Les campagnes publicitaires nous martèlent depuis des années qu’il faut consommer trois produits laitiers par jour pour avoir des os solides. Ces allégations sont tellement rentrées dans notre éducation qu’on ne les questionne pas, et que la plupart d’entre nous sommes incapables de citer des ingrédients riches en calcium autres que les produits laitiers. L’alimentation des tout-petits commence par du lait de vache – pour ceux qui ne sont pas allaités, et toute la vie nous ingérons yaourts, crème, lait, fromages, beurre, sans se demander pourquoi nous sommes les seuls mammifères à boire régulièrement le lait d’autres mammifères, alors même que, passée la période de sevrage, le lait (maternel) n’est absolument plus indispensable à notre santé. Dans cette première partie je voulais replacer les produits laitiers dans leur contexte et vous donner mon sentiment. Dans un second article qui arrivera dans la foulée, je vous livrerai mes alternatives et mes recettes végétales préférées.

Le lait, un produit qui ne génère pas de souffrance ?

Je suis intervenue récemment dans l’école de mes enfants pour aborder l’alimentation végétarienne, et tous les enfants étaient persuadés que les vaches produisaient du lait toute leur vie. Il m’a fallu expliquer que la vache est un mammifère, comme nous, comme leur chatte ou leur chienne, et que pour avoir du lait, il fallait qu’elle mette au monde un petit.

“Mais le petit, il boit quoi si nous on boit son lait?”

La vérité sort de la bouche des enfants. Pour rappel, dans la très large majorité de l’élevage, les petits veaux (et chevreaux, et agneaux) sont soustraits à leur mère dès la naissance, pour être engraissés pendant quelques mois à l’écart, souvent dans des mini-cabanes de batterie et ensuite envoyés à l’abattoir pour être transformés en viande si ce sont des mâles. Donc quand on mange du rôti de veau, on mange un bébé. Quand on mange un gigot ou des côtelettes d’agneau, on mange un bébé. Il est bon de le rappeler avec des mots simples. Et ce même en élevages biologiques, où certes, les conditions de vie sont plus favorables qu’en élevages industriels, mais où la séparation est là et la fin est exactement la même.

Pour provoquer la lactation, les vaches laitières sont inséminées environ une fois par an – puis on les sépare de leur bébé. Après environ cinq ans de production, elles sont envoyées à l’abattoir et finissent généralement en steak haché. Donc vos steaks pur boeuf, ce sont la plupart du temps des steaks de vaches laitières épuisées jusqu’à la moelle. Pour tout ceux qui ont des difficultés à se dire que les produits laitiers ne tuent pas, et bien si. En plus d’être exploitées pour leur lait, privées de leur progéniture -qu’elles chérissent autant que nous la nôtre, les vaches laitières n’ont même pas le droit de se reposer, elles finissent quand même dans les assiettes, suspendue par les pattes et égorgées, quand ce n’est pas maintenues de force, et égorgées vivante.

Malheureusement, le mangeur de produits laitiers croyant ne pas participer à la tuerie des animaux se trompe, car certes, il n’avale pas de cadavres mais il se nourrit d’un circuit qui tue les femelles épuisées, les mâles improductifs et tous ceux qui ne sont pas rentables.

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Alors pourquoi consomme-t-on ces produits s’ils ne sont pas nécessaires à notre santé -voire même nocifs, et s’ils génèrent de la souffrance animale ?

Tout d’abord, c’est un énorme business que celui des produits laitiers, il est donc logique que toutes les communications autour de cette consommation nous encourage vivement à les acheter, au détriment d’alertes santé de plus en plus importantes. Combien sont allergiques au lactose, connaissent des problèmes importants de digestion, d’asthme, d’eczéma ?

Ensuite, par appétence bien sur. Qui n’aime pas la crème épaisse, le fromage affiné, une tartine épaisse de beurre fondue? Peu de personnes, en fait. Les produits laitiers conservent cette image bucolique des animaux qui broutent paisiblement (ce qui est une minorité une fois de plus) et qui nous apportent leurs lots de petits plaisirs, propres et sans souffrance. De la pure gastronomie française, bijou de notre patrimoine et image même du bon vivant, le fromage est un des aliments que l’on a le plus de mal à supprimer de son alimentation, tant l’addiction est forte. Je pourrais détailler la présence de caséine qui est une protéine contenue dans le fromage qui nous rend accro (ce qui est vrai, une dépendance équivalente à la clope, l’alcool ou le sucre), mais je ne vois pas bien en quoi ce genre d’infos aide les gens à arrêter.

Même seulement de temps en temps ?

Depuis que je suis végétalienne, j’ai un peu modéré mon discours car je pense qu’il peut parfois desservir la cause. Non, un bout de fromage de temps en temps, un peu de lait de temps en temps ne vont pas développer un cancer ou de l’ostéoporose dans votre organisme. Mais j’avais envie de donner mon avis sur la question. Mon papa était éleveur-fromager donc je sais un peu de quoi je parle, et je sais aussi que, même lorsqu’on veut “bien faire” en étant éleveur, la rentabilité économique nous rappelle à l’ordre.

Si on partait du principe que des animaux élevés dans des conditions optimum, non séparés de leur progéniture, nous “offraient” un peu de lait de temps en temps, à titre personnel pour préparer un peu de fromage, ou de crème, de beurre, et finissaient leur vie de façon paisible et mourant de leur belle mort, serait-ce acceptable ? Ne prenons pas en compte le fait que notre corps n’a nullement besoin de lait, mais partons sur la simple consommation occasionnelle de produits laitiers, qui n’engendrerait aucune souffrance ou exploitation.

Quitte à recevoir des lancers de cailloux, je réponds oui, pour moi c’est acceptable. Et je ne parle pas d’aller chercher dans le commerce ces produits laitiers, où la notion de rentabilité se heurterait aux pratiques et où l’animal redeviendrait un bien économique, mais bien d’élever soi-même ses animaux, de cohabiter avec eux. Mais de vous à moi, combien de personnes seraient concernées par la question ? Combien auraient accès à ce lait ? Est-ce que cela ne deviendrait pas un privilège de campagnards possédant des terres ? Est-il moralement acceptable de réserver à une infime portion de la population l’accès à ces produits ? Et bien moi je pense que non. Qu’à partir du moment où cette situation engendrerait fatalement des inégalités qui conduiront obligatoirement les gens à essayer de se fournir ailleurs, à créer des petits élevages, puis de plus gros, on finirait exactement dans la situation où nous sommes aujourd’hui : à savoir exploiter et assassiner en masse des êtres sentients pour répondre à la demande colossale d’un produit qui ne nous est en rien indispensable. Comment expliquer aux autres que c’est mal, quand soi-même on peut s’offrir ce plaisir ? Et je tiens le même discours pour les oeufs de poules. Il me semble impossible de répondre à la demande aujourd’hui avec ce type de fabrication à micro-échelle.

Il ne faut pas non plus confondre le “de temps en temps” avec ce que certains nomment le “flexitarisme”. C’est un mot qui ne signifie pas grand chose, soyons honnête. “Je mange moins, mais je mange quand même”.

Si c’est dans une démarche de diminution pour ensuite supprimer à terme en cherchant activement des alternatives, oui, BANCO ! Si c’est juste pour se rassurer soi-même et se regarder dans la glace, être flexitarien.ne, c’est ni plus plus ni moins avoir un régime omnivore en mode slow.  Autant aller au bout.

Des alternatives à foison !

Aujourd’hui, il existe pléthore d’alternatives aux produits laitiers, je vous donnerai mes recettes et mes produits du commerce préférés dans l’article suivant (et on peut être végétalien.ne et détester le goût du lait de soja et des yaourts de soja. Si, si, je vous assure). Il y en a même tellement qu’il devient vraiment difficile de justifier la consommation de lait animal, de beurre et autres crèmes et fromages. Le marché des fromages artisanaux se développe à une vitesse folle, et si les tarifs sont encore très élevés (faute de subventions contrairement au lait de vache), le panel des saveurs est assez dingue et plus que prometteur.

***

Consommez-vous des produits laitiers? Lesquels avez-vous du mal à arrêter (si vous souhaitez les arrêter)? A quel argument seriez-vous le plus sensible : l’éthique, l’environnement, la santé?

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Prochain numéro le 7 avril.

24 commentaires

  1. sandtoff says:

    C’est le fromage qui m’est le plus dur à arrêter (merci la caséine hihi) . En ce qui concerne le lait ma consommation tend vers l’exclusivité des laits végétaux. Pour les yaourts c’est encore du 50/50 (yaourts natures basiques ////yaourts au soja aux fruits,vanille, chocolat,…).
    Devant être supplémentée en calcium chaque jour et à vie (plus de thyroïde) on m’a répété , chez le doc par ex ; “vous consommez bien plusieurs produits laitiers par jour” pour éviter de faire baisser votre taux de calcium??? Oui oui docteur…………..Il sait que je suis végétarienne mais que je mange quotidiennement amandes/légumineuses,….. mais j’attends avec impatience ton articles sur les alternatives, qui m’inspireront , j’en suis sure 😉

    1. Bonjour,
      C’est sur qu’une supplémentation en calcium doit être contraignant mais je sais qu’il existe du carbonate de calcium en poudre (acheté en pharmacie) qui peut s’ajouter une fois par jour aux préparations. C’est un moyen de ne jamais en manquer avec ton absence de thyroïde.
      Bonne journée !
      Mélanie

  2. Dauf says:

    Bonjour.

    Article très intéressant et j’approuve ce que tu dit. Cependant, je peux avoir des œufs où les poules sont bien traitées et meurent de leur belle mort. MS malgré tout, j’arrive plus à en manger.
    Bon je vais pas me plaindre de ça. 😉
    J’ai une question plus personnelle. Si trop indiscret, la réponse n’est pas obligatoire et je comprendrais tout à fait.
    Comment ta famille, qui vit grâce aux métiers d’élevage et d abattage des animaux ont réagi qd tu leurs a dit que tu étais végétarienne puis végétalienne ??
    Car c’est comme si tu renier leur ” passion, savoir faire, leur gagne pain, etc”
    Merci.

    1. Ce sont deux bonnes questions : je pourrai avoir accès aussi à des oeufs de poules en liberté et récupérées, mais je me suis tellement déshabituée, que ça ne me fait absolument plus envie.
      Quant à mon père, il n’est plus en activité aussi, mais nous avons toujours réussi à en discuter, d’autant plus que c’était un mini élevage de chèvre en liberté, mais en effet, comme je l’explique, même quand on aime ses animaux, la rentabilité économique fait que, implacablement, tous en peuvent vivre. C’est difficilement contestable. Je crois qu’arrivée à mon âge, il est capable de faire la différence entre ma propre réflexion, que je me suis faite seule, et le rejet de ces activités. Je ne renie absolument pas mon éducation, on a déjà du mal aujourd’hui à la remettre en cause, alors il y a 30 ans, 40 ans, n’en parlons pas. Peu de parents pensent mal faire en prodiguant ce type d’alimentation à leur enfants, beaucoup manquent cruellement d’informations. Donc j’ai bien expliqué à mes parents que je ne leur reprochais strictement rien, mais qu’aujourd’hui, je ne voulais pas suivre le même chemin.
      Et mon père me bluffe par ses recettes végétales à chaque fois que j’y vais, et nous n’avons aucun problème à manger (se goinfrer) ensemble 😉 Il m’est de plus d’une précieuse aide pour avancer dans ma création de fromages de soja / végétaux, je crois que ce savoir faire n’est nullement perdu, au contraire, il peut se transposer. Et ne plus s’occuper des bêtes pour l’élevage ne devrait pas signifier les renier, il y a beaucoup de réserves, de sanctuaire d’animaux où il faut des gens compétents. Ou simplement profiter de leur belle compagnie. Certes, pas autant qu’en élevage.
      Bonne soirée,
      Mélanie

      1. dauf says:

        Ton père à l’air d’être ouvert d’esprit. C’est vraiment top.
        Moi c’est pas possible à dire. Je ne vis plus chez eux. Mais quand j’entends les réflexions de ma famille qd un reportage sur le végétarisme et encore plus le végétalisme passe à la télévision !!! Ils nous prennent pr des écolos qui m’ont rien dans la tête, etc etc etc. Et puis, les vraies discussions ne sont pas du tout une chose facile et sont très très rare …
        Et puis ils sont toujours en activité. c’est familiale.
        Je te raconte pas comment je me sens coincée entre 2 étaux qui se referment …
        Et je me dis qu’ils m’ont éduqué, mon habillé, mon payé des cadeaux etc etc grâce à ce système que de trouve actuellement cruel. Alors mes parents ont toujours bien traité leur animaux. Quitte à se lever plusieurs fois la nuit, faire venir le véto le week-end, etc.
        Ms la finalité est la même pour toutes les vaches et les veaux.
        Merci d’avoir pris du temps de me lire et me répondre.
        Cette situation est très difficile à vivre je te l’avoue …
        Bonne soirée à toi.

      2. Oui, j’ai beaucoup de chance car nous partageons la même passion pour la table (avec mon frère et ma soeur également, tous carnivores ascendants viandards), et ils cherchent toujours à réaliser un bon plat, avant de se demander comment réaliser un plat SANS. C’est ça, un vrai cuisinier, quelqu’un capable de faire avec ce qu’il a et au besoin, de se creuser un peu la tête pour adapter. Je ne fais pas partie des gens qui disent que les éleveurs n’aiment pas leur animaux. Je sais bien comme toi, qu’on peut être proches d’eux mais être embrigadé dans cette logique de rentabilité et de gagne pain, et beaucoup, malgré leur attachement aux bêtes, n’arrivent pas à renoncer au plaisir gustatif que ces dernières leur procure. C’est de la schizophrénie, mais dure à combattre ! Il me semble important de mettre en avant que tu ne renie pas ton éducation, mais que tu es assez grande pour faire tes propres choix.
        Bonne soirée également.

  3. Isabelle says:

    Bonjour Mélanie,
    Merci pour ton article très interessant.
    Pour ma part, je me suis achetée un Soyabella et j’en suis ravie.
    J’ai mon lait d’amande bien plus concentré que celui du commerce et en plus, à la demande.
    Et j’en suis plus que ravie vue que je fais mes yaourts avec 🙂
    Beau week end à toi
    Isabelle

    1. Bonjour Isabelle,
      J’ai lu beaucoup de bien sur la Soyabella et c’est pratique pour un litre !
      Je le prépare aussi un peu plus concentré maintenant, mon lait de soja j’ai de meilleurs tofus et yaourts.
      Très beau weekend à toi aussi 😉
      Mélanie

  4. Charlotte says:

    Encore un article très éclairant, avec un teasing de fou ! Pour moi, c’est le beurre et le fromage qui sont très difficiles à remplacer… J’ai hate de lire tes recommandations de produits alternatifs (je suis déjà une grande fan du crottin de soja de ton blog, sur lequel j’ajoute des noix pour un effet Rambol qui était un de mes gros kifs d’enfance)

    1. Bonjour Charlotte, Avec des morceaux de noix ce doit être une belle gourmandise !!
      Le fromage est difficile à remplacer aujourd’hui car économiquement ce n’est plus la même affaire. Mais très honnêtement, une fois que tu te déshabitues d’en consommer tout le temps, tu n’y pense même plus, et la consommation de fromage VG redevient un plaisir et plus une habitude.
      Belle journée !

  5. Merci Mélanie, T’as toujours le chic pour nous aider à voir les choses autrement, même en étant déjà tout à fait convaincus. Pour ma part, c’est lorsque je suis à l’extérieur, chez des amis, ou dans des soirées comme on en voit beaucoup en Bretagne, festoù-noz notamment, où y a rien de végétal et quand tu as faim de chez faim et que t’as rien prévu, ben, tu manges c’qu’y a.
    J’avoue que le fromage de chèvre, c’est parfois difficile d’y résister. Mais j’me soigne. Je ne désespère pas de prendre le temps de réaliser une de tes recettes de fromage végé. Bises et beau week-end !

    1. Bonjour Bénédicte,
      Disons qe j’aime aller au bout de ma réfléxion et que je pense qu’une cohabitation avec ls animaux est possible et même souhaitable, mais que la demande de leurs sous-produits aujourd’hui rend cette dernière “compliquée” (l’euphémisme de folie) pour eux. Je t’avoue que même si je meurs de faim, je ne peux plus manger autrement. Mais sans doute sur une ile déserte avec un plateau de fromage, je ne me laisserai pas agoniser 😉
      Et j’avais le même souci avec le fromage de chèvre (mon père fabriquait du chèvre, imagine toi, que j’avais de l’artisanal au top quand je voulais…).
      Beau weekend à toi aussi !
      Bises

  6. Très intéressante ta réflexion sur ce sujet.
    C’est vrai que c’est fou comme on nous conditionne à croire qu’on a besoin de produits laitiers.
    Ma mère a du diabète et les médecins insistent en lui disant qu’il faut absolument 3 produits laitiers par jour, c’est désespérant…
    Ça fait longtemps que je ne bois plus de lait, un jour ça m’a tout simplement écœurée et de plus en plus à tel point que je ne pouvais plus en boire. Et quand on découvre tous les laits végétaux qui existe, on se rend compte que c’est bien meilleur.
    Le fromage c’était mon addiction, jamais je n’aurais cru pouvoir m’en passer.
    Mais quand j’ai ouvert les yeux sur l’horreur que ça engendrait, le mental a pris le dessus et ça ne me manque pas.
    La dernière fois que j’en ai mangé, je ne l’ai même pas apprécié comme auparavant.
    Et quel hasard depuis que j’ai arrêté j’ai beaucoup beaucoup moins de problèmes digestifs 😉

    Je suis le plus sensible à l’éthique mais aussi à l’environnement et si c’est meilleur pour ma santé alors c’est tout bon 🙂

    J’ai hâte de lire le 2e article sur le sujet 🙂
    Bonne soirée

    1. Bonjour,
      C’est assez étonnant que les médecins tiennent encore ce discours autour du diabète quand on sait que le gras est à proscrire autant que les sucres à index glycémique élevé et que les produits laitiers, en dehors du lait écrémé sont tous gras, et la majorité en acides gras saturés… Encore une fois, il faut leur amener les informations sur la nutrition. Et je suis d’accord avec toi, l’alternative en lait végétaux est comme même énorme, difficile de ne pas trouver chaussure à son pied. Et même si les tarifs sont plus élevés, encore une fois, on a pas besoin d’en boire alors pour un plaisir de temps en temps.
      Merci de ton témoignage et bon weekend !

      1. Coucou Mélanie,
        Pour rebondir sur ce que tu dis, lorsque j’ai demandé à un médecin quoi manger pour aider mon corps à se remettre d’une maladie, il m’a sorti : “je ne suis pas nutritionniste”. En gros, ils n’y connaisent rien de rien en alimentation… c’est totalement aberrant.
        Je te remercie pour cet article au top. N’étant ni douée ni passionnée par les débats argumentés, un article qui contient tout est très pratique, je peux le faire tourner autour de moi sans avoir à ouvrir la bouche 😉 Bises !

      2. Bonsoir Claire,
        En effet la nutrition n’a que peu de place dans le parcours médical et il serait tellement plus sage de le reconnaitre (après tout un nutritionniste est un médecin qui s’est spécialisé…) plutôt que de prodiguer des pseudos conseils sans fondements.
        Contente si ça peut t’aider !
        Bises

  7. super article qui pourrait bien aider mon fils en prépa véto (donc ami des animaux) qui souhaite devenir végétarien à supprimer certains aliments !
    pour ma part c’est suite à mon cancer que j’ai changé mon alimentation (oui désolée non par éthique à la base !) je ne bois que du lait d’amande, j’utilise de la crème d’avoine, et de la levure maltée.
    Par contre je mange toujours du fromage de chèvre : j’ai du mal à m’en passer !
    Je viens d’apprendre par une naturopathe que c’est grâce à la suppression du lait de vache que je n’ai plus de problème digestif (sans le savoir mon corps a su faire des bons choix!)
    j’attends avec impatience tes prochaines recettes ! j’en ai mise une récemment sur mon blog
    bonne journée
    muriel
    https://itinerairemalinduncancercolonisateur.wordpress.com/

    1. Bonjour Muriel,
      Tu n’as pas à t’excuser, j’ai envie de dire, peu importe la raison initiale qui nous pousse à consommer différemment, le résultat est presque le même et on ouvre les yeux au fur et à mesure de la même façon en cherchant des alternatives ensuite. Arrêter le fromage est compliqué mais pas impossible, et peut être que tu auras un déclic à un moment ou à un autre. Si tu sens déjà une nette amélioration, c’est formidable. Le corps sait ce faire comprendre, si on l’écoute. J’espère que la suite t’aidera, toi et ton fils !
      Au plaisir,
      Mélanie

  8. Très bel article.
    J’ai été végétarienne de 2007 à 2017 en me tenant exactement le même discours que tu exposes dans ton article et je ne faisais que me voiler la face pour continuer égoïstement à manger mon bout de fromage affiné et mettre trois tonnes de beurre sur mes tartines.
    Je suis vegan depuis janvier 2017 et il serait impossible pour moi de revenir en arrière.
    Je vais sauvegarder ton article pour le montrer aux personnes de mon entourage qui exprimeront l’envie d’en savoir plus sur le sujet.

  9. Lili says:

    Bonjour Mélanie,
    Comme tu dis, la transition des produits laitiers n’est pas toujours facile. Voici comment cela s’est passé pour moi.
    Pour le lait, ça faisait longtemps que j’avais arrêté : allergie tardive.
    Pour les yaourts, j’avais perdu le réflexe, parce que trop de déchets, donc exclusion sans douleur.
    Pour le beurre, je me suis retenue d’en manger pendant 2 ans, avec quatre craquages au resto, et puis, ça y est, ça ne me fait plus envie. Le goût ne me manque plus.
    Pour le fromage, ça a été dur, j’en consommais 100 à 150g par jour. Au début de mon véganisme, j’ai eu une période d’épuisement, mon régime n’était pas équilibré, j’ai donc réintroduit le fromage une fois par semaine pendant environ un an (une portion de 100 g). J’ai réduit petit à petit, le gras ne me manquait plus, mais le goût si. J’ai donc cherché ce qui pouvait être gras, salé, et avec des micro-organismes : olives, miso, sauce soja, légumes lacto-fermentés maison, levure maltée… Maintenant, le fromage ne me fait plus envie, mon besoin est complètement passé. Il aura fallu 3 ans et demi pour arriver là.
    Bon, je salive quand même devant tes photos de fromages VG maison que je ne ferais jamais car trop flemmarde pour tout confectionner à partir du soja décortiqué ;). Comme quoi, mon envie n’est plus un besoin.
    Bon dimanche à toi !

  10. HelenaB says:

    Bonjour Mélanie,
    Très bel article que je vais faire tourner.
    Pour ma part le fromage est difficile à éliminer, je n’en mange que très rarement maintenant, mais comme tu dis c’est addictif. Les autres produits laitiers ont complètement disparu de mon alimentation.
    Merci pour cet article, et belle journée.

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