Chose promise… chose due ! Cette année, dans le cadre de mon éloignement des réseaux sociaux, je vous avais annoncé que j’allais vous partager mes lectures. Alors c’est parti pour la présentation de mes 9 livres lus en décembre.
Avant propos
(Que je ré-écrirai à chaque fois)
Je lis énormément de genres différents, je déteste cet intellectualisme mal placé et condescendant qui veut qu’on ne lise que pour ‘s’élever’. Pour moi la lecture se doit d’être source d’apprentissage, d’évasion, de rire, de fantasme, d’affûtage de son esprit autant que de libération de ce dernier. Se côtoient donc dans mes lectures aussi bien de la fantasy et de la science-fiction, des essais sur des sujets de société, des romances, des fictions contemporaines, de la littérature érotiques, de la littérature étrangère, des romans graphiques et des magazines…
On pourrait en déduire que je ne sais absolument pas ce que je veux dans la vie. Ce à quoi je réponds que je veux tout et je me sers partout. Pourquoi choisir ?!
Je vous donne des avis assez courts afin de ne pas trop en dire, il s’agit plus de donner mon ressenti que de vraies critiques. Sachez aussi, car je sais que ça en fait culpabiliser (STOP IT! Nom d’une cacahuète !) que je lis vite. C’est comme ça. Si ça vous intéresse, je pourrais faire un article sur ma routine et ce que je mets en place pour lire beaucoup. Mais la vitesse de lecture, on ne la choisit pas (à différencier de la vitesse de lecture de documents en vue d’un apprentissage ou pour en tirer des données, là oui, il y a des techniques).
Romans graphiques et BD
« L’obsolescence programmée de nos sentiments » de Zidrou
Lui, il s’appelle Ulysse. Il est veuf depuis plusieurs années et lorsqu’il perd son travail de déménageur, à 59 ans, une grande solitude s’empare de lui. Impossible même de s’entourer de ses enfants : sa fille est morte dans un accident à l’âge de 16 ans et son fils est très pris par son travail. Elle, c’est Mme Solenza. Méditerranée de son prénom, 62 ans au compteur. Ancien modèle (elle a fait la couverture de Lui dans sa jeunesse !), elle ne s’est jamais mariée et tient la fromagerie de sa mère qui vient de décéder après une longue maladie. Si leurs jours s’écoulent tristement et leurs occupations ne suffisent pas à masquer l’isolement qui est le leur, c’était sans compter un miracle émotionnel. Car entre cette femme et cet homme va se tisser une histoire d’amour d’autant plus belle qu’elle est tardive, et merveilleusement porteuse d’avenir…
J’aime beaucoup les histoires qui sont en lien avec les corps, l’image, c’est donc naturellement que j’ai choisi également à la médiathèque ce roman graphique sur une rencontre entre deux sexagénaires. Si le propos des corps vieillissants et de leur statut hors norme pour la société d’aujourd’hui est vraiment bien traité, sans faux-semblants et avec des illustrations franches, en revanche je n’ai absolument pas adhéré à la fin de l’histoire. La chute fut un peu dure car on démarre avec une jolie histoire légère et vraiment je n’ai pas compris le parti pris de l’auteur à la fin.
« La cantine de minuit – Tome 1 » de Yarō Abe
« Mon restaurant est ouvert de minuit à sept heures du matin environ. On le surnomme « la cantine de minuit », mais pour certains c’est plutôt « la cantine de l’aube » ».
Dans cette petite gargote située au fond d’une ruelle du quartier de Shinjuku, les clients se croisent, les histoires se dévoilent. La carte ne propose que du tonjiru, soupe de miso au porc, ainsi que du saké, mais selon vos envies, on vous préparera à la demande tout ce qu’on est en mesure de vous servir.
Voilà le résultat quand on discute avec des libraires passionnées et qu’on mentionne ses centres d’intérêt. “La cantine de minuit” est un format de livre vers lequel je ne me serais jamais dirigée et pourtant je me suis régalée de ces histoires, qui ne sont pas tant des histoires de restaurants que de ces personnes qui vivent la nuit et se retrouvent autour d’un plat traditionnel concocté par le chef. Le coup de crayon est vraiment chouette et chaque plat japonais est dessiné avec soin (rien de vegan là-dedans, je précise^^). Il s’agit de petites chroniques et j’ai pris plaisir chaque soir avant ou après mon roman à m’immerger dans cette vie nocturne japonaise et à découvrir ses us et coutumes.
« Le jeune acteur » de Riad Sattouf
En 2008, Riad Sattouf réalise son premier film, Les Beaux Gosses.
Il choisit comme premier rôle le jeune Vincent Lacoste, timide et complexé, qui n’avait jamais imaginé être acteur. Le collégien de 14 ans se retrouve alors propulsé dans le monde secret, fascinant et parfois flippant du cinéma !
L’histoire vraie d’un adolescent anonyme devenu l’un des acteurs les plus talentueux de sa génération.
Si vous avez vu l’excellent film “Les beaux gosses” et que vous aimez de base le style de Riad Sattouf, ce roman graphique est un bonbon, ni plus ni moins. Je l’ai dévoré, je me suis tellement plu à rentrer dans l’histoire (vraie) de la rencontre entre Riad Sattouf et Vincent Lacoste et leur amitié naissante. C’est drôle, bien rythmé, les personnages sont hauts en couleur et ont ressent tellement l’amitié forte, ce rapport un peu paternel, qui s’est noué entre ces deux personnes que c’est est émouvant (en plus d’être très drôle, mais je me répète).
Romans
« Pour cibles » de Georges Le Querrec
Dans une petite ferme du centre de la Bretagne écrasée par la productivité, un père, sa fille et sa petite-fille de 5 ans sont sauvagement assassinés. Une équipe de la brigade criminelle du commissariat de Morlaix, menée par le capitaine Macciali, se lance dans une enquête à rebondissements. La mainmise des dirigeants de l’usine de lait en poudre sur les exploitations locales, les querelles intestines provoquées par la convoitise des terres d’agriculteurs avides… sont autant de mobiles pour appréhender le coupable idéal. Une autre affaire, à Lorient, aux similitudes frappantes mais vieille d’une dizaine d’années, ouvre une nouvelle piste. Grâce à l’équilibre sans faille, qu’il doit à son cercle familial, et fort de l’amitié indéfectible liant les membres de sa brigade, le capitaine Macciali met un point d’honneur à résoudre cette affaire déroutante.
Georges Le Querrec s’est installé en Bretagne depuis une vingtaine d’années. D’abord producteur local de fromages de chèvre, il est maintenant peintre. Attaché à son terroir d’adoption, il nous en fait découvrir, à travers ses œuvres, les facettes les plus variées, comme avec ce premier roman policier qui a reçu le prix du polar Ouest-France.
En plus d’être l’auteur de cet excellent polar, Georges Le Querrec est mon père (c’est bon, j’ai prouvé mon origine bretonne avec mon nom de jeune fille, j’ai mon badge ?). Pas simple de prendre du recul quand c’est un proche qui écrit, surtout dans un genre que je lis assez peu. Et pourtant.
“Pour cibles” est une histoire qui me parle d’autant plus que le milieu décrit est un milieu que je connais un peu, et que l’écriture et les personnages se rapprochent d’une auteure que j’aime énormément, à savoir Fred Vargas, son fameux commissaire Adamsberg et toute son équipe. J’ai un faible pour les équipes attachantes, un amour infini pour les dialogues ping-pong (non ce terme n’existe pas) et les histoires qui prennent leur temps, celle où tu ne vois rien venir, celles où l’enquête ne prend pas tout le livre mais où tu accompagnes aussi les protagonistes dans leurs vies.
J’ai dévoré ce livre, l’histoire est dure oui, et tellement ancrée dans son territoire que j’en suis encore scotchée. Les descriptions, les dialogues, l’histoire tout est parfaitement maîtrisé. Bref, papa, je te l’ai déjà dit, mais je suis fière de toi et tu as mérité ton titre de Lauréat du concours Ouest-France. J’ai déjà hâte de retrouver l’équipe dans les prochains !
“Drive me wild” de Mélanie Harlow
When Blair Beaufort literally crashes into Bellamy Creek wearing a ball gown and a tiara, I should have towed her car, said goodnight, and sent her packing.
I’m a mechanic, not a hotel manager. I’ve got enough on my plate trying to keep my shop from going under, my overbearing mother off my back, and my baseball team in contention for the league championship. I don’t have time for a former debutante with zero street smarts and a cash flow problem, even if she is crazy beautiful.
Problem is, she’s stranded in my small town, and I’m hiding a protective streak underneath my grumpy exterior that runs deep. So I offer her a place to stay and keep my hands to myself.
For exactly one night.
If only she weren’t so gorgeous. So funny. So eager to please. She’s a disaster behind the wheel, but she drives me wild without even trying–at work, at home, in the back of my truck . . . I can’t get enough of the way she makes me feel.
But I know better than to think it can last. She wants a fairy tale, and I’m no prince.
So when it comes time for her to leave, there’s nothing I can do but let her go.
No matter how much it hurts to say goodbye.
J’aime beaucoup lire des romances en anglais, c’est rarement compliqué, c’est un genre que j’aime beaucoup même s’il y à à boire et à manger dedans (et malheureusement, bien plus de mauvais écrits que de bons). Ceci étant, j’avais beaucoup apprécié deux autres histoires de cette auteure dans cette même série, mais celle-ci m’a très peu emballée. L’histoire d’amitié entre ces quatre hommes reste chouette ainsi que la vie de village. Pour le reste c’est mièvre, facile, un peu trop cliché et couru d’avance. Je préfère de loin les romances dans la catégorie slow burn, bien plus rares. Ou les livres de Jane Austen. Mais c’est un style bien différent !
« Un peu plus près des étoiles » de Rachel Corenblit
La fille qui se trouvait en face de moi n’avait plus de visage.
Mon père m’avait prévenu : si tu rencontres les patients d’ici, tu ne fais pas de commentaires, tu réagis le plus poliment possible. Tu risques d’être surpris, mais surtout tu es diplomate, tu ne montres rien à ces pauvres gens. Ils ont déjà tellement souffert. Tu vas en croiser pas mal, ici, des abîmés, des malheureux et il y a même un secteur pour les enfants et les grands ados.
Hé, cache ta joie, Machin. C’est super romantique comme rencontre. Manque plus que les violons, non ?
Un ado solitaire. 7 gueules cassées.
Une histoire d’amitié étourdissante, loin des apparences.
Pris un peu au hasard au rayon jeunesse de ma médiathèque, j’ai beaucoup aimé la lecture de ce livre. Comme tous les écrits sur l’adolescence fracassée, j’ai eu un peu peur du côté pathos mais il en ressort une belle leçon de vie, d’humilité, d’amitié et d’amour aussi. La lecture est très fluide et on s’immerge rapidement dans cette bande de gueules cassées qui luttent au quotidien pour avancer, et qui rigolent aussi beaucoup, d’eux-mêmes et de la vie. Un bon et beau moment de lecture !
Essais / livres développement personnel
« Deep work » de Cal Newport
La capacité qui revêt le plus de valeur dans notre économie se fait de plus en plus rare. Celui qui la développe se donne les moyens d’accomplir de grandes choses.
Le travail en profondeur, ou deep work, désigne une activité professionnelle menée dans un état de concentration absolue qui pousse nos capacités cognitives jusqu’à leurs limites. Ces efforts créent de la valeur, affinent nos compétences et sont difficiles à reproduire. En d’autres termes, le travail en profondeur est comme un superpouvoir dans notre économie toujours plus concurrentielle. Et pourtant… nous avons, pour la plupart, perdu cette capacité. S’appuyant sur des modèles de réussite historiques et contemporains, Cal Newport nous explique pourquoi il est si crucial de réapprendre à se concentrer intensément dans un monde débordant d’informations et de distractions. Il nous enseigne 4 principes destinés à rééduquer notre esprit et à replacer le travail en profondeur, seule source de sens et de valeur, au coeur de notre vie professionnelle.
Merci Gibert Jeunesse pour la découverte cette fois ! Alors que j’arpentais les rayons immenses à Paris à la recherche d’un livre qui m’aiderait à poser des mots sur le mal-être que je ressentais de plus en plus à l’usage des réseaux sociaux, on m’a recommandé celui-ci. Recommandations qui faisait écho aux partages de Charlotte qui portait cet ouvrage aux nues et en a beaucoup parlé.
Je peux sans conteste dire que cet ouvrage, et surtout le suivant dont je vous parle après, m’ont beaucoup aidé à y voir plus clair et m’ont proposé de véritables pistes de réflexions et d’actions pour mettre en place une vie moins connectée. Le style est un peu pompeux, souvent élitiste (mais entre nous je n’attendais pas autre chose d’un universitaire américain) avec de nombreuses mentions répétées “aux écrits prodigieux de l’exceptionnel Mr. X ou Y, membre de la non moins incroyable université de Bidule, ou du journal bien connu Machin Chouette.
J’entends bien que dans ce milieu il faut se brosser dans le sens du poil. Soyez assuré.es que le poil des hommes cités dans cet ouvrage doit briller au plus haut point. Néanmoins, passé ce côté cirage de mocassins, la réflexion est bien présente, les exemples concrets et les bienfaits démontrés imparables. La lecture est très fluide et il est vraiment facile de rentrer dedans. Le travail en profondeur est devenu quasi absent et difficile à mettre en place. J’ai envie de plus de qualitatif et de moins superficiel, donc cela m’a donné envie de creuser encore la question avec l’ouvrage suivant.
« Comment réussir (sa vie) grâce au minimalisme digital » de Cal Newport
« Médias sociaux, notifications, e-mails… Dans un monde de sursollicitations numériques, difficile de débrancher complètement. Quel est le secret d’un rapport équilibré avec la technologie ? Celle-ci n’est intrinsèquement ni bonne ni mauvaise : l’essentiel est de l’utiliser pour soutenir vos objectifs plutôt que de la laisser vous manipuler ! S’appuyant sur des exemples de réussite, Cal Newport identifie la philosophie et les pratiques des minimalistes digitaux et vous révèle ses stratégies pour rejoindre la Résistance de l’attention, à commencer par un désencombrement numérique de 30 jours. Grâce à cet ouvrage, reprenez le contrôle de votre vie digitale et recentrez-vous sur l’essentiel !
Si cet ouvrage peut se lire indépendamment de Deep work, je trouve néanmoins qu’il en est le complément idéal. Après avoir vu dans Deep work comment mettre en place des stratégies pour retrouver de la concentration sur de longues périodes, ici on s’attaque directement aux objets de distractions : les réseaux sociaux et les outils numériques qui accaparent notre temps. Ce qui m’a plus parlé, c’est que l’auteur se base bien plus sur des exemples de gens du peuple (entendez, personne, ou presque, de prestigieux ou qui a révolutionné le monde) mais bien des gens comme vous et moi.
L’accent est une fois de plus porté sur le temps et la distraction. Moins axé productivité que le premier, j’en retiens surtout qu’il est encore en notre pouvoir de décider ce que l’on veut faire de nos journées et qu’il ne tient qu’à nous de déjouer les stratagèmes -rudement efficaces, mis en place par les grosses boîtes que sont Facebook, Netflix, Youtube, Twitter, Instagram…
Je pourrais écrire des tartines sur ce livre tant il m’a plu dans le fond, mais je vais m’en tenir là.
Magazines
« Socialter n.47 ; êtes-vous écoféministe ? »
Je suis abonnée à ce magazine depuis quelques années maintenant et je trouve que les articles sont toujours enrichissants. C’est un moyen de creuser certaines thématiques tranquillement, loin des raccourcis fréquents sur le net. Si ce dernier reste un moyen incroyable pour avoir accès à plusieurs sujets différents, les magazines / webzines restent d’excellentes sources d’apprentissage et de réflexion en poussant un peu plus loin certains sujets.
« B12 : la revue vegan »
Je vous l’ai présenté dans cette vidéo, mais je relis quelques articles de temps en temps. Celui sur le flexitarisme à donné lieu à d’intéressantes discussions par ailleurs avec mon conjoint. J’aimerai vous en parler, peut-être en vidéo prochainement.
En cours au moment de finir le mois : j’en suis à la moitié de « Daevabad-tome 2, Le royaume de cuivre » de S. A. Chakraborty. Avis le mois prochain !
Et vous, quelques lectures intéressantes ou au contraire de gros flop en décembre ?
Bonjour Mélanie,
J’ai beaucoup apprécié lire cet article, et j’ai noté plusieurs titres qui m’intéressaient : j’ai un carnet spécial pour les envies lectures, ça me permet de garder une trace des recommandations lectures qui me tentent (sur les blogs, Instagram, dans des newsletters ou dans les podcasts que je suis).
Je suis moi aussi une lectrice éclectique et cela me fait plaisir de constater que nous sommes plusieurs dans ce cas ! Je lis aussi bien de la non-fiction que de la romance, des graphiques que de la fantasy… J’adore également relire les livres que j’ai aimés, cela surprend souvent mon entourage !
Dernièrement, j’ai terminé le tome 3 de la saga des Cazalet, qui suit une famille anglaise au XXe siècle (ce tome-ci se déroulait pendant la Seconde Guerre mondiale), j’ai relu les deux premiers tomes de la série manga L’Atelier des sorciers et je lis actuellement Anne de Green Gables qui est un délice de réconfort et d’optimisme ! Je m’attaquerai ensuite à l’essai de Fiona Schmidt, Lâchez-nous l’utérus ! : en finir avec la charge maternelle, qui est dans ma PAL depuis sa sortie – soit beaucoup trop longtemps à mon goût 😀
Belle journée,
Sarah
Sur vos conseils j’ai commencé l’ouvrage de Cal Newport sur le minimalisme digital en livre audio, ça a l’air super ! Merci 🙂
J’adore Riad Sattouf, je n’ai pas encore lu sa nouvelle bédé mais je suis contente de le retrouver dans ta liste. Je te conseille le désormais classique « Arabe du futur ».
Merci pour cette nouvelle rubrique 🙂
Elle tombe à point nommé ! Particulièrement la rubrique roman graphique/bd. J’aime beaucoup mais je n’ai pas les références pour m’y aventurer.
Ce mois-ci chez moi c’était :
– Naturopathie au quotidien
– Que la terre demeure (roman dystopique – mon genre préféré entre tous)
– Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom (roman + léger à lire)
– en revue : kaïzen
Et là j’entame Les Furtifs de Damasio 🙂
Je vais aussi rechercher les livres de Cal Newport, c’est un sujet qui me questionne également.
Mélanie @herissonpartageur
Bonjour Mélanie,
Je crois que le mois où je vais attaquer Les furtifs, je ne lirais pas grand chose d’autre vu le pavé, et je sais que Damasio écrit souvent des univers très complexes, pas le genre qu’on s’enfile vite fait ! J’avais adoré La horde du vent.
En décembre j’ai lu Les temps sauvages de Ian Manook
Deep work m’intéresserait mais je le trouve cher (22,5€) vu qu’il n’est pas en poche ni dispo d’occasion… mon objectif 2022 : lire les livres que j’ai déjà à la maison ! Je vais alterner essais / romans et lire les BDs achetées par monsieur.
Bonjour Agathe,
Oui, je crois que la version française de Deep Work est assez récente, et comme il se vend bien, je pense qu’il faudra patienter avant une version poche. Peut être sur des sites d’occasion comme Gibert, Momox…
C’est ce qu’on a décidé aussi avec mon mari, lire chaque mois des livres non lus qu’on possède déjà à la maison, les piles augmentent vite !
Je ne lis rien depuis quelques mois (c’est tellement difficile de trouver du temps au milieu de cette année de médecine éreintante !) mais ça m’a fait très plaisir de lire ces critiques ! Je relirai probablement la saga « La passe-miroir » de Christelle Dabos cette année, je veux aussi finir l’essai féministe de Virginia Woolf « Une chambre à soi ».
P.S : je viens de me rendre compte que j’avais lu 3 bande-dessinées aujourd’hui, il faut profiter des vacances post-partiels !
Pucelle de Florence Dupré La Tour, qui avait été accueilli comme un chef-d’oeuvre et qui ne m’a pas vraiment emballée
Nowhere Girl de Magali le Huche qui est assez dynamique est drôle, l’histoire d’une petite fille avec une phobie scolaire et une passion dévorante pour les Beatles
et surtout Strates de Pénélope Bagieu qui m’a beaucoup ému, une suite de petites histoires
En somme, 3 autobiographies féministes !
Bonjour,
Ohlala, oui j’imagine que les créneaux ne doivent pas être légion ! Et la BD c’est vraiment génial quand on a peu de temps devant soi, il y a tellement de genres aujourd’hui qu’il est difficile de ne pas y trouver son bonheur.
Merci pour ces partages.
Je suis contente de trouver une personne avec des goûts aussi hétéroclites que moi. Quand je lis de la fantasy, je ne peux pas en parler avec ma maman, quand je lis des romans « contemporains », c’est avec mes amis que je n’en parle pas. J’ai l’impression d’être une ovni à changer de style sans problème selon les moments (et parfois 2 livres en même temps, totalement différents).
Je suis actuellement dans la saga « kushiel » de Jacqueline Carey. Il s’agit d’une trilogie fantasy qui ne ressemble à rien d’autre de ce que j’avais déjà lu. Je te le conseille si tu ne connais pas. Par contre les tomes sont des mega briques, ils pourraient compter double dans ton challenge…
Je te souhaite de belles lectures.
Bonjour Pauline,
Non non, tu n’es pas un ovni je te rassure. Je pars du principe que la lecture doit être un plaisir avant tout et l’avis (=jugement) des autres m’importe assez peu. Du coup, comme je lis des thèmes et supports variés, je ne m’ennuie pas et je peux en échanger avec d’autres personnes que ça intéresse !
Et bien sur que les gros tomes comptent double^^!
Bonjour Mélanie, merci pour cet article c’est vraiment une bonne idée ces partages que j’espère mensuel. Je lis très lentement, la lecture et moi n’étions pas copine durant l’enfance et l’adolescence. J’ai commencé à m’y intéresser durant mes études. J’ai une légère tendance mono maniaque d’auteur,en ce moment, je ne lis presque exclusivement Annie Ernaux et Arto Paasilinna. Entre temps j’ai la chance de travailler pour des chroniques littéraires (technicienne vidéo en télé) et donc je peux récupérer des livres, cela me permet de varier un peu ^^ et encore plus récemment ma médiathèque à embaucher une bibliothécaire spécialiste en roman graphique donc le rayon à explosé. Dernierement j’ai été hyper touché par le chœur des femmes de Aude Mermilliod.
Sur le genre de lecture je me suis pris une petite claque, je lis de tout sauf de la romance par pure orgueil et mon amie d’enfance est devenu Autrice de romance, elle a quand même dix romans à son actif et juste par-ce que je me croyais trop bien pour lire de la romance je n’ai jamais lu un de ces livres et j’ai rectifié le tire cet été suite à un arrêt où j’avais besoin de légèreté et j’ai adoré. J’ai passé un très bon moment en compagnie des personnes je l’ai même lu en 3 jours un miracle ^^.
Bonjour Marine,
J’ai beaucoup souri à la lecture de ton commentaires car beaucoup de mes amies ont les mêmes préjugés 🙂
Et pourtant, il y a d’excellentes histoires en romance. C’est un genre très vaste et, malheureusement, tout le monde s’imagine qu’on ne trouve que des trucs du style Harlequin ou 60 nuances de gris.
Alors que pas du tout !
J’y ai découvert de super autrices, des histoires hilarantes ou touchantes, des scènes d’un érotisme fou et oui, de la légèreté.
Le choeur des femmes m’a bouleversé, j’ai été incapable de dormir après la lecture… je pense qu’énormément de femmes se retrouveront dedans.
Bonjour Mélanie,
merci pour ce partage.
En décembre j’ai lu le tome 5 de la série de SF « The expanse », j’ai hâte de lire le tome 6 !
J’ai découvert et vraiment adorée « La vie rêvée des chaussettes orphelines » de Marie Vareille. Je compte bien lire d’autres livres de cette auteur dont j’apprécie beaucoup le style.
En ce moment je lis « l’art de perdre » de Alice Zeniter, sur la guerre d’Algérie et l’intégration des harkis en France. C’est vraiment intéressant, c’est une époque et une culture que je connais très mal et cette lecture est très éclairante.
Hello,
J’ai lu le tome 1 (que j’avais vraiment aimé) de The expanse, j’ai le 2 à la maison. Mais ca fait déjà 2 ans je crois, il faudrait que je trouve un bon résumé pour me remettre dedans ! J’ai apprécié aussi « l’Art de perdre » sur une période que je connais peu. « La vie des chaussettes orphelines », j’avoue que j’ai trouvé ça mignon mais sans plus. j’avais lu tellement d’avis dithyrambiques (et je suis vraiment bon public pour ce style de livres) que j’ai mis la barre trop haute je crois !
Merci pour cette revue ! Entre toi, Natasha et One more cup of coffee, j’ai de quoi lire pour un moment 😉 Sauf que pour décembre, de mon côté c’est comme en cuisine (voir mon com sur le meal prep légumes !), manque de motivation/ d’energie qui fait que je me suis contentée de relire tous les Thorgal (toutes séries confondues). Depuis la rentrée de janvier, j’essaie de lire le soir avant de me coucher quelques pages de ‘Le grand guide Marabout de l’Autosuffisance » de John Seymour en plus de mes lectures de fiction. Sur le même mode, j’ai prévu ensuite d’attaquer « Le guide familial des plantes médicinales » chez Mango. J’ai très envie de lire les Cal Newport depuis que tu en as parlé, j’ai juste peur que ce soit encore un peu au-dessus de mes capacités actuelles 😀 En tout cas, une petite vidéo sur tes routines lectures m’intéresse !
Salut Delphine,
je vais te reprendre : tu ne t’es pas « contentée » de lire Thorgal, tu t’es fait plaisir à lire ce que tu avais envie !! C’est très bien Thorgal en plus !
J’ai le guide des plantes médicinales de chez Mango, il est vraiment extra, super accessible.
Concernant les livres de Cal Newport, ils sont vraiment très accessibles. On sent que c’est écrit par un universitaire soucieux de transmettre au plus grand nombre, tu as des intros, il déroule son fil, il résume les points importants à chaque fois, puis il te présente ensuite le chapitre d’après. Tu n’es jamais perdue, c’est très scolaire comme écriture.
A bientôt,
Mélanie
Merci Mélanie pour ces idées!
J’aime bien les romances aussi, en français et en anglais, et j’ai du mal à en lire d’intéressantes. Je ne connaissais pas le « slow burn »: je vais voir ça de plus près…
(J’aime que tu ne hiérarchises pas les lectures!!!)
J’ai lu quelque chose à propos du livre de Cal Newport chez « échos verts »: je pensais déjà l’acheter mais là, tu as fini de me convaincre.
Pour ma part, deux belles découvertes pendant ces vacances: Mrs Parkington de Louis Bromfield, et deux romans (« un noel blanc » et « un noel de famille ») de Jennifer Johnston: C’est Charlotte (« Charlotte parlotte » qui en parle le mieux!)
Bonjour Eve,
Alors le principe des slow burn c’est que tu as une vraie montée en puissance entre les 2 protagonistes, l’histoire prend (vraiment) son temps et c’est très appréciable, parce que perso les jeunes en chaleur qui se grimpent dessus dès la page 12, non merci. Une des autrices les plus connues de ce genre c’est sans doute Marianna Zapata (ne pas se fier aux titres français qui sont toujours terriblement nullissimes). Elle est vraiment accessible en anglais, même si c’est de l’américain (je ne connais pas ton niveau).
Merci pour tes références, je ne connais pas !
Je retiens cela « ( il est) en notre pouvoir de décider ce que l’on veut faire de nos journées » !
C’est effectivement une phrase importante alors qu’on se sent de plus en plus submergée !
Bonjour Mélanie,
très sympa ce retour de lecture. Merci !
En ce moment je suis branchée BD politique. Je n’ai jamais été une grande lectrice enfant et jeune adulte, et je ne pensais que les BD couvraient ce type de thématique. Les algues vertes m’a beaucoup plu l’année dernière et là en ce moment je lis « le choix du chômage » qui montre les choix politiques européens et monétaires passés avec les impacts sur notre économie aujourd’hui. Mais j’aime tout autant lire des livres sur le potager, le féminisme (sorcières de Mona Cholet lu l’été dernier), etc…
Une question : y a t-il des techniques pour lire plus vite ? Je lis très lentement et ça me désespère, ma liste de livre à lire grossit bien plus vite qu’elle ne se dépile…
Hello Laurence,
Figure toi que j’ai découvert le roman graphique de société avec Les algues vertes l’année dernière et que depuis c’est mon média préféré pour creuser des sujets d’actualités ! Je n’aurais jamais lu ce sujet en version essais, mais j’ai adoré en version illustrée.
Ça fait un bon moment que je veux lire celle sur le chômage aussi. J’ai notamment adoré cette année « Le choeur des femmes » (adaptation du livre de Martin Winckler).
Et non, comme je le dis dans l’intro, je ne connais pas de technique pour lire (lecture loisir) plus vite. Je ne crois pas que ça ait un vrai intérêt franchement de forcer son rythme naturel, il vaut mieux lire à ton rythme et te faire plaisir. Par contre, pour lire davantage on peut établir plus de moments de lecture.
Effectivement, lorsque j’avais commencé une méthode pour accélérer ma vitesse de lecture (pour passer un concours), dans l’intro, l’auteur précisait bien que l’intérêt de la lecture rapide concernait les lectures utilitaires. La lecture plaisir elle passe autant par le fond que par la forme, le but n’est donc pas d’aller vite au risque de ne pas profiter du style…
Bonjour Mélanie, merci pour toutes ces recommandations et pour le reste de ton travail.
Le dernier livre qui m’a subjugué est « Apaiser nos tempêtes » de Jean Hegland. Un livre sur le parcours de deux femmes et leur rapport à la maternité. J’ai refermé le livre, toute ébahie, en faisant un « waouh » d’émerveillement.
Son autre roman « Dans la forêt » est également magistral.
Coucou,
Oh oui, j’ai beaucoup, beaucoup aimé les livres de Jean Hegland. Sur la maternité et la résilience, mon énorme coup de cœur de 2021 c’est « Mon baiser le plus ardent » de Pete Fromm, il m’a bouleversé.
Bonjour Mélanie, merci beaucoup pour cet article, qui me donne plein d’idées de lecture ! En tant que Bretonne passionnée de polars, je vais commencer par celui de ton papa bien sûr 😉
Je pense que le livre lu en décembre qui m’a le plus marquée c’est « Le voyage dans l’est » de Christine Angot… Je l’aime beaucoup, comme femme et comme auteur, je sais qu’elle n’est pas très fédératrice mais elle est tellement sincère que j’ai du mal à comprendre les réactions haineuses qu’elle déclenche…
Mon objectif 2022 est de lire 50 livres, j’en suis à 2 pour l’instant 😉 (Le 1er étant « Enfant de salaud » de Sorj Chalandon, bien remuant aussi…)
Bonjour Marianne,
J’espère vraiment qu’il te plaira, il y a une résonance supplémentaire quand on connaît le territoire sur lequel se déroule l’intrigue, je trouve.
Je ne connais pas du tout les écrits de Christine Angot et c’est un beau défi 50 livres, c’est chouette de se fixer des objectifs comme ceux là 🙂
J’ai un Fred Vargas dans mon sac, un Millenium sur ma table de chevet et plein de BD au pied du lit … J’avoue que je ne saurai vivre sans livres !
J’ai tenté le polar Alsacien aussi, je n’ai pas forcément été emballé mais ce n’est pas grave.
Deep work me tente bien, merci pour ta revue ! (Je saurai que je vais croiser des hommes au pelage bien brillant et je vais essayer de ne pas m’énerver !)
Je ne connais pas du tout le polar alsacien. Ce n’ai pas vraiment mon genre de prédilection, du coup j’essaie de sortir un peu de ce que je connais pour découvrir d’autres pays quand j’en lis. Récemment, ce fut Mo Malø et son Qaanaaq au Groenland !
Merci pour ces idées. Ce n’est pas la première critique très positive que je lis sur Le Jeune Acteur et j’avais bien aimé L’arabe du futur donc ce sera ma prochaine lecture je pense. Sinon j’ai bien ri en lisant ce passage « . Soyez assuré.es que le poil des hommes cités dans cet ouvrage doit briller au plus haut point. »
Mon objectif de ce début d’année est d’arrêter de scroller le soir sur Instagram et de plutôt prendre un livre.
Je pense dans ce cas que tu vas beaucoup aimer la BD de Riad Sattouf !
Depuis que j’ai viré l’application de mon téléphone, mon temps de qualité dédié à d’autres activités a drastiquement augmenté, c’est clair.
Bonjour je suis heureuse de voir que tu lis tte sorte de livre. J’avais parfois l’impression d’être une extraterrestre à lire autant des livres « sérieux » que romans légers. Je lis vite aussi. Je me demandais, lis tu un seul livre à la fois ou plusieurs selon les genres ?
Cette année j’ai l’intention de lire plus. Je vais noter pour le rendre compte de ce que je lis.
Belle journée.
Bonjour Isabelle,
Alors sois rassuré, j’aime beaucoup changer et je n’aime pas lire un même genre plusieurs fois d’affilé ! Et puis on s’installe trop dans une routine sinon, je préfère découvrir d’autres horizons. Ce qui n’empêche pas d’avoir des gens de prédilection !
Et noter est vraiment encourageant, franchement !
Je garde un très doux souvenir de « L’obsolescence programmée de nos sentiments », mais je n’ai aucun souvenir de la fin. J’ai dû l’effacer si elle ne m’a pas plu.
Bien intéressée pour connaître tes moments de lectures, quand et comment.
Merci pour ces idées, minimalisme digital me tente bien (et Sattouf aussi)
Oui, c’est une histoire vraiment douce et pleine d’espoir, au demeurant 🙂
J’ai aussi B12 dont je n’ai pas lu tous les articles, et j’ai commandé le dernier numéro de socialter qui a beaucoup tourné sur insta dans un certain nombre de comptes que je suis depuis quelques mois, sur l’écologie ou la mort qui me bouscule beaucoup. Je n’étais plus lectrice depuis des années et j’ai repris depuis cette année. Ce n’est pas évident de se ré concentré sur un livre… Effectivement on n’a plus l’habitude de se concentrer. Sinon j’ai aussi reçu un livre sur l’épicerie naturelle assez sympa et recette pour un monde meilleur que je n’ai pas encore ouvert. Merci pour ce partage
Coucou Laurence,
Cela demande effectivement de la concentration, mais, au delà, d’être intéressée par ce qu’on lit ! C’est pourquoi, il faut vraiment choisir des genres et des sujets qui nous intéressent et pas lire Untel ou Untelle parce qu’il faut, que c’est un classique ou tendance.
Ensuite, l’exercice de la lecture est un exercice pour le cerveau, et au même titre que n’importe quelle « performance », ça se travaille avec l’entraînement 🙂
Merci de ta réponse, c’est vrai et c’est bien par intérêt que j’ai choisi ces deux magasines parce que j’ ai eu connaissance de leur existence de par les personnes suivies. Comme j’ai aussi très envie de voir Animal mais je ne me sens pas encore prête. Et j’étais une très grosse lectrice très jeune, et j’ai bien l’intention de retrouver cette capacité, je suis d’accord ça se travaille. Merci
Bonjour,
Pour compléter la réponse de Mélanie, je m’autorise aussi depuis quelques années à arrêter une lecture qui ne m’intéresse finalement pas : il y a tellement à lire que je n’ai plus de scrupule à ne pas finir un ouvrage dont la lecture m’est fastidieuse (et donc plus longue que d’ordinaire).
Bonjour Mélanie, merci pour cette liste, je serais très intéressée de connaître ta routine pour pouvoir lire autant dans un prochain article ! Mon objectif cette année serait de lire un livre par mois, c’était déjà mon objectif l’année dernière mais je n’avais pas réussi… Je ne perds pas espoir d’y arriver cette année !
Deep work m’intéresse, dans le même style je peux te conseiller les articles de Jean Lou sur son site https://avantlecafe.fr/, il a des réflexions très intéressantes sur l’utilisation des réseaux, des habitudes etc… Et dans ses articles il y a aussi des conseils lecture que j’achète ou emprunte quand c’est possible.
Bonjour Katy,
J’ai enregistré le blog que tu as noté, je vais aller lire, en ce moment ces sujets m’intéressent beaucoup effectivement !
Fais toi une liste de livres, pas très longue, qui t’intéressent vraiment et ce sera plus facile d’aller te les procurer pour te lancer ensuite !
Merci Mélanie pour ces coups de coeur lecture. Continue, c’est très interessant. Je prends les deux ouvrages de Cal Newport. J’ai beaucoup écouté de podcast sur le premier livre, y compris le sien. Je vais aller explorer ce que raconte le second. Merci !
Avec plaisir, j’espère que tu y trouveras de bonnes réflexions 🙂
J’ai adoré L’obsolescence programmée des sentiments, j’adore cette autrice de BD. J’aime aussi beaucoup Aude Picot, je ne sais pas si tu connais.
Je n’ai rien lu d’autres de cette autrice, je vais voir si ma médiathèque en possède d’autres.
Non, je ne connais pas du tout, c’est quel genre ?
Merci Mélanie de cette revue très diversifiée. Je vais piocher quelques idées.
Pour ma part en Décembre, je que je retiens :
– le roman « 4h 22m et 18s », très américain lui aussi dans son style et le mode de vie des personnages. Si j’ai eu du mal avec la colère d’une des protagonistes sur le premier tiers, les réflexions induites sur l’envie du dépassement de soi à la retraite et sa place dans la société sont pertinentes, (il faut dire que j’approche à petits pas de la soixantaine 😉)
– l’hebdomadaire Franc-Tireur. J’ai beaucoup apprécié lire cette année Génération Offensée (qui pourrait compléter ta réflexion sur les Réseaux Sociaux même si ce n’est pas le sujet central) et le Génie de la Laïcité, de Caroline Fourest. Du coup, j’ai acheté une première fois cet hebdo auquel elle contribue, et depuis grâce à la qualité du contenu, j’y reviens très régulièrement.
Merci pour les références, je ne connais ni l’une ni l’autre !