Il y a 10 ans, j’ai pris une décision qui a changé ma relation à mon corps : arrêter le soutien-gorge. Entre libération physique, acceptation de soi et remise en question des standards de beauté, voici mon témoignage sans filtre sur le mouvement “no bra” et ce que j’en retiens au bout de tout ce temps.

Edit : cet article a été mis à jour en juin 2025 🙂

Le déclic : une vidéo qui m’a fait réagir

L’autre jour, je mangeais mon sandwich au tempeh et ricotta d’amande (#teambobovegan) en regardant une vidéo sur Youtube.

Oui, je sais, c’est mal de regarder des vidéos en mangeant. Mais comme je mange seule six fois par an, j’ai pas vraiment envie de rester plantée devant mon assiette en méditant sur le sens de la vie à chaque bouchée pendant vingt minutes, le temps que l’information de la satiété arrive à mon cerveau en favorisant la mastication afin de réaliser un début de digestion optimale.

D’ailleurs en passant, parenthèse, c’est quoi ce bazar des vingt minutes ? Parce que moi je mange très vite, et en vingt minutes j’ai le temps de m’enfiler trois sandwichs au tempeh, deux pommes, un verre de vin, une poignée de noisettes et une soupe miso. Au moment où le TER de la satiété arrive en gare au centre-ville, il y a bien longtemps que les wagons sont en surcharge de passagers !

Bref.

Les nouveaux standards de beauté qui nous manipulent

Je regardais cette vidéo et à un moment donné, la personne se met à parler, fort justement, des nouveaux standards de la beauté et à quel point nous sommes mal influencées, nous les femmes. Et comme quoi tout le monde se ferait refaire les seins pour qu’ils soient hauts perchés comme dans la fleur de l’âge.

J’ai failli m’étouffer avec mon bout de tempeh caramélisé au sirop d’érable.

De base, y’a pas beaucoup de nanas qui ont naturellement les seins qui pointent vers le ciel. En plus, avec une forte poitrine, trois grossesses et un bel allaitement, j’ai même envie de dire que mes seins veulent davantage serrer la main à mes pompes plutôt qu’à mes narines.

Ma décision radicale : supprimer le soutien-gorge de ma garde-robe et adopter le no-bra

Ensuite, parce qu’ayant supprimé le soutif de ma garde-robe, je ne pige pas pourquoi on voudrait s’infliger volontairement (je ne parle pas de reconstruction mammaire) une opération visant à avoir les seins super durs toute la journée alors que le « no bra », c’est même un vrai cri de libération.

De la belle lingerie déco, oui, mais s’enfermer dans des barbelés, avec option coques indestructibles, bretelles de deux centimètres et triple rallonge arrière, je ne vois pas l’intérêt.

Du coup, j’ai pris mes seins pour les câliner et je me suis dit « mince, mais pourquoi on vous emmerde autant ? Vous êtes bien franchement comme vous êtes ! ».

L’anecdote du repas de famille (ou comment éviter les questions gênantes)

Attendez, je vous montre une photo.

Je déconne.

Mon père lit mon blog. Je n’ai pas du tout envie de passer le prochain repas de famille la tête dans mes patates sautées. À la limite, ce serait la seule raison de lui dire « vas-y, passe-moi le gigot », juste pour ne pas répondre aux questions sur mon contenu.

  • Et sinon, comme ça va ton blog ?
  • Oh gnorhhion, nickel (la bouche pleine), au top !
  • J’ai vu que tes derniers articles marchaient bien ?
  • Oh, tu sais morphophtlr, dès qu’on montre bout de fromage, hein, ça fait vendre, alors penses-tu, une récap …
  • Et ta sœur m’a dit que tu avais beaucoup de monde sur le truc de ton téléphone avec les images ?
  • Instagram, Papa, Instagram.
  • Je suis content pour toi, j’ai pas eu le temps de lire le dernier dans lequel tu râles encore, si tu veux tu me montr…
  • Vas-y,passe-moi le gigot papa. Franchement, j’en ai marre de ce délire bobo de pas manger de la viande, c’est vrai quoi l’homme a toujours chassé son steak, ok. Maintenant il va le chasser avec un caddie en guise de lance dans une barquette en polystyrène recouverte de plastique. Mais à un moment le plastique, c’était le progrès tu vois alors et sans les vaches on n’aurait pas de ceintures ni de Babybel alors merde j’arrête mon cirque. Je suis désolée de t’avoir obligé à chercher une recette de tiramisu sans mascarpone, de t’avoir rendu malade avec mes premiers essais de seitan qui ressemblaient à du pneu machouillé. Encore plus navrée de ne pas avoir mangé les chips que tu m’as achetées parce qu’il y avait de la poudre de lait dedans. Si tu savais ce que j’ai souffert ce jour-là. Des chips papa, et j’ai pas pu en manger. Mais pourquoi je m’inflige ça ? Pour combattre une bande d’humains anthropocentrés ? Vraiment, autant essayer de se défouler en tapant avec rage dans une bulle de savon.

Les vrais bénéfices du “no bra” sur mon corps

Bon, tout ça pour dire que non, je ne vais pas vous montrer mes seins. Déjà, j’approche de la quarantaine tranquillement, ensuite, j’ai pas réellement envie de générer de la jalousie chez mes lectrices parce que le no-bra, comme dirait l’autre, ça relève tout le bordel. Forcément la peau et les muscles, ils bossent (les mêmes que t’as toujours lu qu’ils n’existaient pas). Au bout de dix ans sans renfort, même pas qu’on dirait que j’ai eu trois enfants.

Juste deux.

Un défi douche froide quotidienne par-dessus, franchement, on économise une intervention, on avance dans l’acceptation de soi et on recule face à l’envahisseur Monsieur Standard.

Accepter son corps à tout âge : ma philosophie

Et puis ça rimera à quoi à quatre-vingts ans si j’ai les seins d’une femme de vingt ans ? Mon mari sera avide de coïts, je serai tellement pleine d’arthrose qu’on ne pourra pas faire grand-chose à part s’attraper les quatre poils sur la tête et on divorcera de frustration.

En outre, est-ce qu’on leur demande de se remonter les roubignoles, nous ? À quel moment on va pouvoir choper un peu d’équité au niveau de la séduction ? Alors qu’avec des gants de toilettes, zéro risque de dilapider notre retraite avec un avocat. On pourra amoureusement manger des chips préalablement humidifiées dans du kéfir pour les ramollir et mieux les mâcher.

Peut-être, à la rigueur, peut-être envisager une légère remontée.

Très légère.

Ce que j’en retiens 10 ans après

je me suis racheté de la très belle lingerie, juste pour moi. Dans un magasin qui propose de grandes tailles et avec un vrai conseil en expliquant que je ne recherchais ni maintien, ni rembourrage, ni push-up, seulement l’envie d’avoir du joli.

Que le no-bra a été, comme pour toute transformation “libératrice”, une injonction à un moment donné. On fait bien comme on veut. Je crois que l’essentiel est de prendre tous les critères ensemble :

  • Confort. Oui, on peut se sentir bien plus à l’aise physiquement ET psychologiquement avec un soutif ou une brassière. D’ailleurs, je ne fais jamais l’économie des secondes en t-shirt léger. D’autres parts, en cas de fortes chaleurs, on transpire sous la poitrine et clairement, une brassière est bienvenue.
  • Santé : Un soutien-gorge trop serré ou à la mauvaise taille empêche une bonne circulation de la lymphe et du sang. C’est un fait ! Sans parler des démangeaisons, des irritations de la peau et de la mauvaise posture.
  • Coût : le no-bra est gratuit. Les soutifs moins, les brassières et les soutifs “no-bra” éco-conçues en France, n’en parlons pas.
  • Esthétique : je possède des robes et des hauts dans lesquels je me trouve plus jolie avec un décolleté mis en valeur. C’est très subjectif, mais je le prends désormais en compte et n’hésite plus à porter un soutien-gorge adapté.
  • La taille de sa poitrine. Le no bra avec beaucoup de poitrine est clairement beaucoup plus compliqué au début que lorsqu’on en a peu. Poids, balancement, transpiration, esthétique, nous ne sommes pas habitué·e et c’est bien normal de trouver ça impensable !

FAQ : Vos questions sur l’arrêt du soutien-gorge

Est-ce qu’arrêter le soutien-gorge fait vraiment du bien au corps ? D’après mon expérience, oui ! Les muscles pectoraux travaillent naturellement et la peau se renforce.

Comment commencer le “no bra” quand on a une forte poitrine ? Progressivement : d’abord à la maison, puis pour des courtes sorties, jusqu’à se sentir à l’aise. Et vous pouvez très bien ne l’être que chez vous ou dans les endroits où vous êtes 100 % à l’aise.

Y a-t-il des inconvénients à ne plus porter de soutien-gorge ? Le regard des autres au début, et parfois l’inconfort pour certaines activités sportives. Clairement, j’ai toujours de très bonnes brassières de sport et je ne rigole pas avec ça, c’est super douloureux sinon !

Quelles marques de sous-vêtements no bra recommandes-tu ?

Depuis plusieurs années, j’ai des hauts et des brassières de la marque Mina Storm. Je ne les qualifierai pas de jolis, c’est très basique. Mais c’est extrêmement confortable. Je n’ai rien trouvé d’aussi agréable à porter honnêtement. Les tailles sont bien pensées dans l’ensemble même si j’ai eu des déceptions avec les bodies.

Je vais chez Rouge-gorge, une enseigne pas spécialement éco-friendly mais je trouve ma taille dans des formats à dentelle, simple et accessible.


Et vous, avez-vous déjà envisagé d’arrêter le soutien-gorge ? Si vous avez des marques confortables à proposer avec brassière intégrée, n’hésitez pas ! Partagez votre expérience en commentaire !

Le coup de fouet !

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Au sommaire du mois de juin :

Pois chiches grillés au four

Le 2 juin - 1 légume = 4 recettes : Pois chiches en boites ! 4 recettes qui changent pour un maximum de plaisir et un minimum de cuisine.

Le 9 juin - Document pratique : Qu’est-ce qu’on mange en juin ? 100% inspiration.

Le 16 juin - Billet thématique : Mes favoris de mai ! Lecture, cuisine, routines...

Le 23 juin - Focus aliment : Choisir sa crème végétale liquide. Cuisson, additifs, sucres ajoutés…

Le 30 juin - Recette pas-à-pas : Millionnaire shortbread (on n’oublie pas le BBB* s’il vous plaît !). *Bikini body avec brioche !


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71 commentaires

  1. Sophie Pham says:

    Je suis complètement d’accord avec ce billet.
    De mon côté, je ne peux pas (trop) faire du no-bra, n’ayant plus qu’un sein, le soutien gorge me permet d’avoir une symétrie.
    J’espère pouvoir bientot faire abstraction du regard des autres et me promener sans SG (je le fais parfois mais plutôt quand je vais faire des courses ou autre, jamais au travail)

    1. Mélanie Mardelay says:

      Le no bra n’est pas pour tout le monde c’est clair et il faut trouver l’équilibre entre les baleines qui te scient la peau et les seins qui font mal. Perso, l’été je ne suis jamais sans rien sous mes débardeurs, pas envie de faire face au regard des mecs.

  2. no bra aussi, et plus capable de porter un soutif même avec du moulant, j’étouffe ! bref, j’ai adapté ma garde-robe : plus que du flottant quand je sors ! (et du coup, double bénèf pour cacher le petit bidon qui s’accroche après 4 grossesses, et qui enfle après les repas !) et je porte parfois du moulant “en famille”, je suis contente que mes enfants (ados) me voient au naturel, on n’en parle pas spécifiquement mais je sais que c’est à coup de micro-“rébellions” dans leur champ de vision, dans ce genre, qu’on éduque nos enfants à ne pas se laisser avoir par les stéréotypes et qu’on les rend libres de leurs choix
    bref, merci pour cet article tellement marrant !

  3. Marina says:

    AHahahahahah… je l’avais pas lu celui là….. ahahahah, tu me fais marrer…. alors bon , les miens devaient être déjà irrécupérables parce que 3 ans de no bra n’ont rien changé au schmilblick, ils tombent toujours autant… mais je le vis bien (enfin presque)
    Merci pour ce bon moment

  4. Lucie D says:

    J’ai tenté le no-bra l’été dernier car, comme toi, en plein allaitement je ne supportais plus de devoir ouvrir le soutif à chaque fois ! mais j’ai fait (un peu) machine arrière, je suis souvent assise à mon bureau et j’avais une forte tendance à me pincer/coincer la peau des seins entre le bureau et les bras. C’est fou ce que la peau de cette partie du corps et fine et sensible ! Je sentais vraiment la couche de tissus en moins et j’en ai remis une par protection. Par contre je suis passé au brassière et je me sens vraiment coincée dès que je remets un soutien gorge (pour le sport par exemple).
    Bien sûre je dois essuyer les fréquents commentaires de ma mère sur le fait que ma poitrine tombe et que c’est pas joli !!
    Merci pour ton article plein d’humour comme à chaque fois…

  5. Christèle says:

    Note aux pratiquantes du no bra : ne pas oublier quand même d’en mettre un … lorsqu’on va chez le médecin ou l’ostéopathe. J’ai pensé à toi… en montant en catastrophe dans la voiture avec mon soutien gorge dans mon sac ce matin : pas drôle d’arriver et de devoir aller direct aux toilettes pour l’enfiler !

    1. Cela m’est arrivé chez le podologue : 30 minutes à marcher dans sa pièce en me tenant les seins… J’ai acheté une brassière le lendemain !
      Autant je ne suis pas pudique chez des gynécos, ou médecin traitant, autant un podologue, n’a pas à voir mes seins 😉

        1. À cause de mon dos, il avait besoin de voir comment je me tenais et comment s’alignait ma colonne dans la marche pour me faire des semelles 🙂 donc sous vêtement normalement… sauf que par habitude je débarque en T shirt !

          1. Fabienne says:

            Ok ok, j’aurais pu y penser 😉, mais moi pour les semelles elle ne s’était pas occupée de ça ; j’y ai pensé si un jour je retourne chez le kiné, je crois que je serais trop gênée sinon (en plus je suis “vieille”, enfin un peu âgée 😜 !)

  6. Estelle says:

    Mais teeeellement génial cet article 😀 :’D
    merci merci ça fait du bien de lire de l’humour qui semble sorti tout droit du coeur sans passer par la tête lol
    N’arrête jamais tes articles Mélanie 😉 et MERCI!

  7. Mayou says:

    “amoureusement manger des chips préalablement humidifiées dans du kéfir pour les ramollir et mieux les mâcher”
    Nan mais allô quoi j’adore

  8. Sophie says:

    Humph.
    Ben moi, j’en peux plus de mon 95H. Bientôt 15 ans que je me trimballe une poitrine trop grosse, trop lourde : trop encombrante pour résumer.
    15 ans bientôt que je galère pour l’accepter, pour m’accepter… et pour me fringuer…
    Alors moi j’admire et j’encourage le no bra. Mais perso, je ne peux pas.
    Je n’envisage aucune chirurgie. Mais celle ci me redonnera du confort au quotidien. On arrêtera de ne voir QUE ma grosse poitrine aussi.
    Rdv pré chirurgie bientôt. Je le vis bien. Et n’est-ce pas ce qu’il faut finalement ? Etre bien avec soi?
    🙂

    1. Et tu as tout à fait raison, il ne devrait y avoir aucune injonction et cela vaut pour le nobra! Et les poils! Et les bourrelets ! On fait ce qu’on veut de notre corps et c’est ça la vraie liberté. Garder ou enlever !
      J’espère qu’elle t’apportera satisfaction et bien être cette opération.

    2. sandrine says:

      Bon courage pour ta chirurgie. J’étais dans le même cas que toi, et à 20 ans j’ai sauté le pas sur les conseils de ma généraliste car du coup je me tenais super mal (problèmes de dos). Pris en charge par la sécu dans ce cadre. J’ai 43 ans. J’ai 1 regret : je n’ai jamais pu allaiter correctement mes 2 enfants. Le chirurgien m’avait dit qu’il n’y aurait aucun problème, dans mon cas c’était faux, je produisais genre 20ml de lait à chaque tétée à chaque sein. j’ai lu des tonnes de trucs sur le sujet, consulté consultante en allaitement et tout le tintouin, mais impossible. Au final j’ai utilisé un DAL (genre de tuyau où les enfants prennent du lait en poudre au sein… ). C’est le meilleur compromis qu’on a trouvé. J’ai une autre copine qui avait eu la même op que moi et qui a pu allaiter… donc tout est possible.
      Pour le reste, côté pratique et esthétique, j’ai jamais regretté… pouvoir faire du sport sans avoir les nichons qui jouent au yoyo et t’envoie une secousse à chaque foulée… et le regard des autres aussi (je sais, c’est pas bien d’y faire attention, mais à 20 ans les mecs qui te regardent que les nichons, c’était pas gérable pour moi).
      Et j’ai repris 1 taille de bonnet à chaque grossesse, donc de retour à DD /E, mais ça me convient.

      et sinon, super ce blog que je découvre aujourd’hui (pour la cuisine au départ, mais les chemins de traverses sont sympas aussi!!!)

  9. Aline says:

    Bien dit ! Les miens sont tout petits depuis toujours, et ( très légèrement) tombants depuis mes allaitements mais c’est ça la vie ! Et ça me convient tout à fait 😊

  10. non mais pauvre papa que tu fais passer pour (presque) un arriéré pfffff
    ma nièce n’a pas insta et ne connaît pas non plus (bon ok! dans la famille je passe pour une allumée 😀 ) mais bon …. le pauvre ! je compatis !
    merci pour ce si bon moment ♥et vive le no bra (pas d’chocolat ).
    des bises et bon dimanche ♥♥♥

  11. peuzinelodie says:

    Waouh on peut dire que tu viens d’égayer Mon dimanche matin…. que ça fait du bien d’arrêter avec tous ces diktats pourris !!!! Merci 🙏 bisous

  12. Helena says:

    Bonjour Melanie,
    Merci, c’était un bon moment de lecture. 😀😃😅😅
    Tu as l’art de décrire une vérité avec beaucoup d’humour.
    Bonne journée, bises.

    1. Reinilom says:

      @Delphine Labalec ; pour les irritations sur les cuisses j’ai résolu le problème en coupant des leggins à mi-cuisses que je porte donc sous mes robes. Adieu les frottements… ;-).

  13. Reinilom says:

    ok pour le no bra. Mais qui osera faire un article sur la sudation sous les seins (qui ne pointent malheureusement plus) et les rougeurs et démangeaisons que cela entraine ? Et les brassières croyait mon expérience, n’y changent rien …

    1. Delphine Labalec says:

      @reinilom ; vivant les deux, je trouve que les irritations entre les cuisses quand on a quelques kilos en trop sont bien plus difficiles car ça finit par littéralement par faire souffrir… Et tout le monde s’en fout !

      1. J’imagine que ce doit être douloureux oui :/ tu veux que je réfléchisse à un texte :)?
        En même temps ce serait déplacé de ma part, je ne connais pas ce souci. Mais je peux te parler des heures des fesses archi plates VS le derrière archi bombé-musclé des photos du net. De la folliculite qui te marque de cicatrices tout le corps, de la colonne vertébrale tellement naze que tu peux à peine de baisser pour attraper tes mômes. Le corps, on pourrait en tartiner des pages.

  14. Delphine Labalec says:

    Freeboobs power !!! Pachamama, que j’aime tes articles “billets d’humeur” à l’humour mordant !!! Et ces photos ! tu parviens à être magnifique tout en étant drôle, démontrant par là même que ces caractères sont tout à fait compatibles.
    Soit dit en passant, il se dit tout de même que Georges himself aurait cédé à une plastie testiculaire, donc le diktat commence aussi à toucher ces messieurs (pas sure sur ce coup que l’égalité aille dans le bon sens mais bon…).
    Merci à toi pour ces petits instants de bonheur.
    Et l’idée de rencontres est une très bonne idée 😉 C’est quand ???

    1. KEWA ? Georges himself ! La déception.
      Mais qu’est ce qu’on s’en fou de la forme des roubignolles, en fait ?!

      Je ne sais pas, j’y réfléchis car ce serait cool, dejà en Bretagne !

  15. Anne-Laure says:

    Oui, jubilatoire. Merci Mélanie, on mangeait avec toi. Mais je proteste, les hommes ne sont pas exemptés d’injonctions. On en parle moins mais la chirurgie esthétique, chez l’homme, descend en dessous de la ceinture. J’ai tapé chirurgie scrotum dans mon moteur de recherche. Essaye… Et puis il suffit d’entendre des ados de 15 ans prévoir de s’épiler le torse et les aisselles parce que les poils c’est pas possible pour se rendre compte qu’ils ont eux aussi un bon travail de libération à faire… Lâchez-nous les seins… et les couilles !

    1. Bonjour Anne-Laure,

      Tu as tout à fait raison, je le sais bien. Entre les tablettes, la calvitie, les pecs, et la taille du sexe, sa forme, les hommes ne manquent pas d’injonctions. Mais restons honnêtes, elles sont moins nombreuses. Chirurgie du scrotum…je savais que cela existait, tout comme nombres de femmes se font opérer des lèvres… je n’imagine même pas qu’on touche à cet endroit… 3 césariennes au dessus m’ont suffit pour la vie !

      Qu’on nous fiche la paix, hommes et femmes oui !

  16. Zorgleb says:

    Ma mère a eu 2 cancers du sein, elle détestait les opérations et les séjours obligés dans les hôpitaux et m’a un jour confié ne pas comprendre les femmes qui se faisaient opérer juste pour des questions esthétiques… Gardons l’intégrité de nos corps, aussi imparfaits soient ils aux yeux de certains !
    Merci pour tes articles et mes hommages à monsieur ton papa 🙂

    1. Je ne sais pas ce qui peut se passer dans la tête quand on touche à l’un des “symboles” de ta féminité. Selon l’âge, je peux comprendre que l’on souhaite masquer ce vide. Mais il est certain qu’en vieillissant, il y aura déséquilibre esthétique !
      Merci !!

  17. Neilli Neillo says:

    Bonjour Mélanie,
    Encore un brillant article , écrit a cette manière très reconnaissable 😉
    Merci de ton travail et de tous ces articles qui nous informent, déculpabilisent, font rire, amènent à la réflection et bien plus encore !!!

  18. Sof Lapochette says:

    Ahah, j’adore te lire ! Tu es géniale, dommage que j’habite si loin, j’aimerai bien boire un verre de vin blanc, manger des chips et rire avec toi. Discuter plus en profondeur que sur les réseaux sociaux. J’ai aussi abandonné le soutif depuis 2 ans, les rares fois où je dois le mettre à cause du regard des gens ou un tee shirt blanc, j’étouffe ! Merciiiiiii pour ton post ! Bin week-end.

    1. Ahlala, tu sais que l’envie d’organiser des rencontres me titille ! Comme tu dis, avoir des conversations en vrai avec toutes les personnes avec qui j’échange au quotidien, j’adorerai !
      Merci de tes encouragements, et tu sais j’ai quand même deux brassières fines pour les vêtements très légers, juste pour ne pas avoir de regards lourdingues sur mon opulente poitrine 😉
      Plein de bises !

  19. DOMINIQUE BOURDAIN WIDEMANN says:

    Bonjour Mélanie
    Transmets mes remerciements à Monsieur Papa pour avoir permis à une chouette clownette de venir au monde…..Que tu me fais rire, fort et aux éclats. Tu exprimes parfaitement ma pensée.
    Plein de bisous.
    Dominique

  20. Alibibi says:

    Que tu es drôle Mélanie ! Pétillante et malicieuse… j’ai éclaté de rire en lisant ta remarque sur les mecs et leurs roubignoles vieillissantes 🤪😂
    Merci ! 😘

    1. Elsa R. says:

      Merci pour cet article. J’ai bien ri. Ici pas mal de no bra depuis que j’ai mon loulou. Je ne supporte plus rien à part brassières ou soutifs de sport. À l’extérieur encore un peu de mal car avec l’allaitement mes seins ne sont pas calibrés pareil 😂 et le tombé de seins n’est pas harmonieux (un en haut un en bas 😂). Sans rire c’est vrai ça on ne demande pas aux mecs de remonter quoi que ce soit ! Malheureusement il y a encore du job mais ne lâchons rien 💪💪💪

      1. J’ai arrêté en allaitant justement, je ne supportais pu de dégrafer ma bretelle 30 fois par jour (aucune vison féministe donc, juste de l’inconfort !) et je n’ai même pas fait gaffe que plusieurs mois après, je n’avais rien remis !
        Mais je comprends que certaine spersonnes souhaitent équilibrer, les seins ne sont naturellement pas symétriques chez beaucoup de femmes tu sais alors entre un sein plein de lait et l’autre vide, n’en parlons pas !

  21. Marion PERES says:

    Je vous découvre, Mélanie, et cet article que je viens de lire m’a fait mourir de rire !!!! Vraiment. J’adore, et c’est bien vrai que de se passer de sous-tifs, c’est génial ! Voilà deux ans que je les ai abandonnés, même quand je sors, toutefois à la condition que mon haut ne soit pas moulant. Et oui, encore une petite pudeur qui s’accroche bien !
    Mais que j’ai ri ! Merci

    1. Ingrid says:

      J’ai bien rigolé j’avoue, monsieur me regarde en se demandant pourquoi je rigole comme ça. Merci pour ce moment, ça fait du bien, parce que j’ai passé une journée pourrie avec ma névralgie P.
      Avec 4 enfants, 4 allaitements dont 2 longs, mes seins ont connu toutes les tailles entre le A+ et le E+, faudra faire avec parce que jamais je ne me ferai opérer pour avoir des seins que j’ai jamais eu..

      1. Sandrine KRAKOWCSKY says:

        Merci Mélanie super article, “no bra” ici également depuis 3 ans et j’ai remarqué que ça gênent les femmes qui n’osent pas .

  22. Camille says:

    🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣

      1. Elfette 87 says:

        Tu m as tuée Mélanie !!..🤣🤣ah j’ imagine le repas e famille “passe moi le gigot”…mon chat dormait et je riais tellement qu il est parti en ronchonnant…😂😂ceci dit…tout a fait d accord avec toi…ça fait bien 3 ans que j’ ai laissé tomber les soutifs et ramasse- miettes en tout genres…ben oui moi c est l inverse…même avec deux enfants …j’ ai “peu de conversation” comme ils disent…mais l avantage …parcequ il y en a un quand même…ouf !!… C est qu ils ne tombent pas 😂😂😂 …a 65 balais ils se tiennent bien hé hé hé…et flûte les dictats de la mode….mais j’ adore ta plume Mélanie…continue…bisous du Limousin.. Violette

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