Depuis plusieurs mois, ce mot revient sur de nombreux blogs, dont le mien, dans de très nombreux ouvrages qui ont le vent en poupe, pour ne citer qu’eux, « La magie du rangement » de Marie Kondo et « L’art de la simplicité » de Dominique Loreau.

Qu’est ce que le minimalisme? A mon sens il n’y a pas une seule définition et c’est bien là le problème. La plupart de ces auteurs prônent le détachement matériel à son paroxysme à travers notamment un intérieur complètement épuré. D’autres s’attachent à décrire un mode de vie ascétique, et certains, plus larges, incitent à ne vivre qu’avec le minimum dont on a besoin pour être heureux. Pour ma part, c’est cette dernière définition que je retiens.

Mon intérieur n’a strictement rien d’épuré, et heureusement, car je suis incapable de vivre dans un logement qui ressemble à un catalogue de meuble dans lequel rien ne dépasse – avec trois enfants, la grosse blague. J’ai besoin de vie, de couleurs, d’affaires personnelles pour me sentir bien chez moi. Nous avons, moi et mon mari, besoin de voir nos centaines de livres, de CD et DVD car ce sont nos passions et il faut qu’elles soient accessibles pour en profiter pleinement. J’aime avoir mes robots de cuisine en évidence qui me permettent de cuisiner dès que j’en ai envie ou qu’il le faut.

Rien de tout cela n’est indispensable. Mais si l’on part de là, aucun loisir ne l’est. A partir du moment où les besoins élémentaires sont comblés, à savoir se nourrir, se vêtir et avoir un toit sur la tête, on peut considérer tout le reste comme du superflu. Mais heureusement, qu’il y a un peu de superflu dans nos vies ! L’important est qu’il n’empiète pas sur l’essentiel.

Ce que ce mouvement m’aura appris, c’est à me séparer de ce qui ne m’apporte rien. De ce qui m’encombre et par là ce qui peut nuire à mon épanouissement. Je vous avais brièvement parlé de « La Magie du rangement » de Marie Kondo dans un article car j’avais aimé cette approche simpliste des objets : Si un objet te procure du plaisir, conserve-le. Sinon, débarrasse t-en. Beaucoup ont critiqué les méthodes extrémistes de cet ouvrage mais il faut tout de même le replacer dans son contexte : C’est une japonaise qui aide les gens à vider leur logement japonais. Logements souvent bien plus petits que les nôtres et plus vite encombrés. Les photos illustrant cette méthode sont principalement des images d’appartements d’un blanc immaculé d’où absolument rien ne dépasse. Pour ma part, c’est tout juste si j’oserai respirer dans de tels endroits.

Mais si on adapte cette philosophie à notre culture ultra consumériste, l’essentiel est bien là : ne conserver que ce qui est utile ou qui nous rend heureux. A partir de cette base, la définition du minimalisme va être différente d’une personne à l’autre dans son application stricte, mais pas dans le résultat final. Là ou moi j’aime à contempler de mes étagères remplies de livres, certains préféreront des murs nus. Là où j’ai très peu de vêtements, certains les collectionneront. Là ou je m’épanouis avec plein d’ustensiles de cuisine, certains auront le strict minimum. Dès lors que l’on met un pied dans ce mouvement, je ne crois pas qu’il faille renoncer à tous ces plaisirs, que l’on doive se dépouiller de ce que l’on aime au seul motif que ce n’est pas utile. On peut lire de temps en temps des commentaires assez poussifs de personnes qui incitent fortement à se débarrasser de tout.

« Vendez vos livres et passez au tout numérique ». Ma liseuse rétro-éclairée m’est devenue indispensable. Sans elle, je n’aurais pas ouvert un livre le soir depuis que ma fille est née et dort avec nous. Pour autant, elle ne remplacera jamais le livre papier dans mes mains. Et qu’on arrête avec ces bêtises « lire avec un livre papier participe à la déforestation… ». Virez plutôt votre pot de Nutella et on en reparle de la déforestation.

« Ne gardez que le nombre de vêtements utiles par jour et donnez le reste ». Je ne suis pas très branchée mode -je vous ai déjà dit que je trouvais que les pois et les carreaux allaient bien ensemble?, pour autant je comprend parfaitement que ce soit la passion de certaines personnes. Là encore, faire la part entre ce qui n’est jamais porté (et donc qui prend de la place pour rien) et ce qui est réellement utilisé est plus adapté que de tout vider. Il me semble plus judicieux d’essayer de s’orienter petit à petit vers une garde robe éthique et responsable en achetant du neuf, ou alors d’acheter en seconde main. Même si cela passe par l’achat de nombreuses pièces. Tout le monde n’a pas envie d’être minimaliste avec ses vêtements. Le vrai problème ici ce n’est pas tant le nombre mais la mode jetable qui, elle, est une vraie catastrophe humaine et environnementale.

« N’utilisez que du savon de Marseille pour les cheveux-le corps-les WC-la terrasse-la carrosserie-la toiture ». J’aime bien le savon de Marseille. Si, si. Mais j’aime aussi, de temps en temps, avoir des textures différentes, des parfums délicats, des huiles soyeuses et des crèmes sensuelles à m’appliquer sur la peau et les cheveux. Cela ne m’empêche pas de les choisir scrupuleusement et de limiter les déchets, mais je ne vois pas en quoi avoir plusieurs produits, dès lors qu’ils sont éthiques, serait un problème. D’ailleurs je viens de m’offrir un beau shampoing et une crème pour les cheveux, il m’arrive rarement désormais de sortir de ma routine simpliste mais je ne vais pas culpabiliser parce que j’ai acheté deux flacons dans l’année.

« Virez tous les bibelots qui prennent la poussière »: Si on touche ma figurine collector de DR WHO, à mon bol tibétain et à nos miniatures de super héros, je ne réponds plus de rien.

« Il y a deux cents ans, ils n’avaient pas tout ça, et ils vivaient très bien ». Moi, je suis sûre qu’avec un Kitchenaid sur le plan de travail et une enceinte bluetooth pour écouter Guillaume Meurice en podcast au boulot, ils auraient été beaucoup, beaucoup plus heureux.

« Seule la beauté intérieure compte, supprimez tous les accessoires ». Je ne m’intéresse pas à la mode, mais alors les boucles d’oreilles, je les aime d’amour depuis que j’en porte il y a plus de 20 ans. Autant me demander de sortir nue que de ne pas en porter !

Et puis il faut en finir avec ces discours culpabilisateurs à outrance. Acheter, c’est aussi permettre à des entreprises de gagner leur vie. Je suis contente de savoir que mes achats font vivre des gens. Avec l’ampleur que prend ce mouvement, à la base vraiment très positif puisqu’avec une réelle volonté de sensibiliser sur la surconsommation, c’est tout juste si on ne se fait pas taper sur les doigts quand on ne fait pas tout soi-même.  A un moment donné, il y a des gens dont c’est le métier, qui le font mieux que moi, alors si je peux le faire financièrement, je le fais. Je ne sais pas coudre, alors non je ne fais pas mes vêtements. Je n’ai pas du tout envie de fabriquer mes cosmétiques maison, alors je les achète. Oui j’ai un mini potager, mais je suis à peu près à deux milles années lumière de l’autosuffisance. Alors je vais chez un maraicher qui vend de superbes légumes. Parce que si je peux payer l’emprunt de ma maison -ma banque, elle s’en contrefiche royalement du minimalisme, c’est parce que des gens me font travailler. Donc j’essaie aussi d’en faire travailler. Participer à une économie locale, c’est important. Nous pourrions écrire des heures sur ce sujet mais je ne veux pas m’éloigner de l’idée de départ. Garder en tête l’idée générale du minimalisme c’est très bien. Regarder de travers quiconque aura des dépenses ou des possessions que nous n’aurions pas devient déplacé. Ses loisirs ne sont pas les miens. Ses besoins de base non plus.

La possession matérielle n’est pas essentielle et peut nous couper du monde si nous accumulons trop. Il est important d’arriver à s’en détacher, et faire la part de la possession par peur du manque ou par habitude, et conserver ou acquérir des objets qui nous apportent vraiment un plus est un bon début. Nous serons bien d’accord que l’important dans la vie ce n’est ni le nombre de vêtements, de produits de beauté, de livres, de bibelots, de tableaux. Les objets n’ont que la valeur qu’on leur donne.

Mais c’est comme si on comparait une assiette de pâtes fraiches à notre quotidien. Seules, c’est bon. Avec une bonne sauce, du sel, des épices et des herbes fraiches, elles ont un peu plus de saveurs.

Et vous minimaliste, collectionneur.euse?

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30 commentaires

  1. Mélanie Deleruelle says:

    Bonsoir,
    Un petit commentaire rapide vu l’heure… ma réflexion du moment porte sur le véganisme et je fais le parallèle avec cet article. Je me suis rapproché du végétalisme et j’ai pensé le devenir à 100% mais en fait non, pas à tout prix. Parce que je suis dans une AMAP viande et que je connais les éleveurs, ils sont adorables humainement et avec les animaux. S’ils pouvaient il leur donnerait la mort en les caressant pour qu’il n’y ait aucun stress. Ils galèrent déjà beaucoup alors m’engager auprès d’eux ça les aide. Mais je ne mange pas d’autre viande que celle là.
    Et puis quand je vois comme dans un reportage récemment diffusé sur Arte le sort des personnes qui travaillent en Espagne pour produire fruits et légumes…. C’est aussi triste que le sort de certains animaux.
    Je fais donc attention à manger le plus local et bio possible pour éviter de manger des légumes qui ont poussé garces à des personnes maltraitées…

    Voilà, j’espère ne pas choquer de dire cela sur un blog Végan.

    1. Coucou ! en fait l’un n’empêche ou n’exclue pas l’autre … on peut se préoccuper des animaux ET également manger local/bio pour respecter l’humain <3

    2. Mélanie says:

      Bonjour Mélanie,
      Chacun est libre de s’exprimer ici, je n’ai jamais supprimé aucun commentaire ;).

      Pour répondre à ton message, je crois que l’un et l’autre peuvent en effet aller ensemble. On peut manger bio ET local, j’en ai d’ailleurs fait une vidéo dans laquelle je donnais mon point de vue sur ce « bio d’ailleurs » bien misérable humainement.
      Je suis fille d’éleveur bio, en plein air. Je sais donc de quoi je parle quand j’affirme que oui, je sais que l’on peut très bien aimer ses bêtes, mais que la finalité d’un élevage bio et respectueux sera toujours la même que celle des animaux élevés en cage : l’abattoir. Il y a dès lors contradiction ente le respect de la vie et la volonté économique de mettre fin à cette dernière. Quand aux éleveurs qui galèrent, oui d’accord. Mais peut être en choisissant un autre voix non basée sur l’élevage et tout ce qui va avec : la baisse des prix, les conditions de travail effectivement difficiles pour gagner une misère, beaucoup n’en seraient pas là. N’y voit pas un jugement hâtif, encore une fois je connais bien ce milieu. Mais toute activité reposant sur la mise à mort programmée d’animaux n’aura pas/plus ma sympathie. Nous n’avons aucun besoin de manger ces animaux, nous avons tellement, tellement d’autres alternatives.
      Il est donc possible de respecter à la fois les animaux dans leur droit à la vie, et à la fois les humains en ne cautionnant pas ce bio low cost.
      Au plaisir, d’échanger,
      Mélanie

  2. Bonjour!
    Je pense que beaucoup fond un amalgame. Ils confondent minimalisme, simplicité volontaire, zéro déchets etc, autant tout peut fonctionné ensemble autant ce sont bien des démarches totalement différentes. On peu être juste minimaliste et ne pas du tout étre ecolo. Et rajouté comme tu le dis si bien dans ton article que chacun a son minimaliste.

    1. Mélanie says:

      Bonsoir Shirley,

      Oui ce sont en effet des démarches complètement différentes, même si on essaie souvent de les cumuler. L’idéal est de rester cohérent !

      Bonne soirée!
      Mélanie

  3. coucou !
    Je pense qu’on ne peut jamais avoir une empreinte à zéro… à nous de réduire ce qui n’a pas de sens et de conserver ce qui en a 😉 (et du coup, c’est juste propre à chacun !)

    1. Mélanie says:

      Bonsoir Linette,
      Je pense aussi que dès lors qu’on existe on laisse des traces, et que vivre en n’en laissant aucune demande, aujourd’hui ,de s’exclure complètement de la société. A chacun de fixer ses objectifs oui !

    1. Mélanie says:

      Bonsoir !
      Oui, c’est un peu pénible ses modes, et surtout de voir à quel point les gens s’engouffre dedans sans une once de réflexion derrière, tant que c’est « in ».

      Je suis définitivement out, de mon côté, avec les modes !

      Des bises !
      Mélanie

    1. Mélanie says:

      Bonsoir Pascale,
      Ah tu sais me prendre par les sentiments ! Quand tu veux pour philosopher autour d’un bon thé!
      Bises
      Mélanie

  4. Aude says:

    Coucou Mélanie, je voulais une motivation pour me mettre au rangement général encore une fois!! Et je suis tombé sur cette article. Alors les personne minimaliste a fond je les envies parce que finalement elles n’ont pas grand chose à ranger ou à laver lol !!! Quand je vois mon désordre je voudrais tout jeter, j’ai pourtant fais un tri drastique il y a un mois pour que le ménage soit plus facile, est bien que nini le désordre est revenu. Moi j’ai beaucoup de mal à acheter des bricoles dans les magasins discount, par contre je suis une très grande fan des braderies!!! Je ne sais pas si c’est typiquement nordiste ça, mais franchement c’est le moyen de se faire plaisir totalement ethiquement! On y trouve des trésors à deux balles!! J’habille et je chausse mais enfant a 90 pour cent en braderie, et ils sont toujours super bien haibillés! On y achète également des livres et des jouets… Et les grand trouve toujours leur bonheur aussi! J’achète par contre toujours ce que j’ai besoin! J’ai horreur d’avoir des trucs inutile chez moi mais mon mari lui est très conservateur…et adore acheter des trucs qui serviront un jour!! Pfffou!! 😳

    1. Mélanie says:

      Bonsoir Aude,
      Je crois qu’il y a des gens qui n’arriveront jamais à avoir la rigueur nécessaire pour un intérieur impeccable, j’en fais partie, et très franchement cela ne m’empêche pas de dormir. La vie est trop courte pour s’appesantir dessus! Je range régulièrement mais je n’y passe pas mes journées. Je préfère aller mettre les mains dans la terre, quand elles ne sont pas dans la farine 😉 J’aime aussi beaucoup les vides greniers et brocantes, mais j’y vais très peu en fait. Je n’ai pas de besoin. Ou alors pour flâner. Et vive l’occasion, que de perles dénichées à petits prix, et vu la durée de vie avec les enfants, cela fait moins mal au coeur !
      Pleins de bises et à très bientôt,
      Mélanie

  5. Merci pour cet article Mélanie !
    J’ai participép à un déménagement samedi et je me disais « mais de quoi s’encombrent ces personnes? » Et le lendemain, je me suis dit : « qui je suis pour juger de ce qui est important pour eux? ». Ca me fait réfléchir à mon besoin de minimalisme qui est surtout un besoin que les choses soient rangées et que visuellement, ce soit agréable. En il peut y avoir du bazar mais tant qu’il est dans des placards et/ou que je ne le vois pas, ça me va !!! L’autre jour, on a juste ajouté une « étagère » version une planche avec deux supports pour poser tous nos bocaux contenant du vrac, j’ai trouvé ça joli et depuis j’ai un plaisir fou à utiliser ce plan de travail. Merci encore !

    1. Mélanie says:

      Bonjour !
      Personne n’est à l’abri j’un jugement hâtif, on regarde tous chez les autres avec notre propre baromètre. Mais savoir revenir dessus, c’est un apprentissage et permet de prendre du recul. J’avoue être admirative de intérieurs toujours bien rangés (et mon mari adorerait ça, lui est beaucoup plus ordonné que moi), mais il doit me manquer la partie du cerveau qui gère tout ça 😉 Et je prends du temps pour moi dans d’autres domaines, tant pis si tout n’est pas au carré. C’est le syndrome Monica dans Friends ça non? Le placard à bordel que personne ne voit :p ?
      A bientôt,
      Mélanie

  6. Bravo, je suis complètement d’accord avec ton billet !
    En particulier, pour ce qui concerne le minimalisme du placard, j’ai lu avec surprise, voire incrédulité, de nombreux blogs qui expliquent comment se faire une « capsule wardrobe » et se débarasser de tout le reste.
    Sauf bien évidemment les excès que tu cites liés à la mode jetable, sans doute à éviter, je ne vois aucun avantage à tout donner ou jeter de ce que l’on possède déjà.
    Je le constate à chaque fois que je pioche dans mon placard un vêtement que je conserve depuis 10, 15 parfois presque 20 ans.
    A chaque fois, je me réjouis de l’avoir gardé, de pouvoir m’en servir au bon moment venu, sans JUSTEMENT avoir à en acheter un autre, et sans user prématurément mes tenues préférées.
    Cela me permets également de ne pas être obligée de laver à la main ou de lancer tous les deux jours des machines presque vides car sinon je n’aurais plus de quoi m’habiller.
    Et je continue à ne pas comprendre pour quel véritable avantage tant de personnes peuvent dépenser autant d’énergies à vider leur placard. Ceci dit, si ça leur fait plaisir… 🙂

    1. Mélanie says:

      Je crois que le pompom à été de lire un tutoriel « Marie kondo » Pliage de culottes en rouleaux…Certaines personnes trouvent vraiment un exutoire dans le rangement (et c’est vrai que faire le tri défoule parfois!), mais j’avoue que ce n’est pas du tout, du tout mon cas ! Et j’ai aussi des pièces qui ont quelques années et que je suis très contente d’avoir gardé.
      Bonne journée !
      Mélanie

  7. martgab says:

    Ton article est très interessant et resume parfaitement ma pensée. ..on peut être raisonnable et se faire plaisir un livre un cd un robot …pourquoi pas nous avons des appartements plus grands qu’au japon et des vies bien differentes idem pour la deco épurée des magazines. ..avec enfants et animaux l’épuré n’a plus le même sens

    1. Mélanie says:

      Je souris aussi en voyant les intérieurs impeccable des magazines. Non pas que ce soit impossible, tout est question d’organisation, mais en effet, il ne fait pas se comparer sans cesse aux autres. Et donner la priorité à son propre bien être !

  8. Nadine06 says:

    Tu lis dans.mes.pensées ou quoi ???
    Sans rire merci.pour cet article qui remet bien les choses en place… Moi aussi j’adore les livres… Et alors ? Je fais des efforts dans d’autres domaines et j’en suis très heureuse !!

    1. Mélanie says:

      Bonjour Nadine !
      Oui j’avoue tout, je suis télépathe :p
      Tout est une question d’équilibre et en avoir conscience c’est déjà bien ! (Et entre nous, ce que pense les gens…….)
      Des bises
      Mélanie

  9. maconscienceecolo says:

    J’aime bien les pâtes, mais je les préfère avec de la sauce :p Je suis minimaliste mais ça dépend pour quoi. Je vis avec ce dont j’ai besoin, c’est le principal. Si ça semble beaucoup pour d’autres, et bien c’est eux que ça dérange, pas moi ^^ A chacun son minimalisme !

  10. Fanny says:

    Je suis tellement d’accord! Être minimaliste pour moi, c’est avoir les objets qui nous conviennent à nous, sans empiler/garder à outrance. Les vêtements et chaussures ne m’intéressent pas outre mesure (et je pense qu’un autre tri s’impose pour voir ce que je mets vraiment) mais pas question de me débarrasser de mes livres et de mes ustensiles de cuisine! Et aussi passer au tout numérique n’est pas anodin, les gens me font toujours rire avec ça, les liseuses et autres ne sont pas fabriqués dans des conditions super mais pour l’instant j’en ai besoin. Enfin comme d’habitude quand on commence à s’intéresser à la façon dont on consomme, c’est compromis entre la provenance, le coût environnemental et humain, la qualité, le prix et le temps (pour aller chercher cet objet ou le faire).
    Comme d’habitude, merci pour tous ces articles pertinents.

    1. Mélanie says:

      Bonjour Fanny,
      Compromis est le bon mot. Il serait facile de reprocher à quelqu’un d’écrire sur l’écologie à partir d’un ordinateur fabriqué en Chine, mais quelle alternative? Chacun doit faire sa part. Comme toi, j’ai peu de vêtements, que je trie régulièrement et les 2 mêmes paires de chaussures depuis des années. Par contre j’achète encore souvent des livres et des ustensiles de cuisine. Et il y a des domaines où, clairement, je ne suis vraiment pas certaine que cela coûte moins cher, d’un point de vue économique mais aussi écologique. Quand je vois les dizaines et dizaines de flacons qu’il faut pour réaliser certains cosmétiques maison…avec souvent des produits qui viennent de loin. C’est un autre débat, mais en effet, il faut se questionner, sans virer à la parano systématique. Dès lors que l’on veut réduire son empreinte, j’ai l’impression qu’un minimalisme se met en place de toute façon. Par cohérence.
      Merci de ton passage et belle journée,
      Mélanie

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