Plus de quatre années de blog et jamais encore je n’ai fait cet article, honte à moi ! Suite à de nombreuses discussions sur la terminologie et l’étiquette apposée aux vegan, je pense qu’une mise au point s’impose.

Un végétarien :

C’est une personne qui ne consomme pas d’animaux (viande et poisson). Mais qui va consommer quand même les sous-produits animaux issus de l’exploitation de ces animaux (on me suit ?) : les oeufs, le lait et le miel. Et quand les animaux qui fournissent le lait et les oeufs ne sont plus productifs, ils sont transformés… en viande. Et pour qu’une vache ait du lait, il faut qu’elle mette au monde un veau. Qui, s’il est un mâle ne sert à rien, donc est envoyé à l’abattoir encore bébé après une période d’engraissage. Le végétarisme est donc une phase transitoire que beaucoup de végétaliens connaissent et que je soutiens car elle permet souvent de mettre en place de nouvelles habitudes durables, mais elle n’est en rien une démarché éthique au long cours.

Un flexitarien :

C’est quelqu’un qui a décidé de réduire sa consommation de viande. Et de poisson. Ou les deux. Ce devrait être, pour moi, une phase transitoire (on est souvent plus interpelé par la souffrance des animaux dits à viande que par celles des poissons qui est moins visible). Ce fut mon cas comme beaucoup, j’ai d’abord arrêté de manger la viande puis, mise face à mes contradictions, le poisson. Ce “statut” ne relève d’aucune logique éthique. Alors certes, il vaut mieux manger moins de viande que beaucoup. Mais on ne peut pas se dire flexitarien dans une démarche éthique et antispéciste. Environnementale, oui.

Le végétalien :

Il ne va consommer aucun produit ni sous produit animal : viande, poisson, oeufs, miel, lait et dérivés.

Le vegan :

Le vegan (végane, végan, véganne, comme vous voulez, personnellement je m’en contrefiche royalement, c’est un mot anglais à la base, je n’ai pas besoin de le transformer en français pour comprendre son sens et j’ai d’autres chats chaussons à fouetter), est une personne qui ne consomme, au sens large “d’utilisateur”, aucun produit issu de l’exploitation animale, que ce soit les vêtements, les cosmétiques, les zoos ou tout autre attraction animalière, les aliments, etc.

L’antispécisme :

“C’est un mouvement datant des années 1970 qui affirme que l’espèce à laquelle appartient un être n’est pas un critère moral pertinent pour décider de la manière dont on doit le traiter et des droits qu’on doit lui accorder. Ce n’est pas un choix personnel, c’est une valeur de justice morale”.

Le véganisme est  :

(selon la vegan society) :

« Une philosophie et façon de vivre qui cherche à exclure – autant que faire se peut – toute forme d’exploitation et de cruauté envers les animaux, que ce soit pour se nourrir, s’habiller, ou pour tout autre but, et par extension, faire la promotion du développement et l’usage d’alternatives sans exploitation animale, pour le bénéfice des humains, des animaux et de l’environnement”.

AUTANT QUE FAIRE SE PEUT.

Et oui, le vegan, et bien il fait de son mieux. Il n’est pas parfait, et dans notre société actuelle se dire 100% vegan est presque mission impossible tant les produits animaux sont absolument partout : dans notre alimentation, dans nos dentifrices, dans la colle à tapisserie, dans la colle à chaussures, dans les parfums, dans les brosses à cheveux, sur et dans les jouets, dans l’ameublement, dans les étiquettes de jeans, dans la filtration des boissons, dans les revêtement de sièges de voiture, autour du levier de vitesse…

On notera donc que la définition du véganisme concerne le rapport aux animaux. Et uniquement aux animaux.

Le véganisme n’a donc rien à voir dans sa définition avec le zéro déchet, la décroissance, le minimalisme, la bienveillance, le bio, le fait-maison, et tout autre mouvement qui se veut positif pour la planète.

Oui, on peut être vegan (par rapport aux animaux donc) et rouler en voiture, manger des steaks de céréales de grandes surface d’une marque qui commercialise aussi du jambon, pas bios et emballés dans du plastique, et collectionner les capsules Nespresso.

Oui, on peut être vegan et être un gros con raciste qui boit des jus de légumes bio et locaux (aucun lien de cause à effet, merci d’éviter les raccourcis).

Oui, on peut être vegan et être accro aux cosmétiques, avoir un hangar rempli de tubes de shampoings non recyclables et manger des toasts à l’avocat qui viennent du Pérou sur du pain de mie emballé de chez Lidl.

Oui, on peut être vegan et habiter dans une maison en parpaing, chauffée par EDF, avoir Facebook et un smartphone, tout en mangeant du seitan maison et aller au boulot avec son véhicule qui roule à l’essence parce qu’on ne trouve pas encore de pompes à oxygène pour faire rouler les bagnoles. À ma connaissance bien sûr.

***

Il ne faut pas tout mélanger. Le véganisme seul n’a pas la palme de la réussite environnementale, même si l’arrêt de la consommation de produits animaux est quand même le top 1 des gestes qui régleraient un max de problèmes à lui tout seul. Mais en ce qui concerne sa définition, à savoir ne pas profiter de l’exploitation animale pour son plaisir personnel, il est inattaquable. Mais on peut vouloir épargner les êtres vivants, et n’avoir rien à carrer de la Terre. Pour le reste, c’est une question de cohérence dans son mode de vie.

On peut être vegan, convaincu par l’antispécisme et faire de la merde pour l’environnement. De même que les grands pontes du mouvement Zéro Déchet, dont je ne citerais pas les noms, ne sont même pas végétariens alors que l’élevage et l’agriculture pour l’alimentation animale font partie des premières sources de pollution au monde. Ouate the phoque ?!

Bref, OUI, c’est mieux d’être vegan tant que faire se peut, de limiter le plus possible ses déchets, de manger bio pour sa santé (parce qu’ENFIN une vaste étude américaine vient de montrer que ceux qui mangent bio avaient 25% de risques en moins de contracter des cancers) et pour l’environnement. Oui c’est mieux d’être bienveillant (enfin ça dépend). Oui c’est mieux de faire soi-même quand on peut car c’est moins de déchets-de pollution-plus de bienfaits pour la santé-on se reconnecte à son moi profond intérieur-que sais-je, etc.

Personne n’est parfait, mais il ne faut pas tout mélanger. Si vous connaissez un vegan 100% zéro déchet, bienveillant, qui cuisine et mange bio en étant locavore à 100% et qui roule à vélo toute l’année : présentez-le moi. C’est l’espèce rare. Le patient zéro.

Alors que je connais plein de gens qui cochent les cases à 80% de toutes ces catégories.

Il faut garder en tête que tous ces mouvements sont des idéaux à atteindre. Pour la plupart, Il est presque impossible aujourd’hui de tous les cumuler au risque de s’enchainer chez soi, de se couper de toute vie sociale et de devenir un psychopathe des étiquettes.

Mais aller titiller le “faux” vegan qui fait la promotion de ce mode de vie louable et respectueux des êtres vivants car il écrit sur un ordinateur qui n’est de toute évidence pas fabriqué dans son bled, franchement, non. Encore une fois, être vegan , c’est une philosophie de vie, un idéal à atteindre. Personne aujourd’hui ne peut y prétendre à 100%. Mais on peut y parvenir à 99,99% et essayer de faire de son mieux dans les autres domaines.

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Prochain numéro le 7 avril.

23 commentaires

  1. says:

    Bravo pour cette mise au point nécessaire. Les fils se mêlent de plus en plus ces derniers temps et on confond plein de concepts qui sont, oui tous louables, mais pas forcément appliqués simultanément par un végan/vegan/véganne/v-gu-âne/véganien!

    Je suis tout à fait d’accord avec toi que l’important, c’est de faire de son mieux et je le mentionnais d’ailleurs dans un de mes articles: http://www.lavegetalienne.com/bonjour-police

    Continues d’écrire! C’est toujours agréable de te lire!

  2. Belle mise au point Mélanie 🙂 Je suis totalement d’accord, essayons de faire de notre mieux en améliorant ce qui est à notre portée.
    A mon sens, le plus gros dilemme se situe au niveau des transports : si l’on veut se déplacer à vélo ou à pied, il faut vivre en ville. Si l’on déteste la ville et que l’on aime vivre à la campagne ou à la montagne, on ne peut faire autrement que se déplacer en voiture. La solution ultime : inventer la téléportation !! 😉
    Bise et belle soirée à toi !

  3. Encore un excellent article plein de bon sens 🙂 ne rentrant dans aucune case, j’ai arrêté d’essayer de m’auto-définir. Mon objectif est de vivre en cohérence avec mes convictions mais ça prends plus de temps que je n’aurais cru. Et en voulant aller trop vite, j’ai brûlé les étapes ! Résultat, je suis redevenue flexi (plats VGL 6 jours sur 7, mais toujours ni laine, ni cuir, ni zoo, etc.) le temps de me construire, comme tu dis, des habitudes durables. Ma plus grosse difficulté, c’est que dans le dilemme du sandwich (entre un sandwich vegan emballé et omni non emballé, que choisissez-vous ?) je répond encore que je prends celui non emballé… Autrement dit, mes convictions écologiques sont plus fortes que mes convictions éthiques. Breeeefff encore du chemin à faire pour tout concilier.

    1. Bonjour Sophie,
      Merci pour ton témoignage, toujours honnête. Chacun a sa sensibilité, ses priorités et c’est un casse tête quotidien de tout concilier. Manger végétalien n’est pas une option pour moi et quand il s’agit de mettre mes enfants à la cantine (fait rare mais parfois nécessaire), ou les avoir à manger à la maison, j’ai du mal à lâcher prise. Et pourtant, j’aurais bien besoin de journée entière juste pour moi pour travailler sans faire à manger 3 fois par jour. Mais sachant ce qu’ils mangent la bas, ça me contrarie toujours. Allier ses convictions à son planning n’est pas toujours facile non plus…
      Prends soin de toi et encore bravo pour ton nouveau site, vraie mine d’or !

  4. Lucie D says:

    Encore un très bon article, avec lequel je suis complètement en accord.
    C’est d’ailleurs pour ça que je me définis comme végétalienne mais pas comme vegan, il y a encore trop de chemin à parcourir…

    1. Il y a du chemin mais il y a aussi et surtout beaucoup de méconnaissances. Il est impossible aujourd’hui de tout décrypter, de tout savoir, alors faisons déjà du mieux possible en connaissance de cause !

  5. Rata13 says:

    “Si vous connaissez un vegan 100% zéro déchet, bienveillant, qui cuisine et mange bio en étant locavore à 100% et qui roule à vélo toute l’année : présentez-le moi. C’est l’espèce rare. Le patient zéro.” : comme ce serait merveilleux si nous pouvions tous être cette espèce rare, qui par le fait ne le serait plus (rare), mais faire de son mieux c’est déjà ce que l’on peut offrir à la planète et ses habitants de toutes sortes, ça je te le concède Mélanie. Pour ma part, je suis végane, je mange bio, j’ai des wc secs, je tâche de limiter au max mes déchets, je fabrique mes cosmétiques, etc. et pourtant j’aimerais tant aller encore plus loin.
    Alors continuons à faire de notre mieux et merci Mélanie pour ce nouvel article !

    1. C’est déjà formidable tout ce que tu fais dans ton quotidien ! Moi aussi j’aimerai aller plus loin, mais j’apprends à lâcher prise car je ne vis pas seule et il faut concilier les modes de vie et les planning de chacun. sans s’aliéner chaque jour.
      Belle journée !

  6. Pauline says:

    Merci ! Pour cet article et pour le précédent. Parce que à chaque fois que je lis un de tes artciles, je me dis que tout le monde devrait le lire.
    Passe un bon dimanche 🙂

  7. Guen says:

    Bonjour Mélanie,
    Je viens de découvrir ton blog et ta chaîne youtube et je tiens à te remercier car le contenu est toujours très sympa et utile (notamment, je vais très bientôt m’atteler au tofu maison grâce à tes explications – un grand merci). Ton avis est toujours très tranché et cela aussi est agréable (et fun 🙂 ).
    Si je me permet de poster un commentaire c’est pour que les gens qui te lisent puissent avoir un autre point de vue sur les végétariens (dont je fais partie, tu t’en doutes).
    Tu écris “Le végétarisme est donc une phase transitoire que beaucoup de végétaliens connaissent et que je soutiens car elle permet souvent de mettre en place de nouvelles habitudes durables, mais elle n’est en rien une démarché éthique au long cours.”. J’ai bien conscience qu’il s’agit là de l’expression de ton avis sur la question et non de la définition ;).
    Alors voici mon avis sur mon mode de vie depuis 2016!
    Etre végétarien peut ne pas être une phase de transition, mais bien un choix qui se prend en conscience. En conscience des côtés positifs comme négatifs dont fait partie la mauvaise gestion et la façon dont sont traités la majorité des animaux d’élevage.
    Mais le végétarisme est une démarche éthique durable. En effet l’éthique est un concept fluide que chacun construit avec ses propres idées, croyances, opinions etc… Personnellement, je ne pense pas, en biologiste que je suis, que l’Homme soit fait pour ne pas se nourrir de produits animaux – on peut en discuter si tu le souhaites (oui oui je sais je vais brûler vivante pour écrire cela ici 🙂 ). Alors pourquoi choisir d’être végétarien? Et bien il s’agit d’une démarche écologique, éthique et militante.
    Ce choix permet de limiter l’exploitation animale et s’accompagne dans mon cas d’une consommation de produits animaux choisis (les oeufs des poules de mes amis ne participent en rien à l’horreur des becs coupés et autres par exemple). Il permet d’engager la discussion et de sensibiliser les gens sur les modes abattages barbares utilisés et de réfléchir sur les alternatives humaines (qui existent par ailleurs mais incompatibles malheureusement avec la recherche de profit). Ethique parce qu’il s’agit de respecter la biologie et les besoins de tous les animaux (j’inclue les humains). Ethique parce que l’arrêt totale de l’exploitation animale provoquerait une extinction de plusieurs espèces (adieu poules, vaches, cochons…). Ethique parce qu’incluante et faisant le lien entre les vegan et les gens à l’alimentation traditionnelle…
    Voilà, pour ma (longue – désolée) contribution au débat !
    A très bientôt!
    Guen

    1. Bonjour Guen,

      Merci beaucoup pour ton retour qui est très intéressant ( et je ne brûle que du bois et du papier dans mon poêle, n’aie crainte 😉 ). C’est au contraire plus instructif qu’un bête “je ne suis pas d’accord” ou pire, un pouce négatif sous une vidéo sans aucune explication !
      C’est en effet ma définition personnelle, bien sur !
      Pour rebondir sur tes explications : consommer les oeufs de poules des amis / voisins, etc pose à mon sens un questionnement : d’où viennent ces poules, sont elles sauvées d’un abattoir / récupérées d’un élevage, achetées en élevage (même de façon mignonnette vendues sur un marché bucolique)? Selon la réponse donnée, cela change quand même sacrément la donne. Si ce sont des poules sauvées / récupérées, je reconnais volontiers que dans ce cas là, consommer les oeufs de ces poules, si elles ne les mangent pas elles-mêmes (ce qui arrivent fréquemment), ne me pose pas de souci. A priori. et je précise toujours le “à priori”, car on s’adresse là du coup, à une toute toute petite catégorie de la population qui aurait accès à cette denrée.Comme dire, dans ce cas, à un citadin par exemple, “moi je le fais, mais toi évite” ? Il y a là (pour moi) un problème de déséquilibre.
      Pour la partie biologie humaine, on pourrait en discuter, et je suis fermement convaincue qu’une alimentation végétale avec quelques aliments animaux n’est pas du tout nuisible à la santé ! En revanche, une alimentation 100% végétale non plus, donc cet argument n’a pour moi aucune valeur puisqu’on peut s’en passer et que continuer d’en manger ne permet pas d’amener une “plus-value” (on n’est pas en meilleure santé en mangeant un peu de produit animaux que pas du tout).
      Enfin, pour ce qui de la disparition de certaines espèces, C’est un argument que je ne comprends pas du tout pour être honnête, continuer de consommer certaines espèces pour les préserver n’a aucun sans pour moi. Il en disparait bien plus aujourd’hui avec notre mode de consommation, notamment pour les besoins des pâturages des vaches pour la production laitières. De plus, il existe aujourd’hui des organismes chargées de la protection des forêts, on pourrait envisager de tels organismes pour la préservation des pâturages et des champs (argument qui revient souvent si on arrête d’élever des vaches) via un entretien par les vaches ? Il faut tout de même savoir (ou rappeler) que la quasi totalité aujourd’hui des poules, cochons et vaches ne sont pas du tout à l’air libre.

      Merci pour ces échanges bienveillants dans le calme, c’est toujours très appréciable !
      Mélanie

  8. Kiki says:

    Bonjour,
    Tout d’abord je tiens à vous féliciter pour la qualité (et la quantité !) de votre travail. J’ai testé quelques recettes et me suis régalé, bien qu’étant un piètre cuisinier ;).On ne se moque pas les deux au fond de la salle !
    Je pourrais presque tendre vers votre “patient zéro”, oui mais presque seulement. En gros, Homo sapiens mâle habitant la campagne bourguignonne, 38 ans,vivant seul (snif!), je cuisine tous les jours, bio le plus possible, local quand je trouve (et quand mes horaires me permettent d’aller au marché de producteur locaux, donc pas souvent hélas), achats en vrac au mieux, zéro déchet au max possible je me déplace presque exclusivement à vélo (une cinquantaine de km par jour), plutôt à vélomobile pour être exact, autant être original jusqu’au bout ! (et profiter des insultes et autres joyeusetés de mes concitoyens automobilistes, du même acabit que celles envers les végés). Seulement je suis pour le moment “en transition” si l’on peut dire cela, à savoir que je me tourne vers une alimentation presque exclusivement végétale progressivement depuis le mois d’avril, date à laquelle j’ai emménagé dans la maison que j’ai fini de restaurer après 15 ans de travail… Le potager en permaculture est commencé mais ne me donnera pas tout (comme les bananes que j’adore, mais en métropole ça ne se trouve pas sous les sabots d’un cheval, ou plutôt sous une charentaise, pardon pour les chevaux ^^). J’ai encore des milliers de choses à améliorer et c’est ce qui fait la richesse de la vie, si tout était parfait on s’ennuierai quand même…
    Puis maman m’apporte toujours de la viande le week end quand je vais la voir, difficile de la faire changer, donc ben faut pas gaspiller (heureusement que mon bouvier bernois me donne un bon coup de patte !). Je consomme encore un peu de fromage, des oeufs (poules de mes amis) et j’envisage pour plus tard d’avoir mes propres poules, et la question que je me pose c’est qu’une fois décédées de leur belle mort, ne pas les consommer serait du pur gâchis (surtout avec du vin jaune et des morilles !slurp j’en salive d’avance). C’est le genre de questions existentielles que je me pose en ce moment. Comme aussi le miel dont je raffole, qui vient d’un de mes amis d’enfance qui le produit en amateur. Qu’est-ce qui vous “empêche” d’en consommer en tant que vegan ? Est-ce le fait que c’est un animal qui le produit, une maltraitance quelconque ? A savoir que l’Homme n’est pas la seule espèce à exploiter le travail d’autres : dans le règne végétal notamment toutes les formes de parasitismes ou de symbioses comme les champignons, et au niveau animal entre autres les fourmis et les abeilles qui exploitent les pucerons pour leur miellat et il y en a bien d’autres. Je m’interroge là dessus voyez vous, sur ma place dans le règne animal en quelque sorte.
    En attendant j’apprécie grandement vos recettes car pour moi qui n’a pas une once d’imagination en cuisine pour répondre à la question sempiternelle “qu’est-ce qu’on mange” c’est une aide précieuse.
    L’essentiel n’est pas d’être parfait mais je dirais le plus homogène possible de sa façon de vivre, et surtout de faire ses choix en toute conscience.
    Bon j’arrête de m’étaler comme une tartine d’houmous…
    Bonne journée !
    Kiki

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