On se retrouve pour un nouveau bilan lecture, assez dense, merci la coupure totale d’Instagram ! Romans, BD et essai, un beau programme !

Avant propos

(Que je ré-écrirai à chaque fois)

  • Je lis énormément de genres différents, je déteste cet intellectualisme mal placé et condescendant qui veut qu’on ne lise que pour ‘s’élever’. Pour moi la lecture se doit d’être source d’apprentissage, d’évasion, de rire, de fantasme, d’affûtage de son esprit autant que de libération de ce dernier. Se côtoient donc dans mes lectures aussi bien de la fantasy et de la science-fiction, des essais sur des sujets de société, des romances, des fictions contemporaines, de la littérature érotiques, de la littérature étrangère, des romans graphiques et des magazines…

On pourrait en déduire que je ne sais absolument pas ce que je veux dans la vie. Ce à quoi je réponds que je veux tout et je me sers partout. Pourquoi choisir ?!

Je vous donne des avis assez courts afin de ne pas trop en dire, il s’agit plus de donner mon ressenti que de vraies critiques.

  • Je ne mets aucun lien sur les titres, il y a tant d’endroits où se les procurer, à commencer par la médiathèque/bibliothèque, vos librairies de quartier (qui peuvent les commander si ce n’est pas en rayon), et sinon, les librairies indépendants en lignes.

Romans

Romans de janvier

“Daevabad, T2 – Le royaume de cuivre” de S. A. Chakraborty

Le sang peut être aussi dangereux que n’importe quel sort…

Vous pensiez tout savoir sur la légendaire Cité de Laiton ? Vous n’avez encore rien vu.

Vivant autrefois de petites arnaques dans les rues du Caire, la vie de Nahri a changé à jamais lorsqu’elle a invoqué Dara, un redoutable et mystérieux djinn. Transportée dans la cour royale de Daevabad, la légendaire Cité de Laiton, Nahri doit assumer son héritage caché et ses pouvoirs, mais cette cage dorée sera fatale pour sa tribu au moindre faux pas.

Exilé pour avoir osé défier son père, Ali est à la dérive dans les sables impitoyables de sa terre natale. Traqué par des assassins, il s’appuie sur de nouvelles capacités qui lui ont été octroyées et qui menacent de révéler le terrible secret de sa famille.

Alors que les djinns se rassemblent à Daevabad pour célébrer un nouveau siècle, une menace se profile dans le Nord. Celle-ci promet d’amener une tempête de feu jusqu’aux portes de la ville… avec l’aide d’un guerrier pris entre deux mondes.

Découverte en 2021, cette saga a fait vibrer mon petit cœur. Déjà, c’est de la fantasy, un de mes genres favoris. Avec une héroïne (merci, il est temps oui). Et l’intrigue se passe au Moyen-Orient, ce qui change des décors moyenâgeux de la plupart des sagas. Une fois le décor planté, sachez qu’on n’est pas dans un roman d’action (même s’il y en a), mais plus dans des intrigues de cour où les plus perfides côtoient les plus gentils, un beau djin repentant, un soupçons de magie -mais pas trop, il ne m’en fallait pas plus pour m’évader. Seul reproche, une traduction parfois hasardeuse, mais j’ai cru comprendre que c’était malheureusement courant chez cette maison d’édition.

“La colère des aubergines” de Bulbul Sharma

Ce recueil de nouvelles en forme de récits gastronomiques décrit les relations entre les membres d’une famille indienne à travers le prisme de la nourriture et de l’art culinaire, ingrédient indispensable de la vie quotidienne. Un livre à déguster autant qu’à dévorer,accompagné de délicieuses recettes traditionnelles indiennes. 

J’ai découvert ce roman lors d’une émission sur France Inter, où le sujet était les épices, et je me suis empressée de le réserver à la médiathèque. Ces nouvelles sont une invitation incroyable à pénétrer l’intimité des foyers indiens et à faire connaissance avec la place prépondérante de la cuisine. Amour, colère, chantage, rancœur, tout y passe et est très finement écrit. C’est un petit bijou de lecture gastronomique. Gros point positif, à la fin de chaque histoire, l’autrice nous donne les recettes de la nouvelle ! Je me suis régalée à découvrir encore davantage cette cuisine si vaste et riche en saveurs.

“Sharakai – Tome 4, Sous les branches d’adicharas” de Bradley Beaulieu

Alors que la bataille fait rage entre les forces royales et la treizième tribu, les puissances voisines assiègent Sharakhaï. À la tête des Bouclières, un groupe de guerrières du désert, Çeda espère que le chaos ambiant lui permettra de libérer Sehid-Alaz, le roi éternel de son peuple.

Elle doit pour cela percer les secrets de la malédiction des asirim, mais les Vierges du Sabre sont sur sa trace. Les envahisseurs ont franchi les murailles de la cité, tandis que les survivants de la treizième tribu sont acculés dans une citadelle de montagne. Çeda comprend que le moment est venu. Elle a été une guerrière d’élite au service des Rois de Sharakhaï. Un assassin de l’ombre. Une arme toujours prête à frapper. Une voix s’efforçant de libérer son peuple. Mais il est temps de passer à l’offensive.

L’âge des Rois touche à sa fin…

Sharakaï, c’est mon coup de cœur fantasy de l’année 2021, et je suis heureuse d’avoir pu continuer cette année encore. Là aussi nous avons une héroïne en personnage principal, et la gamme des personnages secondaires est incroyablement riche. L’intrigue se passe dans le désert, dépaysement assuré donc et il y a longtemps que je n’avais pas lu une mythologie aussi dense et passionnante. Lutte de pouvoir, magie, combat, soulèvement des peuples, amour, loyauté, c’est à la fois foisonnant, et pourtant toujours très limpide et facile à comprendre. Pas besoin de glossaire pour se souvenir de qui est qui. La traduction française a un peu de retard donc ce tome n’est pas le dernier. Vivement la suite ! 

“Le lac de nulle part” de Pete Fromm

Cela fait bientôt deux ans que Trig et Al, frère et sœur jumeaux, n’ont plus de contact avec leur père. Et voilà qu’il réapparaît dans leur vie et réclame “une dernière aventure” : un mois à sillonner ensemble en canoë les lacs du Canada. À la fois excités à l’idée de retrouver la complicité de leur enfance et intrigués par ces retrouvailles soudaines, les jumeaux acceptent le défi de partir au milieu de nulle part. Mais dès leur arrivée, quelque chose ne tourne pas rond, les tensions s’installent. Contrairement à ses habitudes, leur père paraît mal préparé à l’expédition, qui s’annonce pourtant périlleuse par ce mois de novembre froid et venteux. Tous les trois devront naviguer avec la plus grande prudence entre leurs souvenirs et la réalité qui semble de plus en plus leur échapper.

Ahhh Pete Fromm. Vous avez déjà eu un coup de foudre pour un auteur ? Découvert en 2021 avec “Mon désir le plus ardent” (meilleure lecture de l’année, j’en suis encore toute retournée), c’est toujours un bonheur quand on ferme un livre de savoir qu’on en a des dizaines encore à découvrir du même auteur. “Le lac de nulle part”, nous invite à suivre le périple d’une fratrie et de leur père en canoës dans les grands lacs du nord de l’Amérique. Fidèle aux écrits publiés chez Gallmeister, Le lac de nulle part nous emmène dans une Amérique sauvage où la nature est ultra présente et où l’homme est, une fois de plus, bien petit. Palpitant et franchement stressant, c’est un vrai page turner.

“Conemara” de Nicolas Mathieu

Hélène a bientôt 40 ans. Elle a fait de belles études, une carrière. Elle a réalisé le programme des magazines et le rêve de son adolescence : se tirer, changer de milieu, réussir. Et pourtant, le sentiment de gâchis est là, les années ont passé, tout a déçu.

Christophe, lui, n’a jamais quitté ce bled où ils ont grandi avec Hélène. Il n’est plus si beau. Il a fait sa vie à petits pas, privilégiant les copains, la teuf, remettant au lendemain les grandes décisions, l’âge des choix. On pourrait croire qu’il a tout raté. Et pourtant, il croit dur comme fer que tout est encore possible.

Connemara c’est l’histoire d’un retour au pays, d’une tentative à deux, le récit d’une autre chance et d’un amour qui se cherche par-delà les distances dans un pays qui chante Sardou et va voter contre soi.

Après “Et leur enfants après eux”, que j’ai énormément aimé lors de sa sortie 2018, Nicolas Mathieu continue sur le roman social. Décortiquant minutieusement les conditions de vie des habitants de cette région sinistrée qu’est l’Est, l’absence de perspective et un futur bien moribond sont le quotidien de nos personnages. Je connais peu d’auteur.ices qui sont capables de plonger dans le passé de leurs personnages avec cette acuité, ce sens ultra précis du mot, de la phrase, de l’émotion. Parfois (un poilounet) trop de digressions, mais lire Nicolas Mathieu c’est vraiment être spectateur.rice de l’histoire, comme si on y était, mais invisible. L’intimité y est décrite crûment et merveilleusement (les scène de sexe sont belles et justes, c’est suffisamment rare dans la littérature française de voir décrire des corps quadragénaires avec ce qu’ils ont de “défauts”, de vie, d’odeurs et de texture pour le signaler). Vous l’aurez compris, malgré parfois quelques circonvolutions en trop, j’ai passé un excellent moment dans ce livre qui questionne la réussite, sa place dans la société. Excellent moment complété lors de son interview dans l’émission “La grande librairie”, car c’est un vrai plaisir de l’écouter parler, humble et très pointu.

“Juste ma colloc” de Pauline Libersart

Il y a deux ans, j’étais Slade Tomkins, le mec le plus populaire de l’université… Mais ça, c’était avant les conneries, avant la prison. Depuis ma libération, j’enchaîne les boulots, tout en créchant dans un meublé merdique des bas-fonds.

Quand un toxico s’attaque à ma jeune voisine, je le vire et il me donne l’idée du siècle : proposer à cette petite nana une colocation. À nous deux, on peut se payer un truc bien, en s’entraidant.

Gabriela accepte. Elle nous déniche même un appartement de rêve au coeur du quartier mexicain. Seulement je ne parle pas un mot d’espagnol, et puis, je n’avais pas prévu que ma bébé-coloc allait devenir si belle, si désirable… Une fille aussi géniale mérite tellement mieux qu’un mec comme moi.

Comme souvent, le pitch de l’histoire est classique mais le cadre de cette romance est sympathique. J’ai trouvé vraiment chouette l’immersion de ce “couple” très solidaire face à leurs difficultés dans une communauté mexicaine ultra soudée et joyeuse. Toujours bien trop de clichés et d’infantilisation de la femme. Dommage car ça se lit très bien ! Après, bémol (mais c’est personnel), j’en ai ras le pompon de lire des romances de jeunes vingtenaires. C’est bon, on peut fantasmer aussi arrivé.e à 40 ans ou bien ?)

“Le meilleur ami de mon frère” d’Ana Scott

(On peut s’arrêter sur les titres français, mais pitié, pitié arrêtez de nous coller des trucs aussi niais).

Ils vont devoir se supporter un mois. Qui craquera en premier ? Indépendante et sûre d’elle, Camille mène à Paris la vie dont elle a toujours rêvé : son cabinet d’avocat d’un côté, ses mecs d’un soir de l’autre. Mais quand son père fait un infarctus, elle plaque tout pour soutenir sa famille, qui possède un restaurant étoilé en Bourgogne, au milieu des vignes.Rester un mois là-bas pour aider ses frères ? C’est déjà un sacrifice. Alors, quand elle apprend que le nouveau chef pâtissier n’est autre que Léo, l’ami d’enfance de son frère qui la déteste depuis toujours, là, ça tourne au supplice ! Léo a toujours été insupportable avec elle et elle est bien décidée à le lui rendre. Seul problème, il est aussi pénible que beau et charismatique ! Et ça complique bien les choses..

Moi je ne suis pas compliquée : un roman qui se passe dans la vigne, le héros est un pâtissier sexy et sert des fondants au chocolat au réveil, on cause un peu cuisine, et la fille ne sort pas (pour une fois) du lycée ? Banco. Là encore, très chouette cadre que le milieu viticole, des personnages franchement sympathiques même si l’héroïne est un poil hystérique. Une histoire qui prend relativement son temps (parce que c’est bon on est des humaines pas des machines, mais d’où vient cette mode de se sauter dessus dès la page 3 !? Un peu de suspense que diable !) et des personnages secondaires qui sont bien présents ! 

BD

BD janvier

“Phoolan Devi reine des bandits” de Claire Fauvel

Rien ne prédestinait Phoolan Devi à la trajectoire flamboyante qu’elle s’est choisie. Née en 1963 au Nord de l’Inde et issue d’une très basse caste, elle est dès l’enfance confrontée à la pauvreté, à la violence et à l’injustice. Mariée de force à 11 ans, violée et séquestrée pendant des mois avant que ses parents ne la récupèrent, elle devient la paria de son village et doit son salut à un gang de bandits. À partir de ce moment, elle n’aura de cesse de lutter contre l’injustice et protéger les plus faibles.

Histoire vraie, je ne connaissais absolument pas le parcours incroyable (et horrible) et Phoolan Devi. J’ai énormément apprécié le graphisme de cette BD et le récit est extrêmement fluide étant donné que l’autrice couvre plusieurs décennies de vie. Une histoire à lire absolument !

“Les cahiers d’Esther – T1” de Riad Sattouf

Le premier tome des Cahiers d’Esther ! Chaque semaine, la jeune fille anonyme qui se cache derrière Esther se confie à Riad Sattouf. Elle lui raconte son quotidien, ses états d’âme, sa vision du monde. Ce qu’elle ne dit pas à ses parents, elle le raconte dans ce journal intime, tour à tour drôle et émouvant, tendre et cruel : un portrait de la jeunesse d’aujourd’hui et un miroir de notre société.

Que sont Tal, Kendji Girac ou bien les têtes brûlées ?

Quels sont les critères de beauté que doivent avoir les garçons et les filles pour être populaires ? Comment fait-on quand on a des copines plus riches que soi ?

Qu’est-ce que le petit pont massacreur ?

Comment les attentats du 7 janvier ont-ils été vécus dans la classe d’Esther ?

Comment faire quand on a peur d’avoir des gros seins ?

En cinquante-deux pages qui sont autant de saynètes sur un thème à chaque fois différent, Esther nous raconte sa vie et son époque. Ce qu’elle ne dit pas à ses parents, elle le raconte dans ce journal intime, tour à tour drôle et émouvant, tendre et cruel : un portrait de la jeunesse d’aujourd’hui et un miroir de notre société.

Je vous avais présenté le mois dernier “Le jeune acteur” qui retrace les débuts de Vincent Lacoste dans le cinéma. Après ce coup de cœur, je me suis enfin tournée vers les Cahiers d’Esther si connus de Riad Sattouf. Ce format scénettes ne s’enchaîne pas aussi facilement, c’est plus à lire de temps en temps tant chaque case est riche en commentaires, descriptions et pensées de la jeune Esther. Un bon moment de lecture, très rafraîchissant !

“Niourk – l’intégrale T1 à 3” d’Olivier Vatine

Sur une Terre post-apocalyptique où l’Humanité a régressé au stade primitif après une catastrophe nucléaire ayant asséché les océans et donné naissance à des chimères mutantes, quelques tribus survivent à l’état sauvage. Parmi elles, la horde de Thoz, où vit l’enfant noir, rejeté par les siens. Lorsque le vieux sorcier de la tribu le condamne à mort, l’enfant noir se met en marche pour Niourk, la ville des dieux. 

Difficile de lire cette BD sans avoir en tête que c’est un des scénarios possibles pour notre planète. J’ai trouvé les ⅔ de l’histoire vraiment prenante, les dessins m’ont beaucoup plu. Moins la fin car on quitte le côté science-fiction pour une sortie un peu trop fantaisiste à mon goût !

“Djinn” Tome 2,3,4 de Jean Dufaux et Ana Mirallès

A quoi sert un harem ? Au plaisir d’un souverain bien sûr. Mais bien naïf celui qui le limite à cet unique but. Car il est dit : ” Satisfait un homme et tu obtiendras de lui tous les trésors de la terre. ” Y compris ceux de la guerre. Voilà pourquoi le harem du sultan Murati, surnommé le sultan noir, est pour lui une arme plus puissante que bien des armées dont disposent ces Anglais, ces Allemands qui se disputent ses faveurs et son alliance. Fleur entre les fleurs, arme entre les armes, Jade, sa nouvelle favorite, est chargée par le maître d’Istanbul de mener à bien l’assaut d’un diplomate anglais à travers son talon d’Achille. Sa femme… Car Jade n’a peur de rien et semble cacher un cœur de pierre sous sa douce poitrine. L’homme de confiance du sultan ne l’a-t-il pas vu ordonner le meurtre de sang-froid de la petite fille de Djoua, favorite déchue de Murati ? Que se passa-t-il réellement en cette année 1912 ? On dit que Jade, battue par ses propres armes, trahit le sultan et disparut avec celui qui devait être sa proie. 50 ans plus tard, sa petite fille, Kim Nelson, tente de retrouver sa trace dans un Istambul où les harems ont disparu. Mais pas les bordels. Elle le découvrira à ses dépens. D’autant que la légende murmure que Jade, seule, savait où fut caché le trésor du sultan que nul jamais ne retrouva. Et l’odeur de ce tas d’or excite au plus haut point quelques grands prédateurs locaux…

J’ai acheté le tome 1 il y a quelques temps, captivée par la beauté et la sensualité des dessins. Merci ma maraîchère de m’avoir prêté toute la suite^^. “Djinn”, c’est une histoire (13 BD au total) remplie de sensualité et d’aventures, dans laquelle on va traverser trois continents avec l’héroïne en pleine quête de son passé. Si le scénario est assez dense et bien ficelé, je dois dire que ce sont surtout les illustrations et les couleurs qui m’ont amenées jusqu’à la fin (en ce mois de février), c’est envoûtant !

Essai / développement personnel

Stop-au-controle de Lise Bourbeau

“Stop au contrôle, et si votre relation avec la nourriture vous permettait de mieux vous connaître ?” de Lise Bourbeau

Alors qu’il existe tant d’ouvrages de régime et de diète, ce livre unique en son genre va vous aider à changer votre relation à la nourriture et vous permettre de mieux vous comprendre. Vous réaliserez de quelle façon vous contrôlez votre alimentation et combien ce contrôle peut vous être néfaste. Vous apprendrez à reconnaître rapidement les blessures émotionnelles qui vous empêchent de bien vous nourrir. Par des techniques simples et accessibles, vous transformerez à jamais votre vie.

Depuis quelques semaines, je lis régulièrement sur les kilos émotionnels. Ce petit livre de poche trouvé chez Gibert m’avait semblé une bonne lecture pour amener quelques billes en plus dans ma réflexion. J’ai trouvé certains passages très percutants (en tout cas, dans lesquels je me suis retrouvée), d’autres m’ont laissé un peu de marbre. Si je devais la comparer, en style, à une autre lecture développement personnel, ce serait “Les quatre accords toltèques”. J’ai trouvé la prose d’une certaine lourdeur… (pardon aux milliers de fans des accords toltèques^^), mais néanmoins de bonnes pistes de réflexions. Il faut cependant passer outre le côté infantilisant de l’écriture, la présence de Dieu qui, en bonne athée ne me cause pas un iota, et le tutoiement (je suis une grosse coincée sans doute, mais je n’aime pas qu’on me tutoie dans les livres ! D’ailleurs jamais je ne dis TU sur ce blog).

Je pense que je rédigerai un article dédié à ce sujet (l’alimentation émotionnelle) avec mes lectures et autres ressources dans quelques temps.


Et de votre côté, quelles lectures à recommander, ou à éviter, avez-vous lues en janvier ?

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Prochain numéro le 7 avril.

28 commentaires

  1. Aurore says:

    Bonjour tes lectures me plaisent j’en retiens quelques unes. Je deviens une grande fan de BD .
    Si je ne devais retenir qu’un livre lu ça serait sidération de Richard Powers.
    Une relation père fils magnifique sur un fond d’astronomie et d’ecologie.
    Bonne journée.

  2. Magali says:

    Bonjour ! Merci pour cette présentation de lectures. Je retiens surtout Pete Fromm. De lui, j’avais adoré ”La vie en chantier”, énorme coup de cœur pour moi. J’ai aussi lu et acheté toute la série des Djinn, principalement pour les magnifiques illustrations.
    Merci aussi de citer les médiathèques comme lieu d’approvisionnement ! Je trouve que malheureusement ce n’est pas encore un réflexe dans la culture française.
    Bonne semaine
    Magali

    1. Bonjour Magali,

      la médiathèque est ma caverne d’Ali baba, et aussi pour mes enfants qui ont un volume de lecture BD impressionnant et que jamais je ne pourrais satisfaire en les achetant vu le prix !
      A bientôt !
      Mélanie

  3. Louise S says:

    Oh Niourk ! Lecture de mon adolescence, j’adorais ce bouquin – je ne savais pas qu’il avait été adapté en BD.
    Moi j’ai lu Fille, Femme, autre de Bernardine Evaristo et Les ombres filantes de Christian Guay-Poliquin. Je les ai adorés tous les deux, je recommande !

  4. Estelle says:

    Bonjour Mélanie, Merci pour ces idées. Pour mes dernières lectures, j’ai beaucoup aimé “La Horde du contre vent” de Damasio, que je n’avais pas encore lu et en BD “Peau d’homme” que j’ai adoré: superbes graphismes et j’adore l’idée de départ : on est en pleine renaissance italienne, et une future mariée découvre que de mère en fille, les femmes de sa famille se transmettent une peau d’homme. Celle qui la revêt possède tous les attributs masculins et peu alors “explorer” le monde des hommes….

    1. Bonjour Estelle,

      J’avais a-DO-Ré La horde du contrevent, et d’ailleurs son dernier, ‘Furtif’ est sur ma table de chevet. J’attends d’être moins fatiguée car connaissant la bête, ça ne va pas être très fluide !

      Ça fait un moment que je lorgne sur Peau d’homme, je vais l’ajouter à ma liste “à lire en 2022” pour ne pas oublier !

  5. Pauline says:

    Bonjour Mélanie,

    Merci pour ce joli bilan. La cité de laiton me faisait déjà super envie, je peux ajouter Sharakai à ma liste, surtout si c’est une héroïne !
    je te souhaite de belles lectures en février.

    1. Bonjour Maud,

      la mienne aussi est très haute, alors je fais des listes pour varier chaque mois et mêler ce que j’ai déjà à lire, et ce qui me fait envie niveau nouveauté. Comme çan pas de frustration !

  6. Julie says:

    Bonjour Mélanie et merci pour cet article ! Et je comprends tellement ton avant-propos… Etudiante en master recherche de Lettres, je fais certes un mémoire sur un roman du XVIIIe que j’adore (Aline et Valcour de Sade), mais mon coeur de lectrice reste accroché aux romans type fantasy, fantastique, les romances… En l’occurrence, les deux romans de fantasy que tu présentes ont l’air bien ! A force je ne sais plus vers quoi me tourner, toujours peur d’être déçue… Ton article est une bulle d’air frais. Je suis très curieuse de lire tes réflexions sur l’alimentation émotionnelle quand elles se seront développées ; c’est aussi ton blog qui m’aide à appréhender l’alimentation d’une manière différente. Bref, merci pour tout !

    1. Bonjour Julie,

      C’est une remarque que je retrouve souvent sur la littérature de genre, souvent affublée de “sous-littérature”… j’ai aussi fait beaucoup d’études littéraires, et ça m’agace prodigieusement quand je vois le mépris qu’engendre encore aujourd’hui aussi bien la fantasy que la romance, le polar… Alors qu’ils font partie des genres les plus lus et…les plus téléchargés illégalement, par honte d’aller demander en rayon. Rayons souvent bien pauvres par ailleurs.

      Concernant e choix de lectures, j’essaie vraiment de varier chaque mois, selon mes envies, ce que j’ai déjà à lire (et j’en ai un paquet en attente) et les nouveautés qui me font de l’oeil. Et puis on a toutes des phases, plus ou moins de fatigue et de besoin de détente ou au contraire de se creuser les méninges 🙂

      Je vais continuer mon chemin sur le sujet de l’alimentation émotionnelle, mais c’est très intéressant jusque là !

  7. Vandendriessche Marine says:

    Bonjour Mélanie, merci pour ce nouveau bilan très inspirant, je retiens “la colère des aubergines” et Nicolas Mathieu (pas forcement ce roman mes la description du type d’écriture me parle.
    Ce mois ci c’était vraiment slow slow lecture de mon côté, je suis sur “la prophétie des abeilles” de Bernard Weber auquel je n’accroche pas, je persévère car j’adore l’auteur mais l’hypnose ça ne m’intéresse pas. Et sinon j’ai lu “il est où le patron” une BD de Maud Benezit & les paysannes en polaire je pense que tu aimerais particulièrement : Au fil d’une saison agricole, dans un petit village de moyenne montagne, trois femmes paysannes, voisines de marché, se rencontrent, s’entraident et se lient d’amitié. En partageant leurs expériences, ces femmes se donnent la force de faire entendre une autre voix que celle du patriarcat.

    1. Bonjour Marine,

      Effectivement, le résumé est vraiment intéressant, merci beaucoup pour la recommandation.
      Il y a longtemps que je n’ai lu de Bernard Weber, j’avais tout dévoré quand j’étais au lycée il y a 20 ans, il a du en écrire quelques-uns depuis !

  8. Lancelevée says:

    Bonjour Mélanie

    J’attends avec impatience ton article sur l’alimentation émotionnelle qui, je te fais confiance, résonnera en moi bien plus qu’un livre tel que tu le décris. J’aime beaucoup ce que tu fais, avec sincérité et pragmatisme, aussi je me dis que tu sauras y apporter beaucoup de bon sens 😊.
    Je retiens pour ma part Connemara …. Mais dans quelques semaines, car pour le moment, je découvre Leonardo Padura avec Poussière dans le vent. Me voilà immergée pour 1000 pages, dans l’histoire de réfugiés cubains et de leur complexe relation avec leur histoire et leur pays après la chute du régime soviétique

    1. Bonjour,

      Merci pour cette confiance ! C’est un sujet assez vaste et vraiment intéressant (pour ce que j’ai lu et écouté jusqu’ici), je vais encore me documenter et expérimenter aussi, et j’en ferai un retour oui 🙂
      Ahhh, les gros volumes qui font voyager, c’est toujours un bonheur !

  9. Cécile says:

    j’ai devoré La colère des aubergines ! Il y a aussi Mangue amère (auteur ?) Et La maîtresse des épices, avec un côté fantastique qui peut dérouter…. de façon générale je suis fan des romans dont l’héroïne est la cuisine

  10. Bonjour Mélanie,
    Merci pour ce bel aperçu de tes lectures du mois de janvier.
    Tu me donnes très envie de lire “La colère des aubergines”.
    Quant à l’histoire de Phoolan Devi, je l’ai découverte assez récemment et j’avais prévu de lire son roman autobiographique, sans savoir qu’il existait un roman graphique. Du coup j’hésite entre les deux versions maintenant.
    Ces dernières semaines, j’ai lu principalement des romans mais rien qui ne m’ait particulièrement plu. J’ai lu “Les orageuses”, “La tresse” et “Les filles de Lilith” et sans aller jusqu’à dire que ces romans m’ont déplu, je n’ai pas suffisamment accroché au style ou bien j’ai trouvé que le récit manquait de détails, de profondeur. En revanche j’ai lu “Wild” de Cheryl Strayed et ce fut une escapade très riche et divertissante.
    Je me réjouis de découvrir ce que tu as lu depuis cet article.
    Bon week-end à toi.

  11. Maïpi says:

    Hello ! J’ai un peu de retard dans la lecture de ce bilan lecture mais peu importe… MERCI
    Tu m’as donné plein d’envies, je pense que je vais commencer par me goinfrer d’aubergines ! 😀
    J’ai adoooooooooré la série Djinn que j’ai emprunté à la bibliothèque… avant le fameux confinement ! bref, ça date.
    En ce moment, je lis du Ragnar Jonasson. Je m’étais offert Snjor, le premier de la série sur Siglo (j’abrège, pitié) et maman m’a offert pour mon anniv (mi février) les 5 autres tomes trouvés sur Recyc’livres. Je viens de les dévorer et je pense me trouver à la bibol ou sur recy’livres sa trilogie “la dame de Reyjavik” (ça ne doit pas s’écrire comme ça, oops…).
    Ce sont des polars qui se passent en Islande, pour la première série dont je parle, dans une petite ville la plus au Nord ou presque de l’Islande, très proche du cercle polaire, où il fait nuit du 14 novembre au 28 janvier (j’ai retenu ça !). Et donc on suit les enquêtes d’un jeune policier, Ari Thor Arason. Je ne suis pas la seule Française à avoir aimé ce romancier (cette série a débuté en 2016, finie en 2020) à en lire la dédicace très émouvant du dernier tome de cette série, Siglo, dédicace à son lectorat français pour qui il a fait traduire et publié ce dernier tome en français d’abord, oui, même avant la version islandaise. Je vais pister les foires et festivals du livre du secteur, si jamais il se repointe par là, j’ai très envie à mon tour de rencontrer cet auteur.

    Autres cadeaux d’anniv, mais enfant ont complété ma collection de Virginie Grimaldi, auteure que je lis toujours avec autant de plaisir qu’un bonbon acidulé fondant dans ma bouche 🙂 et ma collec de David Foenkinos. un autre auteur que j’ai toujours plaisir à lire.

    Après cette petite parenthèse gourmande, je replonge dans Nashiki Kaho, l’été de la sorcière, que je lis à voix haute à Chéri certains soirs (donc on n’avance pas vite) et qui est d’une douceur infinie tout en nourrissant nos réflexions sur le regard qu’on porte autour de soi, sur les petits gestes qui font sortir de dépression etc…
    Puis dans FR TALLIS les portes de l’interdit, que j’ai un peu de mal à lire d’une traite
    et il faut que je finisse La bâtarde d’Istanbul d’Elif Shafak qui me plait bien, mais moins que l’architecte du sultan dont j’avais vraiment aimé la fresque romanesque et historique du temps de Suliman le Magnifique.
    Et puis don, quelques aubergines pour commencer, grâce à toi ! 😀

    PS : pour moi le “vous” sur les blogs je le prends comme un “vous, mes lecteurs” collectifs plus qu’un vouvoiement… ça t’ennuie quand on te tutoie dans les commentaires ? Ca ne me dérangerait absolument pas de changer cela 🙂

    1. Bonjour,

      Quel régal de lire tous ces livres à venir !
      J’ai adoré la Batarde d’Istanbul ! J’ai eu une période il y a quelques années, où j’ai énormément lu sur le moyen Orient (Yasmina Kadhra, Elif Shafak, Tahar Ben Jelloum…), cela reste encore aujourd’hui parmi mes plus belles lectures. Du coup, je vais rajouter ta fresque dans ma liste à lire en 2022 !
      Et non, le tutoiement ne m’ennuie absolument pas dans ce contexte, ça m’agace juste dans des relation pro qui débutent car c’est très monnaie courante dans notre milieu “on est toutes super copines”.

      Belle journée !
      Mélanie

  12. Marianne says:

    Bonjour Mélanie,

    J’aime toujours autant ce genre de chroniques, peut-être même qu’un jour tu vas réussir à me convaincre d’essayer de lire de la Fantasy ! (pour l’instant ça ne m’attire pas du tout du tout…)
    Je retiens “Connemara” de Nicolas Mathieu, j’avais beaucoup aimé également “Leurs enfants après eux”.
    Tu m’as donné envie de découvrir Pete Fromm, que je ne connais pas…
    Quant à moi, je viens également d’avoir un coup de cœur pour une auteure que je ne connaissais pas, Cécile COULON, je viens de finir “Seule en sa demeure”, j’ai adoré ! Hâte de lire les autres…

    Et suite à ta liste du mois dernier, j’ai offert à ma fille pour ses 17 ans Le Jeune Acteur de Riad SATTOUF et on a l’a tous dévoré à la maison ! ça nous a donné envie de revoir “Les beaux gosses” , et du coup j’ai adoré sa prestation au César, je revoyais l’ado du bouquin 😉
    Et j’ai demandé à ma Médiathèque d’acquérir le livre de ton papa, il est en commande 😀

    1. Bonjour Marianne !

      18 ans que je suis avec mon mari et JAMAIS je n’ai réussi à lui faire lire de la fantasy^^.”nan mais c’est trop long à démarrer, gnagnagna”.
      J’ai adoré aussi Seule en sa demeure, très bon moment !
      Contente que vous ayez passé un bon moment avec Le jeune acteur car ça fait vraiment du bien de lire des livres légers comme ça.
      Merci beaucoup pour le livre de mon papa ! Son deuxième sort en mai, je suis ravie !

      Bonne journée à toi,
      Mélanie

  13. Zoé says:

    J’adore Pete Fromm que j’ai découvert par hasard à la bibliothèque, si tu ne l’as pas lu je te conseille vraiment “Lucy in the Sky” qui est son livre que j’avais préféré. Sur tes recommandations j’ai lu le lac de nulle part que je ne connaissais pas ! Un autre auteur que j’ai découvert par hasard à la bibliothèque et que je te conseille vivement : Ron Rash qui dépeint hyper bien la nature sauvage américaine.

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