On adore ce mot. Extrême.

Dans nos sociétés polies, il claque comme une insulte déguisée. “Oh ça va, t’es extrême quand même…” = tu vas trop loin.

Pourtant, sans extrême, il n’y a pas de mouvement.

Qui a jamais changé le monde en restant tiède ? Qui a déjà arraché un droit, protégé une minorité, ou éveillé les consciences en disant « je ne veux pas déranger » ?

Alors, faut-il être extrême quand on est vegan, féministe, antiraciste, anti-grossophobie, anti-validiste ?

Peut-être bien. Peut-être que c’est précisément ce “trop” qui fait avancer.

Le “raisonnable” a déjà échoué. Le raisonnable tolère les blagues sexistes, les insultes grossophobes, le cuir dans les vitrines, les œufs dans les biscuits “parce que bon, c’est pas grand-chose”.

Si vous n’allez pas jusqu’au bout de vos idées… qui le fera pour vous ?

Cet article est réservé aux abonné.e.s Le coup de fouet !
Abonnez-vous et obtenez -10% dans toute la boutique ainsi qu’un accès privilégié à des contenus 🙂
Je m’abonne
Vous êtes déjà abonné.e ? Pensez à vous connecter.

Le coup de fouet !

Votre abonnement pour cuisiner vegan, chaque jour, sans prise de tête !

Faites-vous un cadeau chaque mois pour trouver de la sérénité et de l’inspiration en cuisine !

Je vous propose un contenu 100% inspirant pour être aligné.e avec vos convictions sans faire exploser votre charge mentale.

Des recettes vegan faciles à réaliser, des conseils et des astuces pratiques pour améliorer votre organisation en cuisine et une belle dose de bonne humeur !

Au sommaire du mois de juin :

Pois chiches grillés au four

Le 2 juin - 1 légume = 4 recettes : Pois chiches en boites ! 4 recettes qui changent pour un maximum de plaisir et un minimum de cuisine.

Le 9 juin - Document pratique : Qu’est-ce qu’on mange en juin ? 100% inspiration.

Le 16 juin - Billet thématique : Mes favoris de mai ! Lecture, cuisine, routines...

Le 23 juin - Focus aliment : Choisir sa crème végétale liquide. Cuisson, additifs, sucres ajoutés…

Le 30 juin - Recette pas-à-pas : Millionnaire shortbread (on n’oublie pas le BBB* s’il vous plaît !). *Bikini body avec brioche !


Accéder à tous les articles abonné.e.s

14 commentaires

  1. Léa says:

    Merci Mélanie pour cet article qui sonne très juste! Il me faudra le relire à tête plus reposée pour formuler un commentaire plus constructif ^^
    Ça fait 9 ans que je suis vegane donc je ne me pose plus de questions, c’est devenu une norme parmi mon entourage, mais je viens de commencer un nouveau boulot et il a bien fallu que je dise à mes collègues que je suis vegane avant qu’elles réservent le resto pour le repas de fin d’année… On verra bien si ce sera un sujet ou non et comment je me débrouille après toutes ces années où on m’a laissée tranquille par rapport à mes convictions 😋

    1. Bonjour Léa,

      C’est sûr que le confort du non-sujet va peut-être être remis en question un temps, mais au bout de 9 ans, au pire, tu hausses un sourcil ^^ “ho, je peux manger peinard ou quoi ?” 🙂
      Comment ça, je n’aide en rien à ton intégration future ?

  2. Audrey says:

    Bonjour Mélanie,
    Au début de mon végétarisme, je n’osais pas l’avouer à mes parents en me disant « ca va, pour un repas je fais avec » avant de me dire « mais… si je ne leur dis pas et ne tape pas du poing sur la table… ça ne changera jamais en fait 🤔🤔😅 » . J’essaie d’expliquer (ou pas… quand certaines personnes sont trop fermées ça ne sert à rien de s’épuiser) que c’est une question de principe, que ça les choque aujourd’hui mais que j’espère que ce sera la norme demain ! Merci pour ces réflexions et la distinction que tu poses entre extrême et radical. Comme tu le dis, on ne change pas le monde en disant « je ne veux pas déranger » l’ordre établi, c’est évident quand on regarde les combats sociaux et sociétaux passés mais ça fait du bien de le dire 😃 ça fait réfléchir et motive pour assumer et agir !

    1. Bonjour Audrey,
      On a toutes un point de “rupture” qui nous permet enfin d’ouvrir les yeux et effectivement, avoir des extrêmes permet en un sens de comprendre qu’il y a autre chose de plus à faire, dans de si nombreux domaines.
      En parler en public n’est pas chose aisée, mais on vit un peu mieux après (enfin, selon l’entourage^^).

      En tout cas, je suis contente si ça t’inspire !

  3. Sophie says:

    Ce billet est tellement intéressant. Merci.
    Clairement, il dérange, il pousse dans les retranchements. Il fait réfléchir, et je pense que c’est le but.
    Il faudra que je réfléchisse et que je le relise pour pouvoir répondre à tes questions, mais je pense déjà à quelques situations…

    1. Bonjour Sophie,

      C’est effectivement un exercice difficile, mais parfois ça permet de poser les choses, de voir les avancées accomplies et celles qu’on envisage également !

  4. Pauline says:

    Bonjour Mélanie,
    Merci pour cet article percutant ! Il donne à réfléchir sur bien des sujets…
    Pendant plusieurs année, j’ai été végane à la maison mais pas à l’extérieur, pour “ne pas embêter les autres parce que c’est déjà assez difficile”. C’est en allaitant mon enfant que j’ai dit STOP, j’assume, je suis végane un point c’est tout.
    Le cousin de mon compagnon me disais qu’il ne mangait plus de viande chez lui mais qu’il en mangeait toujours chez ses parents et trouvait ça “extrême” que je n’en mange pas à l’extérieur. Alors qu’en même temps, une de mes amies végane, à refusait de s’assoir à une table ou se trouvaient des produits d’origine animale, me demandant comment j’y arrivais…. Bref, on est toujours l’extrême de quelqu’un ^^’

  5. Cécile says:

    Juste merci pour cet article qui fait tellement de bien tout en nous inventant à être plus attentifs à nos comportements.

  6. Lara says:

    Woh. La claque. Ça fait du bien à lire… eeeet ça fait grincer des dents, parce que je fais beaucoup de compromis 🙁 Je suis végétalienne à la maison (mais l’Amoureux rapporte encore souvent des biscuits avec des œufs et parfois je craque). Mais dehors, c’est autre chose, essentiellement parce que c’est compliqué de trouver sans viande *et* sans fromage, déjà. Tu me permets de remettre cet état de fait en question, et je suis en train de noter les plats végétaliens dans les restos et snacks autour du boulot, pour essayer d’être plus en accord avec ce que je veux être. Merci. Merci pour le boulot abattu et merci pour l’électrochoc.

    Note supplémentaire : cet article est en « abonné⋅es uniquement », du coup on ne peut pas le partager à tout le monde, c’est volontaire ?

    1. Merci Lara pour ton retour, c’est effectivement un sujet délicat, qui ne concerne pas que le végétalisme. C’est pour ça que je voulais en parler, sans me positionner nullement en juge. J’ai des tas de choses à améliorer aussi !

      Et effectivement, c’est un article réservé aux abonné·es uniquement 🙂 Donc les autres n’auront accès qu’à l’introduction.

  7. Agathe says:

    Merci pour ce moment de réflexion… Je considérerais autrement les mots “extrême” ou “radical” à l’avenir…
    C’est souvent la fatigue de devoir se battre en permanence qui me fait accepter le compromis et la tiédeur sur certains sujets…
    Donc ça dépend souvent de mon état physique et moral…
    Mais je vais essayer de réfléchir différemment à l’avenir …
    Merci

    1. Bonjour Agathe,
      C’est tout à fait ça, on fait toutes des compromis, et ce n’est pas simple de vivre dans une société qui n’aide en rien. L’objectif est toujours de tendre vers du mieux, mais il va de soi qu’on n’y arrivera jamais dans tous les domaines !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Balises HTML autorisées : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

featured-image

Dans notre boutique

Nous auto-publions des livres de recettes vegan à petit prix :)