Sur les quelques blogs que je suis, je constate un besoin (nécessité?) de plus en plus présent(e) de la part des personnes qui les tiennent de se justifier sur leur choix. J’imagine qu’il doit être extrêmement pénible, voir blessant de recevoir des commentaires méchants sur son “imperfection”, quand on tient un blog qui prône un mode de vie écologique. Et encore je suis gentille, certains frisent carrément l’insulte et je suis béate d’admiration devant ces blogueuses qui répondent gentiment quand j’enverrai bouler directement. Il faut que je travaille la bienveillance… Ou pas. Que ce soit sur le véganisme, le zéro déchet, le bio,  il y en a toujours qui trouveront à redire, à critiquer une mode de vie qui n’est pas jusqu’au boutiste. J’ai un peu donné mon point de vie dans mon article sur l’extrémisme vegan, j’estime qu’on n’a pas à être parfait.e pour se dire engagé.e, dès lors que l’on a commencé à évoluer dans sa réflexion, son comportement, ses habitudes.

Pour autant j’évite les étiquettes. Non pas parce que c’est la grande mode partout de dire “je n’aime pas les étiquettes”, mais parce que s’accoler une étiquette semble signifier au yeux du monde que l’on est irréprochable sur ce point précis. Et franchement je ne connais personne qui le soit. Si j’ai beaucoup de mal avec les demies mesures sur le végétalisme, couvertes d’excuses un peu faciles (encore une fois, se reporter à mon article), il me semble logique qu’un changement de vie aussi radical que le véganisme, le zéro déchet, un mode décroissant pour ne citer qu’eux, se fassent en plusieurs étapes. On ne passe pas d’un mode de vie carné, consumériste, à acheter des produits bourrés de cochonneries en bouteilles plastiques enveloppées elle même dans un sac plastique qui finira par se retrouver dans le ventre d’un oiseau, juste en le voulant. Il y a des étapes et tous ces blogs, ces sites sont autant d’impulsions pour ces personnes en quête de changement.

Il n’est pas meugnon mon caddie?

Même si j’avoue être intransigeante sur certains points dans ma propre vie, je ne suis pas parfaite. Un mythe s’effondre… Je vais essayer de dresser un bilan de mes priorités, par ordre d’importance.

Le véganisme

C’est certainement que ce point que je suis le plus “intransigeante”. Mais je dois reconnaitre que cela ne me demande plus aucun effort. Chez moi comme à l’extérieur. S’il n’y a rien à manger au restau, je prends une salade. Si je suis invitée, j’explique mais je ne mange pas s’il y a des produits carnés. Je sais que ce point est particulièrement difficile pour ceux qui débutent, ne pas blesser son hôte, faire honneur au menu. Étant traiteur, je ne prends jamais personnellement un choix de vie alimentaire, et je pense expliquer suffisamment pour que la personne ne remette pas en question ses qualités de cuisinier.ère. Il s’agit bien d’un choix personnel, très important pour moi et je ne souhaite nullement soulever de débats pendant les repas, même si j’y participe volontiers quand c’est dans la joie et la bonne humeur, si tant est qu’on puisse parler du génocide animal dans la joie et la bonne humeur. Je veux juste manger tranquillement. Je me renseigne le plus possible sur chaque achat vestimentaire, cosmétique, alimentaire. Nous ne participons à aucune activité qui concerne des animaux exploités. Ce sont des décisions qui ne nous sont en rien contraignantes aujourd’hui.

Le bio

Ah, le bio des bobos-écolos. Apanage des riches. Et bien non ! On peut percevoir des revenus moyens et ne se nourrir qu’en bio, je vous l’expliquais avec passion dans cette vidéo ! Et on peut consommer bio et local. Les deux sont parfaitement conciliables. Mais quitte à choquer, si je devais choisir entre les deux, je choisirai le bio. Plutôt qu’un agriculteur local qui va polluer ma terre et mon eau. Ceci étant, si on ne répond pas aux sirènes du bio de grande distribution, suremballé, produit la plupart du temps dans des conditions de travail très précaires, il y a du bio local, ou du bio non local mais éthique. Se promener dans une campagne verdoyante, tremper les pieds dans une eau de mer propre et sans trop de déchets, respirer à plein poumons l’air de la montagne, des océans, nager dans les rivières, c’est un immense, gigantesque luxe dont très peu de gens ont conscience, et c’est une de mes plus grandes craintes pour l’avenir et pour mes enfants : qu’ils ne connaissent pas ces sensations toute leur vie. Les gens sont toujours étonnés du prix du bio. Mais les produits de première nécessité ne sont pas plus chers. Les pâtes, le riz, la sauce tomate, les légumineuses, tout ceci reste accessible. Et tous les produits “phares” de la cuisine végétalienne ne sont en aucun cas obligatoires pour une alimentation équilibrée. Purées d’oléagineux, noix, simili carnés, avocats, fruits secs… Ces aliments sont très souvent mis en avant dans la cuisine végétale, mais pour moi ce sont des “plus”, de la gourmandise, des coups de coeur, même si nutritionnellement très intéressants. On peut très bien manger équilibré et à petit prix sans ces derniers. Consommer bio et ainsi tenter de préserver notre environnement est possible et s’apprend petit à petit.

Locavore ?

Si je regarde honnêtement le contenu de mes placards, clairement, pas tout à fait. Par contre, quand je consomme des produits étrangers, je mets un point d’honneur à n’acheter que des produits qui ne sont pas du tout cultivés en France, et je les ai bien diminué. Je n’achète que des céréales et légumineuses françaises.

Ce fut un choix difficile pour certains produits car il y a beaucoup de légumineuses en vrac qui ne sont pas du tout produites en France, donc quand j’en ai vraiment envie, je les prends en sachet mais venant de chez nous. Ma commune recycle désormais les plastiques alimentaires, donc l’un dans l’autre… Je ne consomme que du riz français, des farines françaises. Je n’achète quasiment plus de thé mais des infusions. Je n’achète plus du tout de quinoa provenant de l’Amérique du sud, véritable hérésie écologique et humaine. Les tofus de la marque allemande Taïfun, que pourtant j’adore, sont devenus des plaisirs occasionnels, je privilégie là encore les marques de l’hexagone.

Si j’achète toujours des bananes (françaises certes, mais venant de loin), j’ai diminué leurs parts au profit de fruits plus locaux. La totalité de mes légumes poussent dans un rayon de 10 km. Je me suis interrogée sur le sucre puisque la France et la Belgique sont producteurs de betterave à sucre mais ce dernier n’existe qu’en sucre blanc raffiné. Donc j’achète toujours mon sucre de canne équitable en gros paquet. J’aime je vénère les dattes, au lieu du paquet de 500g hebdomadaire, j’en achète un par mois. Il n’y a pas de cacahuètes en France (Cherche partenaires pour monter une association afin de promouvoir la création de cacahuète bretonne. Pas sérieux s’abstenir) mais je n’ai pas envie d’arrêter. Les produits de la marque Jean Hervé sont vraiment excellents à tout point de vue et je n’ai pas vraiment de scrupules à les acheter pour être honnête. Tout comme certains produits qui font vivre des pays en difficultés en leur donnant les moyens d’une agriculture biologique, de conditions de travail décentes et d’un salaire honnête. Je pense au café, à la noix de coco râpée, aux noix da cajou, aux deux tablettes de chocolat que j’achète par mois. Produits indispensables? Non. Mais je ne suis pas prête pour le moment à m’en passer. Et je pense que sur le total, ils sont très loin de constituer ne serait-ce que le quart de mes achats mensuel.

Décroissance

Vivre avec moins, vivre mieux, vivre en prenant son temps, libérée des sollicitations permanentes de l’extérieur. Quel challenge difficile. Et pourtant quelle nécessité pour moi ! Je vous en parlais dans mon article sur le travail, j’ai un besoin urgent de ralentir, très paradoxal avec mon tempérament hyperactif. En fait je crois que du deuxième découle le premier. A force de foncer dans tout ce que j’entreprends, je n’arrive pas toujours à m’arrêter. Elever mes trois enfants en même temps que d’être chef d’entreprise à été particulièrement compliqué car j’avais l’impression de manquer de temps en permanence. Soit de ne pas être assez avec eux. Soit de ne pouvoir développer certains aspects de mon travail ou de continuer à me former comme je le souhatais. Vouloir jouer à fond sur tous les bords en même temps s’est révélé épuisant et il m’aura fallu un énorme et douloureux blocage du dos cet hiver pour me prendre une grosse claque dans la tête et me réveiller. J’ai décidé de moins travailler, et de réaliser enfin toutes mes envies personnelles. J’écris mes livres de cuisine, sans me soucier une seconde de cette course éternelle que font certains aux likes, aux stats, aux tweets, aux nombres de vues que les maisons d’éditions exigent aujourd’hui pour être publié. Je passe beaucoup de temps dans mon potager et à me former en parallèle à la permaculture. Je me suis coupée du monde des informations quotidiennes nocives pour mon moral et contre lesquelles je ne peux rien. J’essaie de me concentrer sur l’essentiel et surtout sur des choses sur lesquelles je peux impacter. Apprendre qu’il y a encore eu une centaine de morts à l’autre bout du monde ne me sers à rien à part à me rendre triste. Apprendre à mieux vivre en harmonie avec mon environnement, à être plus sereine, à essayer d’élever mes enfants du mieux possible et à laisser petit à petit toute considération matérielle de coté m’apporte bien plus.

Le zéro déchet

 Sujet passionnant, très en vogue et c’est tant mieux ! Je suis dans cette démarche depuis un an et demi et j’ai tant à faire encore. Si désormais il m’est impensable de consommer autrement que vegan et si acheter bio est une évidence autant qu’une nécessité écologique pour moi, le zéro déchet a clairement été un parcours du combattant dans l’apprentissage et dans la volonté de mieux faire. Je suis plutôt satisfaite du résultat aujourd’hui même s’il y a des points à améliorer (Je vous prépare un article sur ce sujet). Là encore, j’essaie de concilier mes autres impératifs avec ce point mais ce n’est pas toujours simple. Je ne suis pas prête à ne plus acheter de tofu ou certaines farines ou flocons de céréales qu’on ne trouve pas en vrac chez moi. J’ai encore du mal à refuser les cadeaux emballés et sur emballés. Par contre, nous avons clairement réduit presque au minimum nos produits d’hygiène, de beauté, d’entretien. Nous avons changé nos habitudes d’achats et notre poubelle a sacrément diminué.

***

 Comme beaucoup, je chemine. Je suis vegan dans mon coeur et dans ma tête, refusant avec acharnement de participer désormais à ce massacre et à cette souffrance parfaitement inutiles, mais est-ce que le verre de vin que je commande parfois au restaurant l’est? Est ce que les médicaments que mes enfants reçoivent quand ils sont très malades les sont? Non, je ne pense pas. Est ce que continuer de consommer des produits qui viennent de loin n’est pas un peu égoïste? Est-ce crédible de réfléchir à la décroissance en fantasmant sur un spray à huile d’olive et sur un casse noix high tech pour les amandes ? Bien sur qu’il y a des points à améliorer, mais je suis une personne qui voit toujours le verre à moitié plein. Je préfère notifier ce qui a été fait, m’encourager à continuer plutôt que de m’arrêter sur ce qui reste à faire en déprimant.

Et celui qui veut venir critiquer mon article en mettant l’accent sur le fait que tous ces petits efforts sont rédigés sur un vieil iMac fabriqué en Chine et alimenté à l’électricité non verte fournie par EDF peut se faire plaisir dans les commentaires. J’y répondrai avec bienveillance. Ou pas.

Et vous, quels sont vos choix en terme de consommation?

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17 commentaires

  1. Sylvie says:

    Ben oui ! Évidemment que t’as bien raison ! Moi je rêve d’infos, à la radio, qui ne présenteraient que les nouvelles enthousiasmantes, car il y en a beaucoup plus que d’alarmantes et catastrophiques !
    Et puis, tout à fait d’accord aussi pour que tu ne deviennes pas trop “bienveillante”… J’en ai un peu marre de devoir tout le temps prendre des gants et re-re-re-expliquer gentiment certaines prises de positions !
    Merci (j’aime beaucoup te lire !) et bonne semaine !

    1. Mélanie says:

      Bonsoir Sylvie!
      Peu de chance que je me transforme en bisounours, j’ai le sang bien trop chaud pour ça 😉
      Et moi aussi je rêve d’un journal d’informations positives, bon sang que cela ferait du bien. Genre “La famille de baleine Untel du pacifique à connu 3 naissances de matin” “Bienvenue dans le journal d’information sans résultat sportif, sans guerre, sans cour de la bourse, aujourd’hui on va causer cuisine et littérature !”. Le tout entrecoupé de chroniques de notre ami Guillaume Meurice -OK je fabule!
      Merci de ton gentil mot, (j’aime toujours les lire!)
      Mélanie

  2. maconscienceecolo says:

    Très intéressant ton article ! On est toujours obligé d’avoir des priorités sinon c’est la prise de tête assurée ^^ Pour ma part c’est végane > bio > zéro déchet > local. Quoique si j’ai le choix en un produit local emballé ou non local en vrac, je vais peut-être hésiter… Au final c’est un peu au cas par cas mais le principal c’est végane et bio 🙂

    1. Mélanie says:

      Merci beaucoup! Ca m’a fait du bien de poser les choses. Et en effet, difficile de tout mettre en cases. Il y a les grandes lignes directrices, et puis ceux où l’on doit réfléchir à chaque fois. Tant qu’on essaie, c’est déjà bien !
      Bonne soirée!
      Mélanie

  3. Marite says:

    Bonjour, comme toujours article intéressant.. Pour ma part, vegan, bio, local et moins de déchets.
    Ça avance lentement mais sûrement. j’achète des fruits et légumes de saison et exceptionnellement des produits “exotiques”. Les changements pour moi se font naturellement, à partir du moment je pense où je suis prête.
    Et ceux et celles qui ont la répartie négative, le commentaire agaçant et inutile, qu’ils passent leur chemin. Bonne journée 😀

    1. Mélanie says:

      Bonsoir !
      Ce sont les changements qui sont réfléchis qui sont durables donc autant y aller à son rythme et ne pas revenir en arrière oui 😉 Quand aux mécontents, je crois que mon caractère parle pour moi ! Je n’ai plus de temps à perdre en explications. La seule personne auprès de qui je dois me justifier, c’est moi même.
      Bonne soirée et merci d’avoir laissé un mot !
      Mélanie

  4. Super article!!! On ne peut pas être à 100% dans tous les domaines. Le tout est d’avancé! De réfléchir à nos actes!
    Moi je suis zéro dechet > bio/local > vegane. . Ce qui est fou c est que j ai toujours était vegane dans mon coeur mais je m incline à la moindre pression sociale!! Cela en dit long sur ma personnalité donc je vais aussi travailler la dessus!! Lol.
    Merci pour ton article a la fois motivant et decomplexant !

    1. Mélanie says:

      Bonjour Charlotte,
      Je ne te jette pas la pierre, c’est dur d’arriver à s’affirmer devant les autres et surtout d’avoir un bataillon d’arguments béton pour se justifier. Arrive un moment où tu en parles plus sereinement car tu maitrise bien le sujet (les chiffres, la logique, le cheminement que tu expliques plus vite), au delà de l’empathie que l’on ressent. Puis le moment d’après ou tu n’as de toutes façons plus envie de justifier quoique ce soit. Et c’est à ce moment que soit les gens s’interrogent tranquillement, soit ils te laissent tranquille car ils voient bien que rien ne te fera bouger de ta position. Le manque de confiance en soi est dur à vaincre mais en travaillant petit à petit, on peut s’affirmer dans un domaine et cela aura de belles répercussions sur le vie en générale 😉
      A très bientôt,
      Mélanie

  5. Pauline says:

    MERCI ! Ton article incite à la bienveillance envers soi-même et ça n’a pas de prix! Peu importe la vitesse du cheminement des uns et des autres, nous sommes de plus en plus sur ces voies “alternatives” qui font du bien !
    Pour ma part je ne me suis jamais vraiment poser la question de l’ordre de priorité, essayant de faire du mieux que je peux lors que je suis contrainte de faire un choix. Peut être serait-il intéressant d’y réfléchir une bonne fois pour toute ?
    Et à bas les donneurs de leçons !! Qu’ils regardent plutôt dans leur assiette !

    1. Mélanie says:

      Bonsoir Pauline,
      En effet, les seules personnes envers qui nous devons être honnêtes et bienveillantes ce sont nous mêmes ! Les personnes critiquent quand elles ne connaissent pas ou quand elles se sentent attaquées dans leur mode de vie. C’est rarement nous, qu’elles visent. Alors perdre du temps à se justifier en permanence n’a pas de sens. On ne convainc pas un convaincu. On peut l’amener à revoir sa propre position par l’exemple, c’est tout.
      En fait, je ne m’étais pas interrogée avant, mais de poser noir sur blanc ma réflexion fait du bien et aide à mettre de l’ordre. Même si tout n’est pas aussi facile bien sur !
      A très bientôt !
      Mélanie

  6. La boulette says:

    Merci pour cet article.
    J’avais entendu la maman de la famille zéro déchet dire : ce n’est pas parce que l’on ne peut pas tout faire qu’il ne faut rien faire.
    Et cette phrase me parle, tant elle s’applique à de nombreux domaines, qui plus est dans le domaine environnemental.
    Pour ma part, je suis quelqu’un de lent à changer, mais quand je prend le temps de bien l’approprier les choses, elles deviennent aisément définitive.
    Il y a quelques années j’ai echoué pour devenir végétarienne. Et ma petite famille pas trop prête.
    Cette fois ci, je m’y prends autrement.
    Je sors d’une maladie et d’une convalescence. Tout ça à duré plus d’un an. Donc je me sens trop fragile alors que je reprends bientôt le travail de tout révolutionner. Du coup, je fais rentrer de plus en plus les produits Vegan, sans rien dire, de façon à ce qu’ils deviennent familiers à ma tribu comme l’on a été les oeufs, le lait. Hier j’ai découvert un fromage à tartiner au cumin, trop bon.
    Pour le reste, j’avance à petits pas, depuis quinze ans.
    Ça a commencé avec les couches et les lingettes lavables de mon bébé, il y a 13 ans. ( en partie seulement), puis la coup de serviettes lavables, la bouteille inox à la place des bouteilles d’eau, les cotons lavables, le compost.
    Une petite habitude après l’autre qui s’installe sans faire de bruit.
    Mon gris défaut, sur lequel je travaille, une petite tendance à la complicité.
    Bref, notre famille est un chantier en cours.

    1. Mélanie says:

      Bonjour,

      C’est exactement comme cela que s’installent durablement les bonnes habitudes, quand on trouve son rythme et l’organisation qui nous convient. Et y aller en douceur avec les membres de sa famille évite les rébellions ! 😉
      Bon courage pour votre santé, y aller en douceur est important dans ce cas là.
      Belle journée,
      Mélanie

  7. En effet, on ne peut engager des changements durables qu’en y allant petit à petit. Chaque minuscule action compte, et je trouve que de plus en plus de monde sont sensibles à ses sujets. Bien s’alimenter, bien consommer, prendre en considération les autres êtres vivants dans tous nos gestes quotidiens. J’ai pour ma part changé de nombreuses (mauvaises) habitudes en quelques années. Je ne consomme plus d’animaux, plus de produits laitiers, mon alimentation est végétale et entièrement biologique. Tous ces changements de vie m’ont amenés à me passionner pour la naturopathie, qui résonne totalement avec mes nouvelles valeurs et convictions. J’ai entamé ma reconversion professionnelle et on peut dire que c’est mes prises de conscience écologiques et éthiques qui m’ont amenées à ce changement de carrière. Merci pour cet article qui donne envie d’aller toujours un peu plus loin sur la route de l’évolution…

    1. Mélanie says:

      Je suis tout à fait d’accord. Je n’avais pas imaginé tous les changements que l’alimentation vegan allaient générer dans ma vie, et pourtant il y en a eu un paquet !
      La naturopathie est un secteur très intéressant, et je te souhaite d’y trouver ta voie.
      Mélanie

  8. Marielle says:

    Bonjour Mélanie,
    Je découvre ton blog et je me retrouve tellement que j’adore ! Je suis en plein tri de ma maison et plus j’élimine plus je remonte à la surface. Je souhaite arriver à une meilleure alimentation mais maman de 4 enfants, c’est pas simple de chambouler toute la maisonnée. Je démarre une activité et ce que je souhaite c’est gagner juste ce qu’il faut pour profiter de la vie ! Je rêve de voyages ! Mais voilà.. Comment fait on quand on partage sa vie avec quelqu’un qui préfère un gros salaire dans un boulot où il est malheureux ? Qui achète à tout va.. Et qui préfère manger des surgelés ? Nous ne sommes plus en accord et l’un des deux doit faire des concessions. Et j’ai pas envie que ce soit moi 😜 ! As tu un conseil ?! Merciiiii !

    1. Bonjour Marielle,
      Je suis contente si tu arrives à te retrouver un peu ici ! Ce sont des changements conséquents dans une vie et qui ne peuvent être viable que sur la durée, en prenant son temps. Quant à ton conjoint, c’est une question délicate, tous les couples sont différents. Je ne peux que te conseiller de faire ta vie dans ton coin et peut être que la curiosité le gagnera de voir que tu ne meurs pas de faim dans les semaines qui arrivent 😉
      Belle soirée !
      Mélanie

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