Le soja est-il dangereux pour la santé ? Provoque-t-il des cancers ? Perturbe-t-il les hormones ? Hervé Berbille, ingénieur agroalimentaire et spécialiste du soja, répond sans détours à toutes vos questions et démonte les idées reçues avec des preuves scientifiques.
Pourquoi j’ai voulu interviewer un expert du soja
Le soja est l’ami numéro un des végétariens et des végétaliens.
Extrêmement riche en protéines, fer, magnésium, fibres, zinc, pauvre en glucides, très économique, sans OGM si français, qu’il soit bio ou non (la culture des organismes génétiquement modifiés -OGM- est interdite sur le sol français), c’est un aliment qui se présente sous des formes si multiples qu’il est difficile de s’en lasser. Protéines de soja, tofu, farine de soja, boisson végétale, crème végétale, tempeh, natto, miso… À partir de la seule fève de soja, on réalise une multitude de produits aussi variés en goûts qu’en textures.
Pourtant, cet aliment cristallise à lui tout seul un nombre incalculable de peurs qui ne sont en rien justifiées et pourtant relayées sans vergogne, aussi bien par les médias que par le corps médical. Une crainte qui m’a personnellement toujours parue hallucinante puisque les gens qui consomment des animaux consomment du soja ! C’est en effet l’aliment de nombreux animaux d’élevage.
J’ai eu la chance de participer à une conférence d’Hervé Berbille lors du Veggie World à Lyon et j’ai été tellement heureuse d’entendre enfin toutes ces informations sourcées et scientifiquement appuyées, que je n’ai pas hésité à l’interroger.
Qui est Hervé Berbille, notre expert
Hervé Berbille est ingénieur en agroalimentaire et ethno-pharmacologue. Sa carrière professionnelle l’a conduit à se spécialiser en nutrition infantile, et notamment la conception d’aliments destinés à cette population particulière. Ironie du sort, il a surtout été amené à formuler des laits infantiles à base de lait de vache, mais jamais à base de soja…
Mythe n°1 : “Le soja est toxique au-delà d’un certain seuil”
Ma question : Concernant la quantité de soja à consommer, y a-t-il un seuil quotidien ou hebdomadaire maximal à partir duquel le soja serait toxique ?
Réponse d’Hervé Berbille : Je vais répondre de façon très nette à cette question. Il n’existe aucun seuil de consommation à partir duquel le soja puisse présenter un quelconque risque pour la santé, y compris chez les femmes atteintes de cancer du sein ou bien encore chez les nouveau-nés.
À titre d’exemple, une étude clinique a évalué sur une longue période l’incidence de la consommation quotidienne de 900 mg d’isoflavones de soja – soit l’équivalent de plus de 10 litres de lait de soja par jour ! – et cette étude n’a mis en évidence aucun effet ne serait-ce qu’indésirable.
Mythe n°2 : “Le soja est interdit en cas de cancer du sein”
Ma question : Pourquoi le soja est-il interdit aux personnes atteintes de cancer ? Est-ce que consommer du soja pendant un cancer peut être bénéfique ?
Réponse d’Hervé Berbille : Là encore la réponse est nette, et les autorités sanitaires françaises (ANSES) seraient bien inspirées de prendre acte de cette réalité. Chez les femmes atteintes, ou ayant été atteintes, dans les deux cas, respectivement le soja favorise la rémission ou réduit le risque de récurrence.
Outre les études scientifiques disponibles, toutes convergentes, il faut signaler que l’Agence sanitaire européenne considère que le soja ne pose aucun problème de santé publique particulier, aussi bien chez les insuffisants thyroïdiens que chez les femmes atteintes de cancer du sein notamment.
Mythe n°3 : “Le soja contient des hormones dangereuses”
Ma question : Pourquoi y a-t-il un amalgame permanent entre soja et hormones, notamment les œstrogènes ?
Réponse d’Hervé Berbille : Cet amalgame ne repose que sur une proximité sémantique.
On ne peut pas faire plus éloigné, chimiquement et donc biologiquement, que “phyto-œstrogène” et “œstrogènes” proprement dits.
Les isoflavones sont des composés hydrosolubles, fabriquées uniquement par les végétaux – je précise au passage que tous les aliments d’origine végétale, sans exception, contiennent ces pseudo “phyto-œstrogènes”, y compris les céréales, l’huile d’olive, les pois, les baies, etc.
Alors que les œstrogènes proprement dits sont d’origine animale et, chimiquement, des dérivés immédiats du cholestérol : d’un point de vue chimique et biologique, on ne peut difficilement faire plus dissemblable…
Le vrai danger œstrogénique vient d’ailleurs
Le danger œstrogénique, car il existe bel et bien, vient au premier chef de notre propre production œstrogénique qui nous expose en permanence à un risque de cancer de par l’effet prolifératif et géno-toxique des œstrogènes fabriqués par notre propre organisme.
Et précisément, les “phyto-œstrogènes” atténuent ce “feu œstrogénique”. En résumé, l’ennemi est intérieur, et le salut vient du soja.
Paradoxe français : on décourage la consommation du soja pour les œstrogènes qu’il ne contient pas, mais on encourage la consommation de produits laitiers qui contiennent quant à eux de véritables œstrogènes…
Mythe n°4 : “Le soja perturbe la thyroïde”
Ma question : Le soja entre-t-il en compte dans les problèmes de thyroïde ? Peut-il perturber un traitement ?
Réponse d’Hervé Berbille : Non. Les études sont, là encore, très claires. Le soja n’interfère pas avec la lévothyroxine (principe actif du Lévothyrox). En revanche, le soja protège du cancer de la thyroïde.
Mythe n°5 : “Les “Asiatiques” ont des gènes spéciaux pour digérer le soja”
Ma question : Certains disent qu’en Asie les gens n’ont pas les mêmes gènes que nous et le supporteraient mieux…
Réponse d’Hervé Berbille : Cette histoire de gène relève de l’affabulation pure et simple. Jamais ces fameux gènes “de résistance au soja” n’ont été identifiés, et ils ne le seront jamais, pour la simple et bonne raison qu’ils n’existent tout simplement pas !
Les populations d’Asie sont très diverses : les Chinois sont ethniquement très éloignés des Indonésiens, pourtant également grands consommateurs de soja. Dans tous les cas, les bénéfices du soja sont établis, alors même que la consommation du soja recouvre une très grande diversité génétique.
Faut-il avoir des gènes incas pour digérer la tomate ? Des gènes indiens pour l’aubergine ? Évidemment non !
Le soja chez les enfants : bénéfique dès le plus jeune âge
Ma question : Certains ont des craintes en donnant du soja aux enfants (les fameux seins qui poussent aux petits garçons)…
Réponse d’Hervé Berbille : Chez les nouveau-nés, la consommation de soja n’a strictement aucune incidence indésirable, ce qu’admettait d’ailleurs l’ANSES dès 2005.
En revanche, une exposition précoce au soja permet d’activer les gènes onco-suppresseurs (anticancéreux). En d’autres termes, donner du soja aux enfants en bas-âge leur conférera une sorte d’immunité anticancéreuse pour le restant de leur vie.
Pourquoi tant de peurs autour du soja en Occident ?
Le soja est longtemps resté marginal en Occident, alors qu’il constitue l’assise protéique traditionnelle de nombreux peuples asiatiques. En Occident, sa consommation indirecte est pourtant très importante, puisque tous les animaux d’élevage sont nourris au soja.
Rapport de force économique : en France, il se vend 1 yaourt au soja pour 100 yaourts à base de lait de vache. Et encore, les principaux acteurs du secteur du soja sont des laitiers. Qui sait par exemple que Danone, via sa filiale Alpro, est le principal fabricant d’aliment à base de soja en Europe ?
Conclusion : le soja, une légumineuse comme les autres
Pour conclure, il ne faut pas perdre de vue que le soja est et reste une légumineuse parmi d’autres. Si consommer du soja présentait un risque pour la santé, les autres légumineuses devraient alors être considérées comme des aliments “à risque”, mais qui oserait prétendre que les petits pois ou les haricots verts sont des aliments nocifs ?
En résumé : seules les personnes qui sont intolérantes ou allergiques au soja devraient l’éviter.
FAQ : Vos questions sur le soja et la santé
Le soja peut-il provoquer un cancer du sein ? Non, au contraire. Les études montrent que le soja favorise la rémission et réduit le risque de récurrence.
Combien de soja peut-on consommer par jour sans risque ? Il n’existe aucun seuil de toxicité. Une étude a testé l’équivalent de 10 litres de lait de soja par jour sans effet indésirable.
Le soja perturbe-t-il vraiment les hormones ? Non, les “phyto-œstrogènes” du soja n’ont rien à voir chimiquement avec nos œstrogènes. Ils les régulent même de façon bénéfique.
Peut-on donner du soja aux enfants ? Oui, et c’est même recommandé car cela active leurs gènes anti-cancer pour la vie.
Le soja interfère-t-il avec les médicaments pour la thyroïde ? Non, le soja n’interfère pas avec la lévothyroxine et protège même du cancer de la thyroïde.
Pour aller plus loin : Le site de l’ONAV est une valeur sûre en nutrition végétale. Allez lire son article dédié au soja. Cela vous rassurera, notamment si vous voulez donner du soja aux enfants et que vous hésitez !
Cet article vous a-t-il rassuré sur le soja ? Partagez votre expérience en commentaire !
Merci pour cette interview que je partage avec grand plaisir sur mon site !
Bonsoir, j’ai trouvé un paquet de soja vert special germination au fond d’un tiroir, et je me demande quoi faire avec…Y a t il des recettes sur le site qui utiliseraient ce genre d’ingrédient? si oui où?
Un grand merci pour cet article ultra nécessaire. Je l’ai fait tourner autour de moi, c’est fou comme les a priori ont la dent dure…
Merci pour cet entretien très clair et sourcé!
Je n’ai jamais eu “peur” des effets du soja et j’en mange sans me poser de question depuis ma transition végé il y a 2 ans.
Mais ce n’est pas toujours simple de savoir quoi répondre aux gens bornés qui refusent d’entendre qu’ils pourraient avoir tort, l’innocuité du soja et les bénéfices du régime végétalien me paraissent tellement évident que je n’ai jamais ressenti le besoin d’aller chercher des articles pour appuyer mes choix avant qu’on m’enquiquine avec des clichés bien pourris sur l’alimentation et le mode de vie vegan.
Ton article amène de bons éléments de réponse =)
Merci pour cet article !
Je donne du soja sous toutes ses formes à mon fils depuis qu’il a 7-8 mois. Il a maintenant deux ans et se porte à merveille. Mais je ne pouvais m’empêcher de culpabiliser chaque jour de lui donner exclusivement des yaourts de soja et jamais de yaourts de vache. Tellement de gens disent qu’ils évitent de donner du soja à leurs enfants, que dans le doute il vaut mieux s’abstenir.
Et puis il y a tous ces gens qui militent contre le soja, qui écrivent des livres à ce sujet, qui en font le combat de toute une vie. De quoi vous faire douter un peu…
Bref, me voilà rassurée, et je vais très vite me lancer dans la réalisation de mes propres yaourts !
moi ce qui me tue, c’est la capacité des foules à aller tous dans une direction, puis tous dans l’autre (genre : l’avocat c’est le Bien, le lait c’est le Mal, le curcuma c’est le Bien, etc) pour “découvrir” qq temps plus tard, comme par hasard, qu’en fait, une consommation raisonnable est parfaitement possible ou souhaitable ! l’humanité a depuis longtemps expérimenté, dans la douleur, ce qui était propre ou impropre à la consommation ! je ne dis pas que la science n’a aucun intérêt, au contraire, puisqu’elle éclaire des aliments parfois délaissés ou oubliés ou fait relativiser l’usage d’autres aliments ; mais l’esprit critique suffit à trancher dans ces faux débats … bref, ton article est bien utile lorsqu’on a besoin d’arguments solides pour couper court aux bêtises
Végétarienne depuis plus de 15 ans, j’ai toujours consommé du soja. Il y a 5-6 ans, j’ai stoppé les laitages, donc j’ai commencé à consommer plus de soja, pour cuisiner des plats qui incluent normalement du lait, et pour assurer mon apport en protéines. Cela m’a fait un peu peur de lire certaines choses sur le soja… mais j’ai continué à en manger car je l’ai toujours fait et que cet aliment me convient bien !
Mais oui, aucune raison de s’en passer !
Bonjour Mélanie,
En tant que prof de SVT, j’ai été amenée à parler du soja dans le cadre du programme de 1ère ES/L et ça me turlupinait parce que ce que j’enseignais me paraissait contradictoire.
Grâce à ton article et à un autre complètement à l’opposé sur Futura-sciences, j’ai approfondi mes recherches sur la question des récepteurs et j’ai enfin compris, je suis super contente !
Je vais essayer de faire simple : la molécule d’isoflavone et celle d’oestrogène ont une partie identique, qui fait que l’isoflavone peut se fixer sur le récepteur de l’oestrogène. Elle a donc réellement une activité oestrogénique, mais beaucoup plus faible que la molécule d’oestrogène (logique). La subtilité réside dans le contexte oestrogénique : s’il y a beaucoup d’oestrogènes (voire trop dans les cas de maladies), la venue de l’isoflavone à sa place va réduire les effets induits par l’attachement au récepteur, et à l’inverse s’il y a très peu d’oestrogènes (dans le cas de la ménopause par exemple), la présence d’isoflavone va augmenter les effets oestrogéniques.
Si d’autres sont intéressés, voici le lien vers l’article qui explique ce phénomène, et d’autres aspects sur les “phyto-oestrogènes” : https://www.carnetnaturaliste.ca/2012/12/les-phytoestrogenes.html
Merci pour ce complément d’informations Elsa.
Coucou Mélanie. J’ai aussi déjà assisté à la conférence d’Hervé Berbille au Veggie World de Lyon, en 2016. Et moi qui ait eu un cancer du sein hormono-dépendant en 2010, je consomme régulièrement du soja depuis, et même pas peur mdr. Et quand je fais des ateliers et qu’on me sort ces arguments anti soja ça m’agace un tantinet lol alors je ne peux m’empécher de remettre les pendules à l’heure en prenant mon cas pour exemple. Alors vive le soja !! Bises
On ne sait plus qui croire à la fin ! Allodocteurs se fait aussi l’écho de Quechoisir.org. Avec la même photo que toi en tête d’article ! Ils parlent d’études sur les animaux, de seuil et de public à risque potentiel : https://www.allodocteurs.fr/maladies/maladies-hormonales/perturbateur-endocrinien/perturbateurs-endocriniens-une-association-de-consommateurs-alerte-sur-les-aliments-au-soja_27162.html
En attendant d’autres études, la lecture de ton article/interview m’a rassuré. (Ça m’aurait embêter de devoir me passer de faire ton délicieux tofu brouillé) Merci encore pour le partage et pour l’esprit critique !
Bjr Mélanie,
Je viens d’entendre sur France Info que UFC-Que choisir a fait des tests sur le soja et qu’il y aurait un taux élevé de phytoestrogènes suspectées d’être des perturbateurs endocriniens. Elle en a trouvé dans 55 produits à base de soja. Elle a saisi les autorités françaises sanitaires de la concurrence. Je viens de faire des recherches sur le net et il y a plein de liens sur ce sujet.
Cela ne m’empêchera pas de continuer à en consommer mais je m’interroge tout de même.
Qu’en penses-tu?
Bonjour Christel,
Je crois qu’Hervé Berbille explique très bien ce qu’il en est des phyto oestrogènes dans ses réponses et qu’une fois encore, il n’y a aucun souci. Je te mets un lien qui donnera un éclairage nouveau sur les positions de “Que choisir” quant à l’alimentation : https://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/aliments/le-soja/herve-berbille-qque-choisir-nous-fait-avaler-nimporte-quoiq
Bises !
“Christel”
Je sais et j’ai lu l’article mais vu que les tests viennent d’une association de défense des consommateurs. Malheureusement elle risque de faire du bruit Bref!
Bonne fin de journée.
Ah c’est ce *** de correcteur…! Ou elle fera forcément du bruit et il y aura forcément des gens qui liront sans chercher plus loin. Et on n’y peut pas grand chose.
merci beaucoup pour cette lumière !!! je dois dire que la diabolisation médiatique du soja m’a toujours fait douté et je n’avais pas vraiment assez d’arguments (ni trop le temps d’en chercher) pour convaincre de son innocuité autour de moi…
je vais pouvoir explorer toutes vos recettes au soja sans crainte pour ma ptite famille maintenant :p
encore merci pour ce blog passionnant et inspirant !! ici je ne suis pas tout végétal mais on progresse et on vous nous aidez beaucoup pour trouver des alternative aux recettes “traditionnelles”.
Bonjour Mélanie, est qu’en si t’il des recherches de Corinne Gouget ? Tu l’as connais ? Cette dame á été assassiné car elle en disait trop.
Moi j’ai arrêté le soja du coup :/
Bonjour Julia,
Je ne connais que de nom et je sais qu’elle a écrit le guide des additifs alimentaires mais je n’en sais pas plus. Il n’y a de toute évidence aucune raison d’arrêter le soja 🙂
Bonjour,
J’arrive un peu en retard, mais je me permets de vous répondre car j’ai justement vu passer la même question au sujet de cette dame sur une autre interview, et monsieur Berbille y avait répondu lui-même, voilà pourquoi je vous transmets sa réponse ici 🙂 :
Hervé BERBILLE dit :
30/08/2018 à 20:44
Elle s’est suicidée. Son livre sur les additifs est un ramassis d’inepties.
Merci pour cet entretien, très instructif !
Merci Mélanie 🙏 Article complet et solide qui m’enlève quelques doutes 👌
Belle journée ! ☀️
J’ai relayé ton article sur mon blog dans la catégorie « articles de presse ». Je renvoie vers toi….
Dis-moi si ça te convient stp….
https://bymima.com/blog/?p=1668 😉
Merci du partage !
Merci pour cet article qui résume bien les connaissances de Mr BERBILLE. Je m’en étais déjà régalé il y a quelques années lorsqu’il avait ” claqué le bec” à Que CHOISIR. Pour ma part j’accompagne des gens depuis des années avec des compléments vegan dont les micro-nutriments sont tirés entre autres du soja et je dois dire, au vu des résultats, que mon opinion est faite depuis longtemps. Voilà un article qui va m’éviter de débattre pendant des heures, merci pour ce gain de temps !!
Merci Mélanie pour cet article super intéressant …
Que je vais partager autour de moi, celles qui consomment le soja.
Super article ! Il y a des formules à retenir : « registre complotiste » entre autres….j’ai beaucoup aimé !
Un grand merci pour cet article très intéressant… et très attendu ! 🙂
Je n’ai personnellement jamais pensé que le soja puisse avoir un quelconque effet néfaste sur notre organisme, mais je ne manquerai pas de faire lire cet article à mon entourage.
Article très intéressant que je ne vais pas me priver de partager ! Merci Mélanie !
Merci Mélanie pour cette article complet qui répond à mes questions.
Bonjour Mélanie
J’avais aussi assisté à cette conférence et j’avais été (ou plutôt pas ) surprise par le fait que comme par hasard les dirigeants de l’agence sanitaire française qui sont des détracteurs du soja sont des membres de la direction du groupe Danone… ça veut tout dire !!
Oui c’est fou ! Mais qui va vérifier tout ça hein, peu de personnes !
Merci Mélanie, c’est très intéressant ; c’est en effet le terme “phyto-oestrogène” qui doit en rajouter à l’obsession sur ce sujet ! Je n’avais jamais lu que : “les isoflavones du soja inhibent en partie l’hormone (« aromatase »)…”, alors quand je pense qu’on m’a fait prendre pendant plusieurs années de la chimie pour inhiber cette aromatase avec effets secondaires très pénibles, je ne dis pas que le soja aurait pu remplacer cette chimie mais que c’est d’autant plus inutile de l’accuser de risquer de provoquer des récidives des cancers homono-dépendants ! Sans parler de tous les détracteurs du végétarisme qui font peser sur les végés le poids de la déforestation, alors que le soja importé sert avant tout à nourrir le bétail. Au passage encore merci pour tout Mélanie, et j’adore aussi les vidéos !
Merci Fabienne,
Et oui malheureusement les mauvaises association de jeu ou d’idées ont la vie dure !
Merci Mélanie pour cet entretien clair et documenté.
C’est fou comme le soja reste à ce point controversé… Ton article va permettre à certain-es d’en remanger le coeur plus léger et c’est tant mieux.
Bonjour,
C’est le but, j’espère que cela va rassurer oui !
Bonjour,
que pensez vous de la vidéo sur le soja ? Vous allez dire laquelle peut-être… effectivement je ne sais pas le titre exact mais il me semble que c’est assez connu. Et de souvenir, la vidéo mettait plutôt en avant des effets négatifs sur la consommation du soja. Bon je laisse beaucoup de flou dans mon commentaire, désolée ! Tout ce que je m’en souviens c’est que la vidéo m’avait dissuadé de manger du soja régulièrement malheureusement et depuis je n’ose pas…
Bonjour,
Je pense que le fait que je publie cet article, et que je donne du soja à mes enfants depuis qu’ils sont tout petits en dit assez long sur mon avis 😉
Merci pour cet entretien.
L’argument des gènes différents me semblait plus à entendre dans le sens oú l’organisme de ces populations s’est adapté au fil des ans à leur façon de se nourrir, ce que n’ont pas pu faire des organismes européens par exemple. J’avais lu la même chose au sujet du quinoa, à savoir qu’il est plus assimilable par les peuples qui en mangent depuis des lustres.
Sinon, ce qu m’interroge toujours dans ce genre d’entretien c’est qu’on est convaincu de ses dires en le lisant, ça paraît totalement évident et pourtant… Il serait encore plus intéressant, à mon avis, de pouvoir mettre deux personnes scientifiques (ayant donc les arguments qui vont avec) en “concurrence”. En gros, est-ce qu’un détracteur du soja n’aurait-il pas des arguments, des études qui paraîtraient tout aussi convaincants à opposer?
Bonjour,
Je comprends votre pont de vue mais en l’occurence Ia question ne se pose pas puisque les gènes n’entrent pas en ligne de compte dans le cas présent:)
Ensuite, j’en mets au défi de fournir des études démontrant la nocivité du soja, je n’en ai jamais trouvé. Difficile donc de mettre deux scientifiques en concurrence ! Je crois qu’à un moment il ne faut plus chercher la petite bête car finalement ça entretient ces peurs pour rien. Maintenant si certains ont envie de s’abstenir d’en consommer, chacun est libre bien sûr 🙂
Bjr Mélanie,
Merci pour cette interview qui remet “les pendules à l’heure” car on entend tellement de choses contradictoires sur le soja. A diffuser largement!
Article intéressant,et qui ose être très clair!
N’y a t il aucune différence de position en fonction des “différents” sojas:fermentés ou non par exemple?
Merciiiii
Bonjour Sandra,
Là on parle de l’absence de risque à consommer du soja.
Ensuite, cela reste une légumineuse et de ce fait elle peut être plus ou moins difficile à digérer selon les personnes. Des retours que j’ai, ceux qui digèrent mal le soja ont moins de souci avec ses versions fermentées (tempeh, miso, tofu lactofermenté…. ).
Mais dans tous les cas il reste un aliment inoffensif et au contraire bénéfique dans le cas de préventions des pathologies hormonales entre autres.
Merci pour cette entrevue passionante!
Je cherchais justement des sources fiables pour rassurer une amie qui hesitait à donner des yaourts de soja à son fils à cause de toutes ces pseudos légendes urbaines qui courent autour des effets du soja!
Et bien elle peut sans souci !
Bonne journée,
Mélanie
Je suis grande consommatrice de soja sous toutes ses formes. A bientot 54 ans, je rentre dans la ménopause sans m’en apercevoir. (Seule l’absence de règles me fait dire que ça y est, j’y suis . 😉)
Coïncidence ? 😊
Sans doute que non 😉
Super article! c’est assez rare de trouver des articles sérieux pour répondre à nos questions. Merci beaucoup Mélanie!
Merci pour ce bel article qui j’espère clouera la bouche des anti-soja.
génial ! et merci ! Penses-tu qu’il serait possible d’ ajouter un lien vers les sources scientifiques, méta analyses, dont parle M. Berbille?
Merci !
Je transmets pour avoir les liens mais la plupart étant en anglais ça n’aidera pas la majorité. J’editerai à ce moment là ! 😉
Cet article est fabuleux: merci!
Merci merci…😀
Entre mes “envies” et le discours des oncologues, je ne sais plus trop sur quel pied danser, mais là je me dit que le plaisir d’un bon tofu fumé simplement revenu à la poêle est possible !
Merci pour la source et le lien.
Ce blog est une véritable mine d’infos et de bienvaillance. 😊
Merci ! Magnifique. Je sens que je ne me lasserai pas de le partager.
Merci encore !
Bonjour Mélanie !
Merci pour cette entrevue passionnante et très accessible sur le soja. On entend tellement de bêtises sur ce sujet.
Personnellement, je suis convaincue que le soja serait une solution à la faim dans le monde. Mais, cela fait bien rire mon entourage…qui ne consomme pas de soja bien sûr.
Je te souhaite un bon week-end, bises.