour nouer des contacts professionnels de qualité, pour trouver des clients, pour augmenter le trafic vers son blog et faire connaître son travail par exemple. Certains sont un support direct pour l’expression de notre créativité. Mais cela nécessite de se poser les bonnes questions pour son entreprise, de proposer un contenu qualitatif qui soit pertinent et le plus possible pérenne (ce que ne permettent absolument pas la majorité des réseaux sociaux).

Ce texte est immensément long, mais écoutez, au lieu de regarder les notifications Instagram, j’ai pris 3 heures d’affilée pour poser mes idées et le rédiger en alimentant le feu, et c’est hautement satisfaisant. J’apprécie particulièrement les écrits des autres sans langue de bois. Ceux qui prennent le temps de dérouler le programme, sans avoir 46 émojis toutes les 2 lignes pour réveiller ton cerveau. Si vous êtes arrivé.e au bout en une fois, bravo ! Je conçois sans aucun problème, que pour tout un tas de raisons, nombre de personnes préfèrent la vidéo ou les podcasts. Ce n’est pas un jugement de valeur.


J’espère que cet article “Réussir sans réseaux sociaux” pourra vous aider, et vous motiver à revoir votre fonctionnement aux réseaux sociaux et aux nouvelles technologies. Je suis très curieuse de connaître votre rapport avec en tant qu’usager et usagère particulier.ère.

Et si vous avez une entreprise sur le net, comment arrivez-vous à gérer cette présence en ligne ?

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134 commentaires

  1. Virginy says:

    Merci pour ce bel article il est très instructif et je partage ton opinion sur la surenchère des réseaux sociaux je vais me désabonner de plusieurs comptes car je constate qu’effectivement je me sens dépassée de ma liste de a regarder plus tard ou du temps pour voir les stories qui t’ absorbent ton temps pour ne rien en retirer . Je te souhaite une belle année 2022 avec tous ces beaux projets j’ai moi aussi une liste d’intentions à réaliser j’ai commencé une formation je eux encore amélioré mon anglais et apprendre à pâtisser à un meilleur niveau. Belle année !

    1. Bonjour Virginy, c’est un bon exercice que de faire du tri très régulièrement. Comme ça on consulte les comptes qui nous apporte vraiment une plus value, et on voit tout !
      Bravo pour ces défis, il ne manque souvent que tu temps (et de la motivation !) pour se lancer.
      Belle année à toi aussi !
      Mélanie

  2. Léa says:

    Très bon article qui fait écho à mes réflexions de ces derniers mois (et aux remarques de mon copain, ahem) sur ma consommation d’instagram. C’est fou le temps que je perds sur ce réseau pour me détendre ou passer le temps, à la fin de la journée, tout cumulé, c’est parfois des heures que j’aurais pu utiliser de manière plus constructive… Pas facile de de défaire de ce sentiment de “si je n’y vais pas tous les jours, je vais manquer des infos”, j’avance petit à petit et j’espère à terme ne plus subir la consommation de ce réseau et choisir quand et combien de temps je veux aller dessus.

    1. Bonjour Léa,

      Ce sentiment d’urgence je l’ai connu et après quelques jours sans réseaux, il s’évapore complètement ! Il va de soi que selon son métier on doit être informé.e, mais de mon côté, j’ai choisi de m’abonner à des médias qui traitent des articles de fond et qui n’entretiennent pas cet état d’urgence. Et qu’est-ce qui est publié à X heure qui ne peut être lu quelques heures plus tard ? Et si on rate un concours, est-ce si grave ? Autant de questions à se poser pour stopper cet état d’urgence, et passer plus de temps connectée aux gens qui nous entourent 🙂
      J’espère que tu trouveras ta solution !

  3. Adèle says:

    Chère Mélanie, merci pour la transparence, si importante.
    Je n’ai pas d’entreprise sur internet donc je suis moins affectée mais depuis des mois, j’en ai aussi ma claque des réseaux. Et pour beaucoup de contenus, Instagram est tellement frustrant car trop ”petit” et limitant, dans la longueur des textes, la taille des photos, la durée des stories (marre de devoir rester le doigt appuyé ou revenir en arrière tout le temps parce que j’ai pas le temps de lire, d’où on me presse ?).
    Bref, c’est un superbe article que voilà, hâte de revenir me promener sur le blog régulièrement, ouvrir quatorze onglets en même temps, lire tranquillement, noter plein de recettes, en imprimer d’autres, les mettre en évidence dans la cuisine… Je ne sais pas exactement à quel moment j’ai commencé à passer plus de temps à consommer du réseau instafood qu’à cuisiner véritablement mais il est temps d’inverser.
    Plein de soutien pour tout ce que tu fais !
    Vivement le prochain article 🙂
    P. S: en Loire-Atlantique on a Moneko comme monnaie éthique, c’est top ! Est-ce qu’il y a un ”équivalent” en Bretagne ? Le sujet est hyper intéressant.
    P. P. S: on apporte quoi pour le pique nique ?

    1. Bonjour Adèle,

      Toi aussi tu collectionnes les onglets ouverts ^^?
      Je trouve très intéressante ta phrase sur la cuisine. C’est vrai qu’on passe plus de temps à regarder faire les autres qu’à essayer de cuisiner soi-même, ou à réfléchir à ce qu’on aimerait changer dans ce domaine (qui peut s’appliquer à beaucoup d’autres par ailleurs !).

      Concernant la monnaie, il y a plusieurs monnaies locales ici aussi, pas régionale par contre à ma connaissance !
      Et écoute, vraiment cette histoire de pique nique me travaille depuis un moment, j’espère pouvoir la mettre en place cette année !
      Bonne fin d ‘année 🙂

    2. Chantcgd says:

      Bonsoir Adèle, bonsoir tout le monde,
      personnellement, j’ai un compte instagram, mais j’ai toujours refusé d’installer l’appli sur mon téléphone, parce que je sentais bien que la dépendance ne serait plus très loin ensuite. Je ne me connecte donc qu’avec un navigateur, et je n’ai bien sûr pas toutes les fonctionnalités. Mais ce n’est pas très grave, car ce compte me sert uniquement à consommer du contenu, pas à en produire.
      Pour ce qui concerne les stories qui défilent trop rapidement, le navigateur (sur téléphone ou PC) est parfait, puisque tu peux mettre le défilement en pause, lire tranquilou (sans utiliser ton doigt, qui n’a à appuyer sur rien du tout) ….
      @Mélanie, au départ, je ne t’ai suivi qu’ici (plutôt silencieusement, il faut dire), puisque je n’avais pas de compte IG, qui n’est arrivé que vers septembre 2020 … et du coup, j’en suis venue à te suivre sur IG, puisque tu y étais. Et la boucle est bouclée avec cet article, qui est un point de réflexion pour moi : une entreprise de services fonctionne/fédère une communauté comment, aujourd’hui, sans que la créatrice ne se fasse phagocyter par les RS ?
      L’ouvrage de Cal Newport, que tu mentionnes dans ton article, semble être une bonne piste de réflexion. Et puisque tu travailles ton anglais, il a une excellente newsletter à laquelle je suis abonnée depuis quelques années, si le cœur t’en dit (double effet kisscool : travailler ton anglais, nourrir ta réflexion sur le sujet).
      Je vous souhaite à tou.te.s une belle fin de journée.

  4. Claire E says:

    Merci pour ce long article très bien construit. J’aime lire de longue réflexion, ça fait du bien de se poser pour lire et réfléchir sur ces sujets.
    Perso je ne crée pas de contenu ou autre, mais je suis des blogs et insta. 30 min par jour (je me suis mise une limite et j’essaie de m’y tenir). 30 min sur insta =pas grand chose de vu/découvert etc… Usage à réfléchir. Je me désole de ne plus trouver de blog régulièrement alimenté avec des articles fournis, donc merci Mélanie. Et bon courage pour ce nième virage.

    1. Bonjour Claire,

      Et oui en 30 minutes, pour un peu que l’on suive beaucoup de comptes, en 30 minutes on ne voit pas grand chose. Peut-être qu’une des solutions est de réfléchir à ce que tu aimes le plus regarder ? Je me désole aussi d’avoir vu tant de blog que j’aimais disparaître ou être peu entretenus.
      Bonne semaine !
      Mélanie

  5. Annick says:

    Article lu d’une traite, et sur mon portable parce que contrairement à certains blogs qui sont difficiles à lire sur smartphone, le vôtre non!
    Sûrement parce que j’ai passé plus de la moitié de ma vie sans internet, j’adhère complètement à votre propos.
    De ‘beaux’ défis en perspective. La lecture de 10 livres minimum par mois m’impressionne !
    Hâte d’être début janvier pour découvrir le 1er webzine.
    En attendant, belle fin d’année !

    1. Bonjour Annick,

      Alors il me faut reconnaître aussi que je lis (et j’ai toujours lu) très vite. Et ça c’est n’est pas quelque chose que l’on choisit. Ensuite, je lis chaque matin et toujours avant de me coucher, je regarde peu de films et de série. Ça pourrait être une bonne idée d’articles pour motiver à la lecture !
      Le webzine est terminé, hâte de vous l’envoyer !
      belle fin d’année également 🙂
      Mélanie

  6. Moschos Elyane says:

    Cc Melanie
    Bravo pour cet article.. je suis complètement d’accord sur l’analyse faite .j’avoue ne pas aimer les story vident de sens…les story tout court 😆
    Meilleurs vœux pour cette nouvelle année

    1. Coucou,

      je te rejoins, c’est vrau qu’on ne réflechit plus à “qu’est ce que ça m’apporte dans la vie de regarder ces stories et d’y passer X minutes ? “. Bien sur il y a des contenus très intéressants mais par exemple, plutôt que de regarder 40 petits déjeuners, est-ce qu’on ne noterait pas une ou deux idées pour les mettre en application chez soi. A-t-on besoin de savoir ce que mangent chaque jour 50 personnes (et j’y ai contribué…) ?
      De voir les sapins de tout le monde ? Bref, des pistes de réflexions parmi d’autres !
      Meilleurs vœux également !

  7. Maud says:

    Merci pour car article qui fait écho à mes réflexions du moment. Je me rends compte du temps abyssal qui disparaît dès que l’on se connecte… J’ai désinstallé l’appli de mon téléphone pour perdre le réflexe de se connecter dès que j’ai 2sec sans rien faire. C’est un premier pas car je ne suis pas prête à me désabonner, on verra avec le temps. Je fais aussi régulièrement le ménage dans mes abonnements pour limiter le nombre de nouveautés à regarder.

    1. Bonjour Maud,

      Oui c’est fou comme le temps disparaît complètement et pouf, voilà 30 minutes plus tard on émerge ! Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de se désabonner mais bien d’identifier ce qui nous apporte réellement quelque chose et ce que l’on regarde par compulsion ou manque.

  8. Carrieres says:

    Bonjour . Merci pour cet article très intéressant . En tant qu’une usager des réseaux sociaux j’arrive aussi à la saturation . Je suis noyée sous le contenu . Du coup je mets en sourdine pas mal de stores et je me désabonne de pas mal de comptes . Voir les reels , les photos des sapins , ça ne m apporte rien de très inspirant . J’ai envie de reprendre un abonnement à la bibliothèque. Fini le temps à glander sur les réseaux . On oublie les infos interessants qu’on y trouve, sous la masse des contenus sans intérêt …. il y a trop de contenus qui n’apportent rien . Et d’autres intéressants , mais on ne peut pas suivre tout le monde . Il faut devenir minimaliste sur les réseaux également . Je te souhaite une belle réussite professionnelle.

    1. Bonjour,

      Ton exemple des reels et sapins est super parlant effectivement. Et oui, il y a des pépites clairement, mais alors tant de vide autour. Est-ce qu’on veut vraiment remplir notre vie avec ça sur autant d’heures ? Définitivement non !
      Très belle fin d’année !

  9. Peggy CROUZET says:

    Bonjour. Merci pour cet article qui me conforte dans l’idée que les réseaux sociaux me prennent un temps considérable pendant lequel je pourrai faire autre chose.
    Difficile toutefois de faire totalement l’impasse par peur de “manquer des infos”. Je pense donc faire un tri dans un premier temps.
    Il y a également le côté anxiogène de ces réseaux. Faire une pause régulière me permet de faire autre chose mais également de me sentir moins stressée, moins accablée par les info d’une manière générale.
    Et je n’arrive pas à m’expliquer pourquoi je ressens le besoin d’y retourner! Bref tout un programme pour 2022. Concernant le réveil que tu recherches, nous avons un simulateur d’aube et pour rien au monde, je reviendrai au réveil qui te bousille les oreilles de bon matin et te met de mauvaise humeur. Bonne journée.

    1. Bonjour Peggy,

      Pour répondre à ta question, j’ai réfléchi à ma peur de manquer des infos. De quels comptes, quel genre d’infos ? Et qu’est ce qui se passe si je rate ? Je tri très régulièrement mes abonnements.
      Quant au besoin d’y retourner, je te rassure, absolument tout est conçus pour créer cette “addiction” et combler l’impression d’ennui prodigieux de nos vies dès que l’on n’est pas connectée. Pour limiter cette angoisse de l’actu, je choisi des médias de fonds.

      J’ai pas mal lu sur le simulateur d’aube mais est-ce que ça nous réveille vraiment si c’est à une heure très matinale, à laquelle on ne se lève pas habituellement ? Je ne voudrais pas sur mon fils rate son car pour aller au collège^^.

      Bonne journée !
      Mélanie

      1. Manon says:

        (Re) bonjour Mélanie, je rebondis sur le simulateur d’aube, si tu as peur de pas être réveillé par la lumière certain (le miens) sonne également, il simule la lumière 30 minutes puis sonne si tu n’es pas réveillé, très rassurant ! Bon courage dans tes recherches à bientôt

      2. J’ai eu un simulateur d’aube pendant de nombreuses années, un des premiers modèles donc assez encombrant mais a par cela super : la lumière démarrait doucement 30 min avant l’heure du réveil et son intensifiait augmentait progressivement jusqu’à celle qu’on avait réglé et ensuite l’alarme sonore choisie se déclenchait : radio, bip, bruit d’oiseau ou de rivière. Si tu as la place sur la table de chevet je recommande ++ !

  10. Laurence Mottet says:

    Bonjour Mélanie, déjà merci pour cet article, parfaitement lisible, même sur tel, et qui effectivement
    me parle. J’ai beaucoup de mal à suivre les comptes sur insta bien que ceux que je suis une 15ene soit hypers intéressants… Enfin pour moi. Ce qui est difficile dans ce réseau c’est que les postes contiennent de plus en plus d’ecrit et sont pour le coup illisibles , sans parler des couleurs et de l’écriture choisies. La surenchère de post et de repost est particulièrement désagréable. J’ai personnellement fait le choix de limiter les comptes à 15 max et je désabonne régulièrement quand je vois que ça tourne en rond. Pour les comptes principaux je suis aussi abonnée au blog et à la new et c’est vraiment ce format que je préfère ! Pourquoi et bien parce qu’on peut retrouver l’article…. Oui je sais on peut enregistrer insta… Pfff mais alors quel B…. Pour retrouver le post. Alors ravie de te”re”trouver de façon plus récurrente sur ton blog.

    1. Bonjour Laurence,

      Ah ça oui, lire X textes écrits en tout petits, je ne serais pas surprise que les réseaux nouent des partenariats avec des opticiens tiens !
      Quand aux guides et à l’enregistrement de posts, j’ai laissé tomber aussi. je préfère la barre favori de mon ordinateur, bien plus lisible pour moi.

  11. Arlette says:

    Bonjour Mélanie,
    Tout à fait d’accord avec la pertinence de cet article et des commentaires. Etant une vraie “empotée” d’internet, je regarde insta 8mn par jour, et facebook pareil!!, en fait je survole ne sachant pas faire autre chose. Par contre les blogs, je lis, j’apprécie, j’en aime la lecture. Bravo pour lire autant de livres en 1 mois.
    Je te souhaite une belle d’année ainsi qu’à tous et toutes tes lectrices

    1. Bonjour Arlette,

      je n’ai pas grand mérite pour les livres, je lis naturellement vite et la lecture est indissociable de mon quotidien depuis toute petite. Cela a toujours été, et reste toujours d’ailleurs, mon moyen d’évasion favori !
      Je te souhaite aussi une excellente année, et que celle-ci se finisse dans la gourmandise !
      Mélanie

  12. Mathilde says:

    Bonjour Mélanie,
    Merci pour cet article très intéressant. Votre réflexion fait travailler la mienne bien que je sois non-professionnelle. J ai découvert instagram il y a 2 ans et l utilisation est de plus en plus prenante mais pas forcément qualitative. J ai eu plaisir à lire un vrai article, avec du contenu.
    Et pour le réveil : j en avais pris un chez Nature et Découverte. Il reproduit un peu avant l heure de la sonnerie la lumière ” naturelle” au fur et à mesure avec plus d intensité. Puis en guise de réveil les oiseaux se mettent à chanter, où alors l océan vient vous réveiller avec le bruit des vagues..

    Au plaisir de continuer à vous lire
    Et en mars aussi !
    Mathilde

    1. Bonjour Mathilde,

      Mais oui, ! Je n’avais pas pensé à Natures et Découvertes, ils doivent bien avoir ça ! Quel bonheur de se réveiller avec le bruit des vagues. Vous me partageriez votre référence ?
      Merci !
      Mélanie

  13. Fanny G. says:

    Bonjour Mélanie,
    Merci pour cette article (pas si long que ça je trouve). Je suis une adepte des blogs, bien qu’ils se fassent rare alors je suis ravie de savoir que tu vas davantage l’investir.
    Je trouve IG génial dans le sens où j’ai pu apprendre énormément et de manière “rapide” sur pleins de sujets différents. Néanmoins je mesure que ce temps “investi” de manière utile pour ma curiosité et ma soif d’apprendre, est souvent et de plus en plus parasité par du temps vide de sens et d’intérêt. Je me rends compte à quel point je peux parfois passer du temps d’un compte à l’autre par voyeurisme, envie ou autres sans que ça m’apporte quelque chose à par combler les vides.
    Tes envies pour 2022 m’inspirent et je pense que je vais me poser et réfléchir aussi à ce sujet.
    J’ai en tout cas très hâte de voir ce que tu vas proposer. A travers les webzines que j’attends avec impatience (parce que globalement à la majorité je n’aime pas du tout les vidéos, je n’y suis pas du tout attentive) et les articles/partages/échanges ici.
    A très vite.

    1. Bonjour fanny,
      J’ai aussi énormément appris sur Instagram, j’ai fait de très belles rencontres et certaines personnes sont même devenues des amies. Loin de moi de mettre de côté ces bons côtés et l’accès à l’information décomplexée, celle sur laquelle on ne serait pas forcément tombée en dehors de ces plateformes est un plus.
      Mais c’est vrai que le voyeurisme explique nombre de vidéos dont les vues battent tous les records alors que je contenu en lui même n’est pas extraordinaire.

      J’espère que ta réflexion fera émerger de chouettes envies !
      Belle fin d’année,
      Mélanie

  14. Bravo pour cet article passionné et passionnant, Mélanie !!!

    Je suis heureuse que mes recommandations de lecture inspirent autant de monde à se questionner sur leur usage des réseaux sociaux et t’aient été utiles à toi aussi ! J’ai l’impression d’avoir “arrosé l’arroseur” en dénonçant l’usage des RS sur les RS et j’avoue que c’est très satisfaisant (et un peu schizophrénant aussi, oui j’invente des mots, j’ai droit, je suis prof de français 😉

    Ici ma réflexion se prolonge et s’affine (punaise, j’avais écrit “s’affiche”, le lapsus de folie 😉 : merci CAL NEWPORT !

    D’ailleurs je suis en train de créer des formations pour apprendre à décrocher des RS. Ici j’utilise juste IG. J’ai lu Newport à temps : je me sentais mal mais je pensais que pour propulser mon travail et gagner ma vie en tant que créatrice de contenu, il me faudrait me résigner à me mettre sur Twitter ou Tiktok que je n’ai jamais eus… QUE NENNI !!!

    Pour le moment, je reste sur IG (uniquement) et avec les règles strictes et les créneaux que je me suis fixés, ça roule pour le moment. Mais je pense aussi à reprendre un blog (j’en ai tenu un pendant 9 ans et j’ai arrêté faute de temps (IEF power) à la naissance de ma dernière en 2016).

    J’ai un compte FB en automatique relié à IG mais je n’ai pas l’application FB ni Messenger et j’y ai d’ailleurs programmé un message automatique expliquant que mon FB n’était qu’un repartage et que cette messagerie ne serait jamais consultée ; et je m’y suis toujours tenue depuis le jour où j’ai pris cette décision suite à ma lecture du livre “Votre temps est infini” de Fabien Olicard il y a plus d’un an. Tu l’as lu ? Très chouette aussi !

    Bon, je m’étale mais vraiment que j’aimerais approfondir le sujet et débattre avec toi, tout en mangeant des chips striées et en buvant l’apéro ensemble (whisky pour toi, je sais, moi ce sera une blonde ambrée, merci 😉 !!!

    Je t’embrasse, heureusement les gestes barrières ne sont pas (encore) de mises ici !!!

    Charlotte

    PS : à quand le pique-nique végano-bobo-breton près de chez moi ? Au passage, tu sais que je suis en train de plancher sur du cyclotourisme en famille : j’ai dans l’idée d’aller jusque chez toi pour te faire un coucou EN VRAI !!!

    1. PS : pour continuer dans l’idée de “l’arroseur arrosé”, sachant que tu ne publies plus pour le moment sur IG, je viens de repartager sur le mien le lien de cet article 😉 PS : par contre, comment c’est qu’on se contacte maintenant ?!?

    2. Hello Charlotte,

      Mais quelle plaisir de te lire ici ! Et oui, je dois te remercier pour les recommandations de ces ouvrages qui m’ont aidés à poser des mots sur une réflexion entamée il y a des mois. J’aime beaucoup ta remarque : il est clair que devoir s’abonner à plus de réseaux pour apprendre aux autres à s’en décrocher aurait eu quelque chose de profondément ironique.

      Je me note ta recommandation du livre de Fabien Olicard, non je ne connais pas ! D’ailleurs, je ne regarde même plus les rayons de livre de développement personnel, c’est pire que la cuisine ça dégueule de partout et les 3/4 sont inintéressants ou des redites de redites.

      Et je te mets une blonde au frais et des chips au placard héhé ! Et bien sur que je t’accueillerai avec plaisir ainsi que ta famille si tu pédales jusque là-haut !

      Et pour le contact, j’ai un mail tu sais sur le blog, je lis tout ! Merci beaucoup pour le repartage, c’est super sympa ! (Peut-être que je vais faire ça, soudoyer des gens pour partager mes articles sans mettre les pieds sur les réseaux ^^)

      Plein de bises,
      Mélanie

  15. plumette says:

    Hello Mélanie,

    Que de belles idées à mettre en place pour 2022! Je suis admirative, tu m’inspires. J’adore la lecture et j’ai pris bcp de plaisir à lire (jusqu’au bout 😉 ) cet article, ta plume est très agréable. Perso, je n’ai ni Facebook, ni Instagram, ni rien du tout en fait… et oui oui, je me porte très bien ! A bientôt.

  16. aelys says:

    Eh bien moi je fais plutôt partie de la team frustrée par ta quasi désertion d’Instagram, même si je comprends complètement la démarche.
    Insta est le seule RS que j’utilise, et encore à toute petite dose (disons 30 minutes par jour tout compris), je ne suis qu’une vingtaine de compte actif, et c’est un rythme qui me convient parfaitement. Du coup, quand toi et dans le même temps Marie de la Salade à tout désertent Instagram, je n’ai plus « ma dose » de légèreté et de communauté que je recherche sur Instagram.
    Enfin tout ceci n’est vraiment pas bien grave, et je continuerai à trouver du contenu ici bien sûr.

    1. Marie says:

      Hello, ici Marie 😁
      En tant que créatrice de contenu je peux te dire qu’il faut qu’on déserte au moins de temps en temps pour notre survie mentale!
      Je suis dans les mêmes réflexions que Mélanie et Charlotte depuis l’année dernière et même si je n’ai pas pris de décision aussi “radicale” que Mélanie, mon usage et ma production de contenu ont changé !
      Moi aussi je suis de la team qui a connu les blogs avant les RS et qui se dit qu’il y a une couille (vegan) dans le potage avec tout ça!

      Mélanie, c’est clair que tu manques sur Insta, mais je me ferai un plaisir de lire tes articles de blog!

      1. Coucou chère Marie,

        Et bien oui, je crois que ces périodes sont nécessaires pour entretenir notre réflexion et notre créativité !
        Alors je ne compte pas quitter Instagram, mais cette pause jusqu’à fin janvier sera fort agréable pour poser des idées, et réfléchir à ce que je veux vraiment faire là-bas.

        D’ailleurs, j’adore recevoir des salves d’articles “tiens, Marie s’est dit qu’il fallait mettre à jour le blog héhé !”. Continue, j’adore et je les lis tous. Et aussi ta newsletter qui me manque. J’aime tant ta réflexion et les lire sont un vrai plaisir pour moi.

        A très vite !
        Mélanie

    2. Coucou Aelys,

      Et bien c’est drôle car oui, ça me manque de ne pas créer de contenu léger, comme je pouvais le faire en vidéo à un moment donné et clairement, c’est une de mes grosses envies de cette année, “papoter” en légèreté et se marrer mais sans que ce soit des shot de 15 secondes de story. De vraies vidéos en mode 100% spontanée mais donc un temps dédié. J’espère que ça te plaira !

  17. Laurence says:

    Bravo, c’est courageux et pourtant nécessaire en effet ! Personnellement, je suis abonnée seulement à votre bloc.
    Je ne suis pas végétarienne mais plutôt fléxitarienne, car étant diabétique de type 2, je trouve que cette manière de s’alimenter privilegie trop les féculents, qu’en pensez-vous ? Y a-t-il un de vos e-book qui serait adapté au diabète ?
    Je vous remercie et vous souhaite de belles réussites pour 2022 !

    1. Bonjour Laurence,

      Effectivement, si on ne creuse pas un petit peu, on a vite fait de ne manger que des glucides entre les céréales et les légumineuse. C’est une des raisons qui fait que je favorise beaucoup le soja qui est très pauvre en glucides mais très riches en protéines et en bonnes graisse. Donc au final, mon alimentation est raisonnablement riche en glucide.

      Concernant l’alimentation à Index glycémique bas, oui j’ai écrit un livre/ebook sur le sujet que vous trouverez ici : https://leculdepoule.co/boutique/vegan-et-ig-bas-ebook/

      Belle fin d’année !
      Mélanie

  18. Aurelie Godard says:

    Bonjour
    Merci de cet article
    Ça fait du bien de retrouver les articles de blogs. Bien longs, bien construits, bien écrits!
    Et pour le réveil, je te conseille les modèles qui te réveille avec la lumière. C’est top!

  19. Anne-Lise says:

    Merci Mélanie pour cet article.
    J’ai moi même pris la décision de faire une detox digitale / j’ai desinstallé fb, ig… et candy crush haaaan /pendant ces vacances entre Noël et la nouvelle année, et qui sait un peu plus… Je trouve super tes projets pour 2022! Se consacrer du temps à soi, pour soi, face à soi et non face à un téléphone est devenu un vrai challenge par les temps qui courent !
    Je profite de ce commentaire pour te dire que j’apprécie beaucoup ton blog, qui est un des rares où je vais de façon si récurrente, et ta chaîne. Et je lis bien ta newsletter pour voir si justement je n’ai pas loupé un article. Le slow contenu n’est pas mort !
    Je te souhaite du succès dans tous tes projets, à bientôt !

    1. Bonjour,

      C’est vrai que c’est chouette de se lancer des défis. Après, je suis quelqu’un de très solitaire donc me retrouver seule avec moi-même ne me fais jamais peur, mais je sais qu’aujourd’hui c’est denrée rare et on a vite fait de dégainer le téléphone pour combler les trous.
      Vive le slow contenu !

  20. Estelle says:

    Bonjour Mélanie 🙂
    Merci pour cet article très instructif. J’adore te lire sur le blog, c’est un plaisir de s’y retrouver. Et pour le montrer, j’apprends à commenter, ce que je ne faisais jamais avant cette année (peur de déranger, de n’avoir rien à dire d’intéressant,…).

    Je te rejoins un peu dans ta réfléxion. J’ai fort diminué le nombre de comptes que je suis (et j’aimerai diminuer encore!). En réalité, je ne suis assidument qu’une vingtaine de compte je crois… Alors j’essaie de diminuer la liste! Mais oui, c’est vraiment la peur de perdre une info, de rater LA recette… C’est fou quand même! (d’autant qu’entre les livres que j’ai , ton webzine et les légumiades et les blogs, on a déjà tellement de quoi faire).
    Vraiment les réseaux sociaux, pour moi, ajoute de la charge à la charge déjà existante.
    Surtout que, comme toi, j’ai énormément de centre d’intérêts divers! 🙂
    Cette année déjà j’ai bien diminué (j’ai pu lire 50 livres comme je me l’étais fixé!) et j’espère continuer à m’améliorer. C’est donc top de retrouver les blogs avec un contenu plus pérenne 🙂

    Je suis à la recherche également d’un bon réveil (qui ne rend pas le réveil encore plus difficile!).
    Je me réjouis de te lire plus souvent, d’apprendre de tes lectures, de lire tes supports et de te soutenir comme je le peux (je me réjouis d’ailleurs aussi d’en savoir un peu plus sur ton livre!).

    Je pense lire le livre dont tu parles dans l’article.
    Et cette prochaine année, j’aimerai aussi me concentrer sur mes envies pro. Je ne travaille pas dans mon secteur de prédilection (mon diplôme). Et ça me manque chaque jour. D’autant que je suis passionnée à la base par ce que j’ai étudié. J’aimerai vraiment trouver une manière de me ré-orienter (mais vers mon métier de base, par vers un nouveau métier) et si un jour j’y arrive, j’aimerai que ce soit loin des réseaux sociaux (loin donc de tout ce qui se fait aujourd’hui). Bref tu parles d’un coaching par rapport à cela et je me dis qu’en fait, puisque je n’y arrive pas seule, c’est peut-être de cela dont j’ai besoin.

    Je pourrai continuer longtemps, mais je vais m’arrêter ici.
    Merci de nous faire part de tes réflexions.
    Belle journée,
    Estelle

    1. Bonjour Estelle,

      Alors déjà, un commentaire ne me dérange jamais. Mais je te rejoins sur le fait que, si on a rien à dire, rien ne sert de se forcer. D’ailleurs je l’applique tellement dans la vie qu’on croit souvent que je m’ennuie ou que je fais la tête, mais non. Je déteste parler pour dire du vide. Le silence m’est confortable.

      Concernant ta crainte de rater, je crois qu’on l’a toute quand on est hyper connnectée, mais après quelques jours, ce sentiment d’urgence fort désagréable par ailleurs disparait? On a tout ce qu’il faut et si vraiment il y a une recette fabuleusement extraordinaire qui change nos vies, on finira par la connaitre !

      Bravo pour tes 50 livres, je trouve que c’est tellement satisfaisant de s’enrichir de cette façon !

      Je te souhaite vraiment de trouver ta voie, c’est un chemin tellement long et sinueux mais si on ne fait pas le premier pas un jour, on va s’en mordre les doigts.

      Belle fin d’année,
      Mélanie

  21. cavu says:

    et ben super article! je me felicite de m être abonnée au magazine pour une année ! j ai toujours apprécié ton boulot parceque justement le gros de l info est sur le blog. instagram est chronophage aussi pour les utilisateurs du coup j ai décidé de partir mais ça m embêtais un peu de pas avoir des infos de certains comptes super que j aimais bcp! bravo pour ces saines resolutions et vive la vie en slow digital !

    1. Coucou,

      Après si tu sais que certaines personnes ne sont que sur Instagram, rien ne sert de les supprimer, je pense que tout est dans l’équilibre 🙂 Je ne compte pas supprimer le mien et j’y reviendrais, mais plus modérément.

      Le slow digital est l’avenir, même si nous prenons le chemin opposé…!

  22. Bonjour Mélanie, je partage tout à fait ce que tu écris.
    Je suis née et j’ai grandie sans internet, j’ai eu mon premier téléphone portable à 21ans, j’ai connu le Minitel… Quand internet a débarqué dans ma vie c’était pour faire des recherches, puis il y a eu les forums, j’adore ce système (mais il n’est quasiment plus utilisé) et les blogs, que je trouve 10000 fois mieux que Facebook ou Instagram ou j’essaie de ne pas perdre mon temps mais que je consute quand même pour ne pas me sentir “larguée” .
    Je suis de la vielle génération te dirais mes filles… mais ça me va bien 😊

    1. Bonjour Sonia,

      Ohlala le minitel ! J’y ai fait mes demandes d’études dessus, de bourses, mes recherches de logement, quel claque de s’en souvenir^^. J’ai aussi très bien connu les forums qui ont été d’un soutien incroyable pendant mes études, une telle communauté c’était génial. Je te rassure, je suis aussi de la vielle école héhé.

  23. Brault says:

    Bonjour Mélanie,
    Merci pour cet article, qui m’interpelle et me remet en question. J’avais pris du large avec Instagram et puis j’ai replongé les 2 pieds dedans. J’avoue je suis addict, je vais me reprendre, et faire un gros tri et arrêter de scotcher sur les réels. Tu vas me dire que tu n’es pas ma mère et que tu n’es pas là pour me dire ce que je dois faire , c’est un fait , mais ça fait du bien de se remettre en question… merci pour ton travail, je suis toujours autant fan de tes recettes, ton hachis et ta tajine étaient sur la table pour les fêtes. Merci merci merci

    1. Coucou,

      Je crois que les “détox numériques” ne servent pas à grand chose sur le long terme, clairement. Il faut vraiment une réflexion de fond sur ce que l’on en attend de ces technologies et cultiver en parallèle des centres d’intérêts qui ne les utilise pas systématiquement.

      Je suis heureuse de lire que ces recettes ont orné ta table, j’espère qu’elles ont plu !

  24. Hélène says:

    Bonjour Mélanie.
    Merci pour ce bel article. Il me semble que nous sommes nombreux.ses à ressentir ce besoin de ralentir y compris sur les RS…
    Quand je vois ma liste de “à regarder plus tard”, elle me donne le tournis. J’ai aussi plein de mails avec de bonnes recettes de cuisine que je ne prend pas le temps de faire mais que je garde au cas où, alors qu’il me faudrait simplement aller les chercher sur les blogs (d’ailleurs à Noël, j’ai fait tes pst sauce satay et même si je me suis bien ratée sur la sauce, c’était très bon ;))…
    L’année va commencer sous le signe du tri des rs et des mails et sur une autre manière de consommer du contenu, en l’attachant à prendre du temps à commenter au lieu d’appuyer simplement sur un bouton.
    Et également à supprimer des comptes qui n’apportent que du négatif (j’ai d’ailleurs commencé en ajoutant dans mon fil insta des comptes d’illustration dont la beauté des images m’invitent au voyage).
    Vive 2022 et sa lenteur ! Je me permets : je t’embrasse.
    PS : vivement le pique-nique en bretagne je suis en Loire-Atlantique donc pas très très loin !
    Belle journée à toi

    1. Bonjour Hélène,

      C’est le problème des listes, on passe plus de temps à les agrandir qu’à rayer des items dessus !
      Depuis un an je trie très souvent mes boites mails aussi, c’est très satisfaisant. Et j’ai également viré tous les comptes qui m’apportaient du malaise, de la culpabilité.
      Et bien sur que la Loire Atlantique est acceptée héhé !

      Plein de bises et très bonne fin de semaine !
      Mélanie

  25. Manon says:

    Bonjour Mélanie, très bel article, pour moi qui ne lie que très peu je le trouve facile à lire même sur téléphone alors c’est vraiment chouette !
    Hâte de voir l’évolution !
    Très belle année à toi ☺️ Triste de ne pas être de Bretagne pour les futurs pique nique ahah

    1. Bonjour Manon,
      Merci pour ce retour ! On a beaucoup travaillé à l’accessibilité avec Lætitia qui gère toute la technique du site alors c’est chouette de lire que ça fonctionne.
      Très belle année à toi aussi !
      Mélanie

  26. Bonjour,
    J’aime beaucoup ton analyse et ton cheminement et la façon de le restituer. Et heureuse de m’être enfin abonnée pour un an.
    J’espère donc bien avancé vers une alimentation plus végetale vraiment ! (on a ete élevé mon mari et moi au stek de cheval cru !)
    Ce qui est amusant est que “revenir à mon blogs” est ce que j’ai écris sur le mien avant hier (je blogue depuis 2006 avec un blog de partage d’ami-e-s et un blog de “cuisine” que j’ai laissés – ils sont toujours en ligne) pour le même nom de blog-partage d’ami-e-s avec des pieces ( cuisine pour les recette, atelier pour couture..) . Depuis quelques temps, je surveille mon temps passé sur IG et j’ai diminué (trop pour le coup) mon temps sur ordi – donc laissé en 2021 mon blog silencieux.
    Merci pour ce partage claire net et précis ! Comme toujours
    Isabelle Miaou

    1. Bonjour Isabelle,

      J’ai aussi été élevé au steak de cheval donc tout est possible tu vois !
      Après, si ça ne t’a pas manqué de bloguer, c’est que tu trouves de la satisfaction ailleurs et c’est très bien aussi !
      Belle fin d’année 🙂
      Mélanie

  27. Ana says:

    Bonjour,
    Très bel article, plein de vérités. Concernant le réveil, tu nous partageras si tu trouves ? 😉
    Je passe énormément de temps sur Instagram le soir, dans mon lit. Autant dire que le matin, le réveil n’est pas évident 😢
    J’attends avec impatiente le prochain numéro de “coup de fouet” 🤤
    Bonne journée

    1. Bonjour Ana,

      depuis que j’ai supprimé ce sessions du soir, je dors tellement mieux et surtout, je lis bien plus !
      C’est un énième réflexe dont il faut se défaire oui 🙂
      J’espère que le numéro te plaira, on s’est tellement régalé avec !
      Bonne fin de semaine,
      Mélanie

  28. Pepey Sarah says:

    Très intéressant cette remise à plat de la place des RS! en effet, ceux qui oublient toutes la journée doivent y passer un temps fou, au détriment de tout le reste, et que c’est peu intéressant pour les utilisateurs…J’espère t’y revoir sporadiquement mais toujours avec intelligence et pertinence !

  29. TIC tics says:

    Merci pour ce long article et tes réflexions intéressantes; je me suis désabonnée de ton compte insta depuis qq mois, mais j’ai gardé avec plaisir la niouseletter. !
    Comme tu le dis, m^me en tant que lectrice sans vocation professionnelle, je trouvais bien trop chronophage et qq fois indécent d’entrer dans ta vie au delà de l’intérêt premier que j’ai à te suivre. Ton humour et ta cuisine !
    En tant que lectrice, je n’avais pas envie de cautionner un système qui ne me convient pas outre mesure.

    Bravo pour tes choix et réflexions, puisses tu ouvrir la voix pour que ces réseaux restent à leur place dans nos vies !
    Au plaisir de te lire toujours ! Belle année !

    1. Bonjour,

      Merci pour ton message. J’avoue être un peu surprise par contre, car j’ai toujours veillé à ne jamais partager ma vie privée, la barrière à toujours été claire pour moi. Comme quoi, la situation peut sembler différente selon nos points de vue !

      Je te souhaite une belle fin d’année !
      Mélanie

      1. TIC tics says:

        Oui c’est vrai, pour ta vie très privée. Sur certaines autres situations qui te met en scène, comme tu le dis bien, nos jugements de valeur sont différents, lol et tant mieux ! ça permet la diversité !
        Continue comme ça, tant est que tu es besoin de mon avis ! lol
        Belle fin d’année aussi !

  30. Coucou Mélanie,
    Ouiii à plus de contenu « slow » ! Je ne me suis jamais sentie à l’aise avec l’impulsivité et la grande vitesse des réseaux sociaux. Mais je comprends qu’il faille un équilibre quand on en a besoin pour son activité professionnelle.
    Bravo pour cet article et pour tes défis 2022 ! Je ne sais pas si tu aimes, mais la série Downtown Abbey reprend en mars (mon mari est fan, perso je n’ai jamais regardé de série)
    Grosses bises

    1. Coucou Sandrine,

      Oui, vive le “slow” ! IL est dur à trouver mais si on ne se l’impose pas soi-même, dans notre société, personne ne le fera à notre place.
      Je connais Dowtown Abbey qui est une magnifique série anglaise oui, je n’ai pas vue la fin par contre, je regarde très peu la télévision, préférant la lecture le soir !
      Bisous et bonne fin d’année !

  31. Lenaig says:

    C’est une réflexion très intéressante. Comme vous j’ai connu internet et le téléphone portable en étant jeune adulte, et je trouve qu’internet en général est vite chronophage. J’ai découvert instagram en début d’année pour suivre quelques comptes, et très vite j’ai compris que ce réseau était encore plus chronophage que facebook ou le net en général. Je me suis sentie submergée par le nombre de stories alors que je suivais à peine 10 comptes…Mais quand un seul compte fait déjà 2h de sotrie par jour, on ne peut plus suivre. Finalement, ça a été une chance, car j’ai pu tout de suite trier, sélectionner les comptes à suivre, et la façon de les suivre. En tant que simple utilisateur, manquer 2 ou 3 stories et quelques postes n’est pas grave.
    Finalement, en essayant de gérer tout de suite mon usage d’instagram pour ne pas être noyée, j’ai aussi revu l’ensemble de mon temps sur internet. J’ai retrouvé un temps de lecture que j’avais perdu, et de pouvoir concilier lecture et travaux manuels, bref, être plus ancrée dans le réel.

  32. Bolk says:

    Super intéressant pour se poser les bonnes questions sur son utilisation des réseaux sociaux. Je considère la mienne comme excessive et addictive particulièrement sur Instagram même si je suis peu de comptes en dehors des proches. Je vois ça comme une façon de se distraire qui ne demande pas “d’effort” (on peut être très passif en “consommant” des contenus), contrairement à d’autres activités qui vont demander un effort, même léger (lecture, podcast, cuisine, jardinage même si ça nous distrait).

    1. Bonjour,

      Oui effectivement, on a tendance (et c’est prouvé) à céder bien plus aisément à la facilité passive qui ne nous apporte rien à moyen terme, qu’à un effort, même moindre qui pourtant pourrais nous remplir bien davantage.

  33. Lucile says:

    Ah, ah, tu m’as bien fait rire avec ton “je me roule des pelles mentalement” xD Blague à part, je comprends tout à fait ton point de vue, car quand internet est ton outil de travail, les réseaux sociaux sont beaucoup trop chronophages (moi je ne poste que pour le plaisir et j’ai un travail-passion çà côté, ce qui fait que dès qu’il y a du mouvement dans ma vie, je lâche car pas le temps !). J’étais une lectrice de blog assidue avant, alors peut-être que tu vas m’y faire remettre 🙂 Au départ, je suis allée sur instagram justement parce que ma bloggeuse préférée (Natasha de Echosverts), s’était mise à ce réseau et j’étais curieuse de voir son contenu plus proche, plus spontané. Mais les algorithmes sont fous !!
    J’avoue que je suis abonnée à ta newsletter, mais souvent je ne lis pas les mails car c’est ma boîte pro (la seule que je lis) et j’ai du mal à traiter mes mails (48 non lus actuellement, outche). Mais si tu désertes instagram, je ferai un effort car, l’expérience le prouve, je viens de passer beaucoup plus de temps à lire cet article et à le commenter qu’à juste regarder une story sur instagram, story que j’aurais oubliée en 10 secondes ! Et avec une attention soutenue 😉
    PS : moi aussi je cherche un réveil qui me donne pas envie de hurler dès le matin ! Pas évident !!

    1. Hello Lucile,

      A priori il faut se tourner du côté de la luminothérapie et des “réveils-aube” !

      Et oui, les algorithmes sont fous. Heureusement que Natasha continue elle aussi d’alimenter son blog de façon régulière, c’est un tel plaisir de la lire !

  34. Manuella says:

    Merci Mélanie pour ce partage. Hyper intéressant et très d’actualité pour ma part qui suis en train de prendre conscience du temps énorme perdu ici et là à regarder les dernières stories, post insta, réels… A avoir le cerveau qui mouline au ralenti à force de se noyer dans ce flot d’info perpétuel. Aujourd’hui c’est un tournant professionnel pour mon entreprise. Je recommence à zéro, une entreprise beaucoup plus tournée vers le monde réel, les partages, les rencontres, des ateliers en presentiel… Bref moins de réseaux pour une vie plus en conscience 🌱

  35. Cile says:

    Bonjour !
    Réflexions très intéressantes !
    Je viens ici par la newsletter, je trouve ça très pratique, j’ouvre le mail uniquement lorsque je sais que j’aurais le temps pour lire les articles ensuite. Instagram je me rends compte en réfléchissant à vos mots que c’est du rapide, ça ne m’amène jamais vers des articles de fonds que je conserve ou relis. Pourtant je passe plus de temps dessus que sur des blogs… Huhu, voilà un article qui fait réfléchir à mon propre comportement sur les réseaux. Je devrais me demander également ce que j’en attends.
    Bonne continuation !

    1. Bonjour,
      Je suis aussi abonnée à plusieurs newsletter dont je trouve le contenu plus slow, souvent enrichissant et que je lis quand je peux. Bien moins de pression et plus de satisfaction.
      Bonne fin d’année !

  36. Paola says:

    Pour le réveil, j’ai un réveil simulateur d’aube. Plus jamais je ne me réveille la tête dans le pâté ( de lentilles ! ) Je l’ai eu seconde main, c’est un modèle de chez Nature et Découverte.
    Très bonne idée que ces rencontres avec les Bretons !
    J’aime beaucoup ta réflexion sur le temps passe sur les réseaux. Je coupe mon téléphone bien plus tôt le soir et garde du temps pour la lecture. Ma passion première.

  37. Sylvie P says:

    Bonsoir Mélanie, je comprends ce que tu vis à travers les réseaux sociaux ayant des amies également entrepreneures. Je me détache des réseaux de plus en plus; j’ai ouvert une nouvelle page instagram (pour bientôt fermer l’autre ) où je partage mes peintures et où mes abonnements ont été divisés par 3. Je cible et j’apprécie beaucoup les créatrices/créateurs. je reviens sur mes activités (peinture, formations) je prends mon temps. Le confinement a aussi eu un impact important dans cette “accroche réseaux sociaux”. Mais c’est aussi grâce à Insta que j’ai découvert ce que tu fais, la patate que tu as et je me suis lancée dans tes recettes et e books ! Yes ! Alors suis complètement partante pour ce nouveau départ que tu nous as présenté. Je te suis 🙂 très belle fin d’année à toi, à te lire en 2022 !!! MERCI !

    1. Bonjour Sylvie,

      C’est aussi l’utilisation (personnelle) que j’ai finis par faire : aller voir des comptes qui m’amenaient du beau, de l’inspiration, de la détente. Mais finalement, je savoure assez de m’en être coupé et de me détendre avec mon jardin et mes bouquins. Ceci étant, mon père peint aussi et Facebook lui a amené beaucoup d’échanges très intéressants donc oui, bien utilisés, ce sont de très bons outils !
      Merci pour tes gentils mots et très bonne fin d’année !
      Mélanie

  38. Raphaëlle says:

    Bonjour, j’adhère complètement à cette idée, je préfère les articles de blog qui restent et qu’on peut facilement retrouver, plutôt que ces éclairs sur instagram, qu’on a vu passer sans y penser. Et impossible de retrouver les bons, car noyés dans le reste on n’y a pas prêté attention et ils sont oubliés…
    Est-ce parce que j’adore lire aussi ?
    En tout cas, que le succès soit dans tes projets 2022

    1. Bonjour Raphaëlle,

      Je pense aussi que si on aime les blogs c’est parce qu’on aime la lecture. C’est pour ça que je précise à la fin que ce n’est pas un jugement, je sais que des tas de gens n’aiment pas et que, du coup, l’écoute de podcasts ou le visionnage de vidéos de qualité est aussi un bon moyen de s’enrichir.
      Très bonne fin d’année !
      Mélanie

  39. Jenny says:

    Bonjour Mélanie !

    Un grand merci pour ce beau billet d’humeur 🙂 Nous devons être à peu près de la même génération — les joies du minitel pour les inscriptions à la fac et les premiers mails après 18 ans me rappellent quelque chose également ! — et ce texte fait complètement écho à mon ressenti… même si je ne suis pas créatrice de contenus ! Pour ma part, et comme le plupart des personnes ayant commenté, je préfère largement un billet de blog bien construit (comme toujours avec toi :-)) et je suis très souvent frustrée par les contenus des réseaux sociaux (sans même aborder la question de l’impact énergétique de ces petites choses pleines de vidéos)… La référence au livre de Cal Newport m’encourage d’autant plus à me pencher concrètement sur la question pour arrêter de perdre de l’énergie sur les RS alors qu’il y a tellement de livres captivants et riches à lire quand on prend le temps !

    J’en profite également pour te remercier pour toutes les bonnes recettes, réflexions intéressantes et chouettes conseils proposés ici. Ma prochaine tentative sera le brownies betteraves / framboises, avec la certitude qu’il fera le bonheur de mes collègues à la rentrée 🙂

    Comme certaines l’ont suggéré plus tôt, les réveils de Nature et Découvertes sont pas mal. Pour ma part, j’ai depuis plusieurs années le modèle assez simple, que j’utilise avec des piles pour qu’il ne soit pas lumineux la nuit, et qui propose des sonneries “nature” (attention aux éventuelles réactions des chats des alentours lors de la première utilisation de la sonnerie “chant d’oiseau” :-)).

    Belle fin d’année à toi, déconnectée au maximum des réseaux !

    1. Bonjour Jenny,

      Merci pour ce beau retour. Si tu as la possibilité de trouver ce livre, je ne peux que te le recommander.
      Je vais en reparler début janvier dans mon bilan lecture de décembre.

      Ce brownie est tellement bon, c’est surprenant de savoir qu’on y a mis un légume comme la betterave ! Tu m’en diras des nouvelles 🙂

      A très bientôt !

      Mélanie

  40. Kathy says:

    Bonjour Mélanie,
    Ton article m’a beaucoup intéressée car j’ai moi-même délaissé les réseaux sociaux depuis plusieurs années. Je postais des dessins humoristiques ou des aquarelles et je me suis rendu compte que petit à petit, j’étais devenue accro au nombre de cœurs que je recevais. Chaque fois que je mettais un dessin en ligne, je passais les heures suivantes à surveiller l’accueil qu’il recevait par mes followers. À force, je ne prenais plus plaisir à dessiner. Je ne le faisais plus que dans l’optique d’augmenter ma communauté. Quand j’y repense aujourd’hui, je trouve ça pathétique. Mais bon, je ne veux pas juger cette Moi d’avant. Elle avait juste succombé à ce système qui nous rend accro. J’en venais même à ne plus aimer un dessin qui n’aurait pas reçu beaucoup de likes. De plus, je trouvais que scroller sur Instagram ne me rendait pas heureuse. Même si l’on choisit les comptes que l’on suit, et donc le contenu que l’on reçoit, je trouve que ce système encourage la compétition de l’égo. On ne peut s’empêcher de se comparer aux autres. Du jour au lendemain j’en ai eu assez. J’ai supprimé mon compte Instagram et aussi Twitter sur lequel je trouvais que les échanges n’étaient pas du tout respectueux. Alors c’est sûr que contrairement à toi, je ne vis pas du contenu que je produis. Mais même si c’était mon but, cette mentalité des réseaux a mis un sacré coup de frein à ma carrière artistique car je n’ai plus voulu jouer ce jeu là. J’ai conscience qu’il faut les utiliser à bon escient mais mon cerveau addict ne parvient pas à trouver le juste milieu. Parfois je me dis que si je veux me faire connaître, je devrais m’y remettre mais j’ai peur de retomber dans l’engrenage. Alors pour répondre à tes questions, en tant qu’utilisatrice, j’adore recevoir et prendre le temps de lire les newsletters des personnes que j’ai choisi de suivre. J’aime ce temps plus long qu’un simple post. Et j’aime aussi les articles de blogs comme les tiens. Je lis tous tes contenus avec attention et ils me font du bien. J’ai choisi avec soin les gens qui entrent dans ma boîte mail et ça me convient. Je suis aussi des comptes YouTube et des podcasts. Mais je n’y vais que quand j’ai envie. Ce n’est pas une drogue. Les réseaux me prenaient bien trop de temps et je suis contente de l’avoir récupéré pour faire des choses qui comptes comme tu dis: lire, buller, rêvasser devant un paysage, appendre de nouvelles choses, cuisiner. Ça me nourrit beaucoup plus. Et j’ai l’impression de garder ma liberté de penser et non d’être formatée et obligée de suivre les idées de masse.
    Voilà c’est mon ressenti. Je te souhaite une belle journée. Dans l’attente d’un nouvel article aussi passionnant.
    Kathy

    1. Bonjour Kathy,

      Merci pour ce passionnant témoignage. La compétition de l’Ego, c’est tout à fait ça. Et c’est exactement ça qui m’a qui m’a fait stopper Youtube pendant des mois. Je savais n’être absolument pas douée pour filmer, à chaque fois j’étais vraiment mécontente que ce que je publiais et ça me bouffait. Alors que c’est nul je ne vis absolument pas de Youtube.

      Je m’y suis remise tout doucement avec la ferme décision de m’améliorer plutôt que de grogner dans mon coin et en me détachant vraiment de cette instinct de comparaison nocif.

      J’aime d’ailleurs beaucoup ta phrase “J’ai choisi avec soin les gens qui entrent dans ma boîte mail “. C’est tout à fait ça pour moi, être abonnée à un blog et/ou une newsletter. Tu choisir le qui, le quand. Tu es maîtresse non pas du contenu mais de la façon dont il vient à toi.

      En deux semaines de coupure, je vois déjà une telle différence dans mon bien-être psychologique, mon stress. Il faut arriver à trouver une juste utilisation.

      Merci encore pour ces échanges et très bonne fin de semaine !
      Mélanie

  41. Merci pour cet article Mélanie, qui rejoint un peu mon sentiment : pour ma part, j’ai beau soit disant faire partie de la génération Facebook, Instagram and co, je trouve les réseaux sociaux assez épuisants… Je regrette le temps des blogs (et celui d’Hellocoton !), où l’on pouvait lire de beaux et longs articles, les épingler, y revenir… je ne me retrouve pas dans la quête (ou plutôt) la course à la visibilité sur les RS, et Instagram en particulier, où il faut toujours plus publier, réagir, commenter (finalement, peu importe le contenu) pour “rester dans le coup” et se faire connaitre. Après avoir fait ce constat d’épuisement et de frustration, à mon humble niveau, j’ai décidé un peu comme toi de me recentrer sur ce qui me fait vraiment vibrer : la création de recettes et la photographie culinaire. Instagram doit rester un plaisir, pas de devenir un poids.
    En tout cas, pour ma part, je me réjouis que tu fasses plus d’articles sur le blog, que j’apprécie plus que les posts Instagram, qui se perdent dans mon flot “d’actualités”.
    Je te souhaite de bonnes fêtes de fin d’année, et à bientôt.

    1. Oh lala, Hellocoton, c’était sacrément pratique ça oui !
      Contente de lire que tu as trouvé un équilibre. Oui, Instagram doit rester un plaisir, ou un outil, mais pas un prolongement de nous !
      A très bientôt !
      Mélanie

  42. Sophie says:

    Bonjour Mélanie. Le bon sens, le cœur… Et le courage parlent… Merci! Pour tout… Et juste un conseil. Remplacez votre réveil par un simulateur d’aube. Ça coûte un peu cher mais ça change tout… 😁 Vous êtes réveillée doucement et progressivement par une lueur qui devient lumière puis par ce que vous voulez ! Le chant des oiseaux, le bruit des vagues ou de la pluie, une musique zen qui monte crescendo… Bon réveil bonne journée ! 😁

    1. Bonjour Sophie,

      ce sera mon prochain auto cadeau ce simulateur d’aube oui, je n’en lis que du bien ici !
      Le doux bruit des vagues, quelle merveilleuse façon de démarrer une journée.
      Bonne journée !
      Mélanie

      1. Sophie says:

        Oui, mais… Choisissez bien le bruit….je dors les fenêtres ouvertes l’été et le chant des oiseaux… Je ne l’entends pas ! 😉 et celui de la rivière ou de l’eau… Urgence pipi ! Réveil en courant ! 😁 Allez, bonne année ! Restez en bonne santé et appréciez chaque moment..😁 .

  43. Bonjour Mélanie !

    Merci pour cette article qui me parle beaucoup !

    Récemment j’ai fait un burn out des réseaux sociaux car je m’étais lancée le défi de publier tout les jours des contenus différents selon l’algorithme avec les hastages et tout et tout. Sauf que… au bout de quelques semaines j’ai perdu le goût de mon travail (je suis graphiste-illustratrice) et cela ce ressentait dans mes créations.

    J’ai arrêté de dessiner pendant plusieurs semaines et même aujourd’hui après deux mois d’arrêts sur les réseaux j’ai encore du mal à m’y remettre.

    Ce temps off réseaux m’a aussi donné à réfléchir à mes professions qui maintenant s’effectuent quasiment que sur ordinateur.

    Dessiner était un plaisir depuis toujours puis est devenu une corvée avec la pression des réseaux et du “il faut être productif pour briller”.

    J’espère retrouver le goût à mon travail et sinon je me réorienterais dans quelque chose de plus manuel sans réseaux ! 🙂

    Je te souhaite une bonne journée ! 😀

    Alice

    1. Bonjour,

      Je comprends que tu ais saturé, tous les jours c’est pas rien ! Et cette question de l’ego est importante pour arriver à prendre du recul. Briller en société se fait très souvent au détriment de la qualité du contenu, on en oublie pourquoi on fait ça. J’espère vraiment que tu retrouveras le goût du dessin oui !
      Bonne journée Alice,
      Mélanie

  44. Garance says:

    Insta quoi ?? Face de ?? Les réseaux sociaux n’ont jamais pris place dans ma vie, ayant bien assez à faire avec ma sérendipité naturelle dans la vie réelle et sur le web, les ToDo lists qui curieusement ont une fâcheuse tendance à s’allonger et non à se réduire malgré les choses faites … Et je n’ai jamais eu le sentiment de manquer quelque chose. Par ailleurs, “si c’est gratuit, c’est vous le produit” à quelques exceptions près (ton blog par ex Mélanie !) et je n’éprouve guère le besoin d’aider les GAFA en ce sens.
    Bref, énorme merci de continuer à proposer du contenu de grande qualité sur ton blog et via ton webzine que je peux consulter à mon rythme et pas à celui des “notifications”, sans beaucoup de vidéos (quelle perte de temps de regarder une minute de vidéo quand l’information relatée tient en 8 secondes de lecture … bon je lis vite, mais quand même) sauf celles qui apportent vraiment des informations sur des gestes techniques, savoirs-faires etc. qui seraient laborieux à retranscrire par écrit. Il faut certes que ce soit bien pensé et bien réalisé, mais j’ai appris comme ça à réparer des choses, utiliser certains outils, poser du carrelage …
    Et je me suis fait offrir pour la fin d’année un abonnement à ton webzine, contente de participer modestement à faire vivre quelqu’un qui fait le pari de la qualité, comme mon producteur de légumes ou mes vignerons. Ton blog a permis cette “rencontre” [mais je dis OUI au picnic si je passe dans le coin !], et j’en suis ravie ! D’autant que c’est plus facile de partager des recettes par ce biais, sans prosélytisme particulier, auprès de personnes pas forcément véganes mais sensibles à la réduction de la consommation de produits animaux, et intéressées tout simplement par de bonnes recettes.
    Allez, ceci écrit, zou, au jardin !
    Et merci encore à toi, belle année 2022 sous le signe du slow et plein de lectures au coin du feu ou dans un transat au jardin 😉

    1. Bonjour Garance,

      Merci pour ce franc parler qui fait du bien ! Je pense aussi qu’il faut réfléchir au contenu que l’on propose, qu’il soit en majorité pertinent, utile sur du long terme (comme les réparations, gestes techniques) mais aussi qu’il élève un peu, que ce soit comme la musique ou l’art, le cinéma. Le pur divertissement express tient toute la place aujourd’hui, aussitôt vu, aussitôt oublié. Quel dommage.
      Je suis vraiment contente de lire ton retour positif sur le webzine ! J’aime tellement ce format !

      Très bonne année à toi 🙂

  45. Garance says:

    Ah, et pour le réveil, sans investir, mettre un morceau que tu adores en sonnerie de réveil sur ton smartphone que tu auras pris soin de mettre en mode avion (ou ne pas déranger) avant de te coucher, c’est top et ça ne coûte rien. Tu peux même mettre un morceau différent en fonction de l’heure … quoi de mieux qu’une bonne samba pour sortir du lit à 7h du matin ? ;D

  46. Magali Turis says:

    Bonjour Mélanie,

    Et merci pour votre article, je me suis régalée à le lire, en prenant mon temps ( pas mal de temps, d’ailleurs, puisque j’ai tendance à revenir plusieurs fois sur des phrases qui m’interpellent en particulier et qui nourrissent ma réflexion !). D’ailleurs, elle rejoint totalement la vôtre.
    Votre article a toute sa place pour “accompagner” cette transition de la communication et de notre présence vers un fonctionnement plus approprié des RS.
    J’ai crée un compte Instagram en mars 2020, “poussée” par un coach qui m’assurait que sans Insta, point de salut pour le développement de mon “business”… Au secours.
    Direct après 3 publications sur une petite semaine, j’ai ressenti un stress comme jamais. Celui du genre hyper toxique et vicieux, qui me faisait d’ailleurs paniquer parce que non seulement je ne connaissais absolument aucun code de fonctionnement mais qu’en plus, j’étais tiraillée en permanence par cette injonction d’être présente et visible pour exister… Je n’étais pas du tout préparée à ce monde virtuel et énergivore. “Le miroir aux vanités”, comme le nomme le sociologue Christophe Assens dans son dernier livre “Les réseaux tous égo”.
    J’ai donc très vite déchanté. Je suis née en 1980, au siècle dernier donc !! et tout ce monde numérique m’est totalement inconnu. Depuis quelques années à peine, je découvre un tas de choses, je suis multi passionnée donc je trouve mon compte sur des blogs géniaux mais je n’arrive toujours pas à accepter d’intégrer dans ma vie trop de choses de celles des autres… en particulier sur Instagram où le florilège des égos en mal de reconnaissance m’est de plus en plus insupportable.
    Mais quand même, je suis tenace ! Alors j’ai crée un autre compte (oui, en plus d’être tenace je suis très paradoxale), en juillet 2020, en ayant un peu fouillé pour mieux savoir me débrouiller et mon ado de fille m’a un peu guidée (elle est très sporadique dans l’utilisation de ce réseau, merci !). J’avais découvert dans un article la communauté Bookstagram, ce qui correspondait (enfin!) à l’une de mes passions, la lecture. En partager certaines, génial !! Et j’ai plongé à pieds joints dans cet univers où les comptes dégorgent leur avis à un rythme insensé, généralement des gros comptes. J’étais à terre (oui, parce qu’en plus d’être tenace et paradoxale, je me sens très sensible et réceptive émotionnellement, pour un détail parfois qui ferait rire des personnes par son inexistence, alors que moi, je pleure). Bref. Un univers Bookstagram toxique à sa façon, avec les dernières sorties littéraires, of course, et des mises en scène de livres à tomber tellement elles sont belles.
    Mais, je ne suis pas photographe. Et je ne pourrais pas investir dans une déco pour magnifier ces lectures. Ni dans un smartphone dernier cri avec 3 objectifs. Ni dans des appli payantes.
    Et puis j’ai réalisé que ces comptes n’étaient autres que ceux de personnes influenceuses.
    Et j’ai très vite eu cette impression de faire pitié avec le mien. C’est dévastateur. Dévalorisant. Inhumain.
    Je suis bébé sur Instagram et pourtant, j’ai très vite senti que cet outil serait donc dévastateur pour moi.
    Et comme je reste persuadée que non, la souffrance n’est pas toujours nécessaire pour apprendre et grandir… elle indique qu’il y a une dissonance cognitive forte quelque part, et qu’il vaut sans doute mieux faire autrement.
    J’aime beaucoup votre article aussi parce que vous vous positionnez clairement. Je suis (très) en colère quand je lis ou regarde certaines stories (j’ai fait un méga tri récemment mais je n’ai pas terminé), de personnes qui expriment leur saturation de messages et avertissent que, débordées, elles ne répondront pas à tous, du coup. Parce que, bon désolé, mais il y a une vie en-dehors d’insta quand même…
    Bien. Mais ça me gène beaucoup. Ces personnes peuvent se permettre de dire ça parce que la plupart ont désormais une communauté suffisamment engagée et que ce ne sont pas quelques centaines de désabonnements qui “ruineront” leur travail ni leur visibilité. Je suis d’autant plus en colère quand je pense que, après tout, c’est quand même dommage de snober de manière arbitraire des personnes qui sont peut-être devenues des “clientes” et qui contribuent donc à les faire vivre en alimentant leur business.
    Ce n’est que mon avis. Mais ça me dépasse.
    J’adore lire et écrire (mon message est long!) et je continuerai de me régaler en vous lisant, parce que vous me faites rire aussi.
    Quant au “manque” laissé par votre absence ou votre ralentissement sur les réseaux, j’ai envie de dire que c’est le problème de chacun. Nous sommes adultes et si ce manque est trop vif, c’est probablement que cette souffrance nous appartient à nous, pour diverses raisons, pas à vous. Pas à celui ou celle qui déserte les réseaux et préfère vivre la vraie vie concrète, tout simplement.
    Belle et longue vie à votre blog, au webzine que je découvre et merci pour votre authenticité.
    Magali

    1. Bonjour Magali,

      Je vois bien à vos mots que votre sensibilité est effectivement mis à mal par les réseaux sociaux. Il est certain que selon les sujets, il faut être bien accrochée et avoir beaucoup de recul pour y faire face et ne pas se sentir nulle en permanence.
      Concernant les réponses aux messages, je ne peux donner ici que mon avis. Déjà je pense que ça dépend vraiment de la nature du compte, et aussi de la nature des messages. Personnellement, j’ai toujours répondu à toutes les questions. Mais les lâchés compulsifs de smileys, non.

      Oui, je privilégie mon temps sur le contenu que je partage et les échanges qui ont du sens. Répondre à des smileys, même par un smileys, c’est contre productif. Ensuite, de nombreuses personnes oublient que si elles envoient un message à une personne, de l’autre côté cette personne en reçoit des dizaines, si ce n’est des centaines par jour. De réponses qui existent déjà, des questions qui pourraient être posé sous les publications dédiées afin que les réponses puissent servir à tout le monde. Une messagerie n’est pas un déversoir, elle devrait être utilisée à bon escient, en prenant en compte que la personne derrière n’est pas un standard. Donc oui aux échanges, mais avec respect dans les deux sens du temps consacré. Si une personne prend le temps de bien formuler une question, bien sur que je réponds. Mais les “t’as une recette de*** stp ? ” sans même aller voir dans ma barre de recherche… Je ne suis pas un moteur de recherche, justement 🙂

      Je vous souhaite une très bonne journée !
      Mélanie

  47. Mots-Doux says:

    Chère Mélanie,

    Merci pour cet article que j’ai trouvé pertinent et enrichissant (comme d’habitude, mais ça doit te faire du bien de le lire !)Pour moi, il y aussi autre chose qui entre en ligne de compte et qui est le pistage des gafam sur nos faits, dits et gestes sur l’internet grâce à leurs applications devenus “nécessaires” à la vie sociale sur le net et à la publicité pro.
    Absolument toutes nos données, photos et textes sont utilisés par ces entreprises pour nous proposer toujours plus précisément et insidieusement des produits qui pourraient nous intéresser : les produits alimentaires que nous consommons, les marques que nous aimons, les lieux que nous avons ou voulons visiter etc. En plus de vendre aussi nos données personnelles (type adresse, combien de personnes dans notre foyer, données de santé etc).
    L’une des solutions pour moi est de me tourner de plus en plus vers des logiciels open source et des moteurs de recherches qui ne nous pistent pas pour effectuer des recherches.
    J’écris ça, et j’utilise encore une adresse gmail… Je fais les compromis que je peux !
    Un excellent documentaire Arte est à voir et revoir sur le sujet si tu as un moment : https://www.arte.tv/fr/videos/100750-000-A/disparaitre-sous-les-radars-des-algorithmes/
    Je suis face à ce dilemme d’utilisation des ces outils “sociaux” car je suis chanteuse professionnelle et le monde de la musique d’aujourd’hui nécessiterait que je m’expose dans des stories alléchantes, avec des photos parfaites et des extraits musicaux vendeurs.
    Or, et ce malgré tous les cours de marketing que j’ai eu en master de chant, je prends l’exact contrepied de ce système depuis 1 an et demi, date à laquelle j’ai supprimé mon compte facebook.Je me suis donc créée un site internet, et fait imprimer des cartes de visite (mon dieu ça existe encore ça ?! ;)) et bien qu’ayant un compte instagram, je n’ai encore rien publié dessus.
    Ce qui est contradictoire de mon côté, c’est que je sens qu’instagram serait le strict minimum à avoir comme exposition professionnelle sur le net, mais je ressens une telle injonction au contenu parfait que je me mets une pression de dingue à me demander ce qui serait approprié ce qui fait que je ne le fais pas. J’aimerais juste publier des photos de mon pain qui sort du four en fait et c’est tout ^^ Ou juste rien du tout et ça serait bien comme ça aussi. Mais pour l’image sociale et pro de l’artiste chanteuse, ce n’est pas top.

    Bref, tout ça pour dire que je trouve ce sujet extrêmement intéressant et de mon côté, je préfère mille fois recevoir une newsletter sympa et ensuite aller lire du contenu de qualité sur ton blog, que de passer par instagram (même si les postes y sont de qualité bien sûr !), c’est juste que moins j’y passe de temps, mieux va ma santé mentale.

    A très bientôt et surtout, mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année !

    Maud

    1. Bonjour Maud,

      Je crois que tout est dans une de tes phrases : on fait les compromis que l’on peut ! À ce jour et selon notre profession, les RS sont une des meilleurs façons de se faire connaître. C’est pas leur utilité qui est problématique, c’est l’usage qu’on en fait et surtout, ce qu’elles font volontairement de nous : des personnes aliénés. Oui, je me penche depuis peu sur cette question des logiciels open source aussi, je n’y connais pas grand chose mais j’essaie petit à petit de les intégrer. Comme les sondages via framaforms, de passer en recherche privée sur Firefox, etc…
      Tout un fonctionnement à revoir.

      Merci pour la suggestions du documentaire, je ne le connaissais pas et j’espère que ce sera plus intéressant que celui du Netflix “The Social dilemma” sur le sujet des réseaux sociaux. Il aurait pu être vraiment bien sans cette mise en scène dramatique à l’américaine…

      Merci pour cet échange et à très bientôt,
      Mélanie

  48. Lucie D says:

    Bonne année Mélanie et merci pour tout ce que tu partages avec nous.
    ça va me manquer de ne plus te voir sur Insta (et à mes enfants aussi : chaque fois qu’ils entendent une voix féminine sur mon téléphone ils accourent en demandant “C’est Mélanie?”) mais je comprends tout à fait tes raisons et je trouve super que tu ailles au bout de tes convictions.
    J’ai hâte d’en savoir plus sur ton livre papier.
    Je te souhaite, ainsi qu’à ta famille, le meilleur pour 2022

    1. Coucou Lucie,

      Tu pourras montrer les vidéos de YT à tes enfants 🙂
      Pour le moment c’est temporaire IG, j’ai beaucoup de choses à écrire et à lire alors je préfère couper et me consacrer au blog 🙂
      Je te souhaite aussi une très belle année !
      Mélanie

  49. Louise says:

    Merci pour ce partage. J’ai hâte de lire tes prochains articles et notamment tes bilans livresque.
    Je vais suivre avec intérêt tes recherches pour un chouette réveil, c’est une quête qui dure depuis longtemps de mon côté aussi.
    Je ne sais pas si tu comptes partager tes réflexions sur la finance éthique mais ça m’intéresse bien. J’ai une partie de mes épargne à la NEF, mais leur lien avec les milieu anthroposophique m’embête un peu. Après je me dis que c’est moins pire que les banques qui financent la déforestation et autres joyeusetés. C’est dur de trouver quelque chose d’idéal.

    1. Bonjour Louise,
      De ce que j’ai lu, concernant la NEF, ces liens étaient là à l’origine mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Et comparé à d’autres banques, je pense que les avantages sont clairs oui ! Cependant, la NEF ne propose encore aucun compte courant (le pro existant n’a pas de moyens de paiement à ce jour…), je ne connais pas de banques éthiques qui proposent de compte pro non plus, donc ça reste encore un juste milieu à trouver en fonction de ce qui est existant oui.
      Bonne journée !

      Mélanie

  50. Sabine M. says:

    Bonjour, j’ai “découvert” les RS plus en profondeur quand j’ai décidé de diminuer drastiquement ma consommation de viande. Je voulais trouver des recettes alléchantes qui me permettraient d’y prendre goût et de ne pas me décourager. J’y suis arrivée mais au bout d’une année, je suis déjà saturée de captures d’écran (produits à essayer, idées de repas, …). Du coup, comme beaucoup, je passe plus de temps à regarder et trier mes images qu’à cuisiner. Et puis, avec Instagram et le côté “regarde comme mes assiettes healthy sont belles” , on en oublie l’essentiel, le produit et les différentes manières de le cuisiner. Avec ça, mon objectif premier était de diminuer ma charge mentale au niveau des courses et de la préparation des repas et bien c’est raté car trop d’idées nuit aux idées. Less is more comme dit mon compagnon ! Mon objectif pour 2022, c’est de mieux m’organiser et pourquoi pas tenter le batch cooking. Pour ça, je vais commencer par revoir mon utilisation des RS qui finalement ne m’apportent pas ce à quoi j’aspire. Belle continuation pour les projets futurs !

    1. Bonjour Sabine,
      Oui je crois que beaucoup de personnes oublient pourquoi elles se sont mises aux RS, qui, sur le papier sont vraiment intéressants pour s’ouvrir et apprendre. Te fixer un objectif c’est très bien car tu peux ensuite choisir comment l’atteindre, et clairement passer plus de temps en cuisine (de façon intéressante j’entends), c’est mieux que de regarder les autres faire et de sentir nulle à côté !
      Bonne journée 🙂

  51. Cyrene says:

    Bonjour Mélanie; MERCI ! c’est L’ARTICLE dont j’ai besoin en ce moment! et je l’ai lu en entier d’un seul bloc! j’ai un projet de micro entreprise et la question d’être présente sur les réseaux sociaux m’angoissait un peu: aucune culture de face book , Instagram ou you tube …. J’ai très bien vécu jusqu’à 62 ans avec des réseaux tout court.
    je te souhaite une année 2022 remplie de beaucoup d’amour, d’amitié et de soutien et une belle réussite dans tes futurs projets!

    1. Bonjour,

      Contente que ça tombe à pic ! C’est vrai que selon les activités, ce sont quand même de très bons outils pour se faire connaître. Le tour est de bien réfléchir à leur usage avant de se lancer, ce que je fais en ce moment 🙂
      Bonne journée !
      Mélanie

  52. Maartje says:

    Hello Mélanie !
    Je te souhaite une année pleine de tofu, de brioche, de levers de soleil, d’épices et de chips.
    De partages, de rencontres et d’échanges.

    Merci pour cet article, un peu de nourriture cérébrale sur un temps un peu long, c’est excellent et permet de démarrer la journée avec du peps et l’esprit stimulé.
    Merci de partager autant de réflexions, en plus de tes recettes.
    Au plaisir de te lire !

  53. Amandine says:

    Bonjour Mélanie,

    Merci pour cet article qui fait tellement écho à ce que je ressens en ce moment !
    De retour de 5 jours en Auvergne avec les copains où nous avons passé notre temps à randonner, manger de bons petits plats et jouer aux jeux de société, j’ai besoin de garder cette esprit libre où nos téléphones sans réseaux nous ont laissés vivre le moment présent.
    Comme tu le dis si bien, les réseaux sociaux c’est la facilité à portée de main, un regard rapide et c’est 15min qui viennent de s’écouler. Des contenus intéressants il y en a beaucoup et j’avais déjà choisi de ne plus suivre de nouveaux comptes qui répondaient déjà à mes attentes (cuisine, art de vivre, aquarelle) mais c’est incessant.. Depuis, je me suis abonnée aux newsletters, je soutiens via leur abonnement et je limite drastiquement mon usage des RS, parce que mon temps est tellement plus précieux que de vivre par procuration celui des autres.

    Je te souhaite une belle année 2022, pleine de joies, de projets et de réalisations personnelles ! Au plaisir de te lire sur le blog et sur le webzine !

  54. irene.courtin says:

    Toujours aussi chouette de te lire ! Je dois dire que je suis bien contente de ne pas dépendre d’instagram pour une activité professionnelle, car bon sang c’est un peu l’enfer, d’être tributaire du moindre changement d’algorithme, de devoir suivre les nouveaux fonctionnements, qui s’enchainent les uns après les autres… L’augmentation des reels me donne le tourni aussi, et souvent je réalise que je n’y ai pas appris grand chose. Je ne jette pas la pierre, c’est un format qui permet d’interpeller un public plus large, de le rameuter vers d’autres contenus (mais avec un certain coût en temps et en énergie tout de même).
    J’applaudis très fort le renouveau des newsletter, des abonnements et j’espère des blogs. Ils vont revenir, j’y crois 😀

  55. Pauline says:

    Bonjour Mélanie,

    Je vois avec bonheur au nombre de commentaires que ta réflexion est partagée.
    Merci pour cet article à coeur ouvert, lu en une fois pour ma part.

    J’ai conscience d’être une résistante : je n’ai pas de smartphone. Malheureusement, je perds quand même mon temps sur instagram sur mon ordinateur. Je m’y suis mise pendant le premier confinement, en mars 2020. J’étais si fière d’avoir tenu jusque là, et finalement, j’ai plongé. Majoritairement pour y suivre mes bloggeuse/youtubeuses préférées (Natasha, Marion et toi). Avec moins de 100 abonnements, je limite un peu la casse et même si j’y ai appris des choses, découverts de personnes dignes d’intérêt (Vanessa alias Tata Délia), je pense que j’y ai surtout gagné beaucoup de temps perdu…

    Ta réflexion (et ta désertion d’instragram, avouons le héhé), me donnent envie de reprendre en main ma consommation de ce réseau social. Je trouve que l’idée de lister tout ce qu’on peut faire pendant le temps perdu dessus est très motivante. Affaire à suivre…

    Merci pour tes partages sur le blog.
    Belle journée !

  56. Louise S says:

    Bonjour Mélanie, bonne année ! As-tu trouvé un réveil satisfaisant ? Je voudrais également m’en acheter un et celui dont j’ai partagé le lien plus haut ne semble en fait pas terrible. Bonne journée.

  57. Svetlana says:

    Bonsoir Mélanie ! Mais quelle excellente idée 😀 J’ai quitté les RS en novembre aussi vu la place délirante que cela prenais dans ma vie, et je pensais tout à l’heure en regardant une de tes vidéos “oh snif, c’était bien de suivre les comptes Insta que j’aimais… comme le cul de poule !” et là, illumination, révélation, mais oui, tu as un blog ! Et premier article sur lequel je tombe : celui ci !

    Bon, c’est un signe, je ne replonge pas ! Merci de la piqure de rappel et merci pour le contenu riche et joyeux que tu partages, comme ta cuisine 🙂

    (Pour le réveil, la bombe atomique, c’est les réveils lumineux “simulateurs d’aube” : beau, doux… un réveil à faire passer les ambiances de méditation Petit bambou pour un concours de marteaux piqueurs. Si tu as l’occasion de tester… 😉 )

    Bonne soirée déconnectée et joyeuse !

  58. Bonsoir Mélanie, je me pose cette question effectivement depuis longtemps de quitter les réseaux sociaux. Mais pas facile quand on travaille dans le monde de l’image et pourtant ça me démange de quitter les RS de plus en plus. J’ai un blog pro et je pense plus alimenter celui-ci et me remettre à créer, que de perdre trop d’heures sur les RS de toutes sortes. Bon après j’ai eu de très bon contacts que je garderai de certains RS. En tout cas Merci pour cet article et ta réflexion sur le sujet. Belle soirée à toi

  59. ghesquiersdelphine74 says:

    Bonsoir Mélanie, j’ai découvert ton blog par hasard cette semaine en recherchant des recettes veganes ” faciles” pour commencer à intégrer des recettes dans mon quotidien et aussi attiré par le nom “cul de poule”..
    Je partage tes valeurs, j’apprécie ta franchise et ta bonne humeur. Un grand merci pour cette belle découverte, ta cuisine simple et inspirante m’a donné envie de cuisiner ! Je viens de te commander ton livre, j’ai hâte de le découvrir. Félicitations pour ce blog et ces beaux projets avec ou sans réseaux sociaux !

    1. Bonjour Delphine,

      Bienvenue dans mon univers ! Merci pour ton gentil mot et j’ai hâte de lire ton avis sur mon livre.
      Je suis certaine qu’il va t’aider pour trouver de l’inspiration au quotidien en cuisine 🙂

      À très bientôt !
      Mélanie

  60. SUPER article ! Je te rejoins totalement dessus. Je me suis mis en place des règles qui me conviennent parfaitement :
    * Les réseaux une fois par jour MAX et pas plus de 15 minutes et c’est parfait ! Je ne partage plus que quand j’en ai envie et j’utilise principalement youtube et le siteweb car je trouve que c’est ce qu’il y a de plus sain !
    Pour tiktok encore pas sûre, j’ai supprimé mon compte car même si je faisais beaucoup de vues, je ne sens pas du tout cette application…

  61. Marion says:

    Bonjour Mélanie !
    Je t’ai découvert il y a peu sur YouTube et j’ai ensuite regardé ton travail et tes partages sur le blog. Merci pour cet article long (j’adore, je suis pareille !) et profond. Se questionner sur le temps que l’on souhaite dédier à telle ou telle activité, notamment sur Internet, est à mon sens indispensable pour avoir “le contrôle” sur sa vie et pas se laisser porter par le courant, les habitudes, ou ce que font les autres !

    Pour ma part, je n’ai jamais été très réseaux sociaux. J’ai débuté dans l’entreprenariat en 2021 et j’ai décidé en 2022 d’essayer de partager du contenu sur les réseaux sociaux (youtube, instagram) pour m’aider à “développer mon activité” et “me faire connaître”. Le temps nécessaire pour comprendre le fonctionnement de ces programmes est énorme. À cela s’ajoute la préparation du contenu, mise en page ou montage des vidéos, écriture des descriptions, recherche des mots-clés, sous-titres, miniature, et un long etc. De plus, j’ai rapidement noté une tendance à me valoriser (ou non) en fonction du nombre de vues / likes, ce qui a fait sonner l’ALERTE ROUGE dans ma tête.
    Actuellement, j’utilise YouTube exclusivement sur mon ordinateur pour suivre des contenus d’intérêts (comme tes vidéos) ou des recherches sur des thèmes spécifiques. Concernant Instagram, je n’ai pas de compte personnel, mais un unique compte professionel que j’utilise sur mon téléphone (car c’est l’outil que j’utilise pour filmer et éditer). Toutefois, je ne consulte presque aucun contenu. J’ai programmé un temps maximum sur l’application de 7 minutes par jour et une seule ouverture par jour.

    Il y a quelques temps, j’ai lu le livre sur le minimalisme digital de Cal Newport (dont tu as parlé dans un article de partage de lectures) ainsi que le livre “Lâche ton téléphone” de Catherine Price. Je te recommande vraiment celui-ci, il y a une première partie réflexion puis une seconde partie “plan de détox digitale en 30 jours” avec des actions simples chaque jour.

    D’autre part, j’utilise depuis plusieurs mois deux applications incroyables :
    – une application d’écran d’accueil minimaliste (qui permet de remplacer les icones par le nom des applications, ce qui fait que l’application calculatrice devient aussi attrayante qu’instagram ou les mails. Il y a souvent un nombre limité d’applications à mettre sur l’écran d’accueil et l’idéal est de choisir des applications utiles. Pour ma part, j’ai sur mon écran d’accueil des applications essentielles et qui ne me volent pas de temps : méditation, yoga, calendrier et application d’organisation, calendrier menstruel)
    – une application de “blocage” d’applications (possibilité de bloquer certaines applications après un nombre d’ouverture ou de minutes ou à certains horaires. Pour ma part, de 21h00 à 9h00, presque toutes les applications sont bloquées. Je peux seulement utiliser celles de yoga, méditation, calendrier / organisation, et appels en cas d’urgence.)

    Je te remercie à nouveau pour tes partages et réflexions !
    Marion

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