Voilà des semaines que je rédige cet article, hésitant à le publier. Et puis au final, j’ai décidé de rester moi même, entière dans mes idées. Il y a suffisamment de blogueuses bienveillantes qui n’abordent jamais les sujets qui fâchent pour que je ne culpabilise pas d’être parfois un peu rentre dedans. Et si cela déplait à certain.e.s, et bien il leur restera toujours ces (vraiment) très gentilles blogueuses^^.

Je n’aime pas les cons. C’est un fait. Je prends toujours beaucoup de plaisir et de pincettes à échanger avec qui s’intéresse ou se questionne, sans aucun jugement. J’apprends moi même beaucoup via des débats utiles. Il y a énormément de personnes qui suivent ce blog qui sont en transition et soyez persuadés que je respecte profondément le fait que chacun doit aller à son rythme, et que c’est pour moi la meilleure solution plutôt qu’un changement radical qui peut être frustrant et donner l’envie d’abandonner. Mais avec les étroits d’esprit, je n’y arrive pas.

Depuis le début de l’année, à chaque nouvelle publication de L214 (pour ceux qui ne connaissent pas, c’est l’association n°1 de défense des animaux en France et celle qui a révélé au grand jour les conditions épouvantables de fin de vie dans les abattoirs, et le fonctionnement des couveuses à poussins, entre autres), je m’attarde un peu sur les commentaires en dessous. De même à chaque nouvel article sur le sujet qui circule. Dernièrement, je me suis attardée sur l’article paru dans Le Monde rédigé par un collectif, dont l’humoriste-chroniqueur sur France Inter Guillaume Meurice que j’aime beaucoup d’amouuuuur, ayant pour titre “La France doit évoluer vers le véganisme”. Je devrais arrêter de lire ces commentaires, je le sais bien mais c’est plus fort que moi. Je suis à chaque fois absolument atterrée par la bêtise, la mauvaise foi et les arguments complètement stupides des pro-viandes. Je ne parle pas des personnes qui ne savaient pas, qui s’informent et qui sont bien sûr en droit de s’interroger sur ce mouvement qui apparait au yeux de certains comme une “mode” et qui remet en question leurs habitudes. Pour ceux-là, un temps de digestion de toutes ces informations me semble évidemment logique et même nécessaire pour pouvoir s’engager ensuite, peut être, sur le chemin de la transformation.

En revanche, de même que chaque année il y a les perles du bac, j’ai moi

les perles des commentaires contre le véganisme

  • Mais s’il n’y a plus de vaches, il n’y aura plus de prairies? Parce que la vache est sur terre pour dessiner un paysage agréable à l’oeil humain, c’est bien connu.
  • Mais si on ne mange plus de cochon, il n’existera plus ! Pensez un peu à toutes ces races qui vont disparaître! Peut-être que le cochon et la truie préfèrent disparaître que de vivre dans des conditions absolument épouvantables avec la fin misérable et remplie de souffrance qu’on leur connait.
  • Ça me fait bien marrer ces assassins des plantes qui prônent le respect de la vie. Ecoute l’ami, jusqu’à preuve du contraire il est scientifiquement prouvé que le végétal n’a pas de système nerveux relié au cerveau, et il est scientifiquement prouvé qu’un cochon qu’on égorge vivant, qu’un agneau qu’on écartèle, qu’un lapin qu’on pèle à vif pour récupérer l’angora, ou qu’un boeuf suspendu à une patte qu’on retourne dans tous les sens pour le vider de son sang souffre le martyre. Enfin, il me semble que c’est ce que leurs hurlements signifient, peut être que j’interprète mal.
  • C’est pénible cet antropomorphisme, qu’est-ce qu’on en sait si les animaux souffrent ou ressentent comme nous? Là, c’est l’un des arguments qui me laisse sans voie. J’avoue. Je ne sais pas quoi répondre. A la vue des vidéos, j’ai toujours pensé qu’une vache qui se débattait à reculons, qu’un cochon qui criait en essayant de fuir, ou qu’un cheval qui hennissait avec les yeux qui roulent était en train de stresser à mort et tenait à sa vie. Mais peut être, en fait, qu’ils trépignent juste d’impatience ?
  • C’est en mangeant de la viande qu’on est fort, pas de l’herbe! C’est exactement ce que se disent les taureaux, les gorilles, les éléphants, les hippopotames, les rhinocéros, les… Ah non, ces animaux sont herbivores.
  • Ils me font bien marrer tous ces bouffeurs de soja OGM, elle est où la protection de la planète? La production de soja BIO sur le sol Français est sans OGM. Le soja OGM est le soja cultivé à l’étranger et importé destiné au bétail. Donc celui qui bouffe du soja OGM, c’est celui qui mange de la viande. CQFD.
  • Et on va faire quoi de tous ces agriculteurs qui vont se retrouver au chômage? De tout ce savoir faire ? Je suis fille de paysan et j’ai des amis dont c’est le métier. C’est donc avec tout l’amour et l’amitié que je leur porte que je pense pouvoir dire que si un savoir faire se perd, un autre se créera. J’en suis un bon exemple avec mon travail. Et encore une fois, perpétuer ce massacre au nom de la tradition ou du bien-être humain, ça me rappelle un peu l’esclavage. “Mais ils vont faire quoi tous ces africains si on leur rend leur liberté, hein?” “Un salaire aux femmes? Haha, pourquoi pas le droit de vote! A ce rythme elles vont être l’égal de l’homme!”. Aliéner une espèce au nom du confort, c’est quand même un argument obsolète qu’il va falloir repenser. Oui, cela va générer des emplois en moins, beaucoup. Mais il me semble que cela va aussi en créer d’autres puisque la demande sera croissante. Que ce soit par choix, ou parce que de toute façon, il n’y aura plus assez d’animaux pour nous nourrir et qu’on devra changer.
  • Mais c’est trop bon le fromage. Oui, je sais. C’est dur de s’en passer mais on y arrive. Et non, pas de sarcasme ici, on ne va pas se mentir, certaines habitudes ou certains plaisirs sont très durs à oublier, mais on y arrive.
  • La nourriture végétale est moins rassasiante. C’est que t’as jamais mangé mon chili sin carné, mes boulettes de haricots rouges ou un burger aux patates douces ! 
  • Ils sont marrants ces vegans à croire qu’ils vont changer le monde, comme si le véganisme était LA clé. Et tous ceux qui roulent en voiture polluante, qui construisent leur maison en parpaing et pas en bois recyclé, qui écrivent sur un ordinateur fabriqué en Chine. Voilà LE commentaire qui dévie le sujet pour ne pas aborder LE sujet. On peut se dire écologiste et consommer des produits ou sous produits animaux. Mais sachant que c’est l’une des premières causes de pollution et de destruction de l’environnement sur Terre j’émets un doute. Ensuite, l’alimentation végétalienne, et un mode de vie le plus possible vegan, sont quand même des moyens à la portée d’absolument tout le monde. Ce qui n’est pas le cas des moyens de transports et d’habitat écologiques ou de technologie en terme d’alternatives accessibles.
  • M’énerve ces gens extrémistes qui sont persuadés d’être LA bonne parole. Si on vient pas t’emmerder avec ton assiette laisse la nôtre tranquille! Et bien techniquement, c’est parce que TON assiette contient des êtres vivants que MA planète est en train de passer l’arme à gauche. Donc si, je me sens concernée, vois-tu? Consommer aujourd’hui des aliments carnés en étant informé de ce que cela génère en terme de pollution, de destruction de la nature, de souffrance, est en effet un geste égoïste. N’y voyez pas là uniquement une critique, c’est un fait. 
  • Taper dans le saucisson de temps en temps, c’est pas bien grave, vu que le reste du temps je m’abstiens. Pis il est bio. C’est bien connu qu’un cochon qui a mangé bio toute sa vie ne ressent pas la même douleur à la fin. 
  • De toute façon un cochon, c’est con. C’est aussi intelligent qu’un enfant de quatre ans. Il est con, ton enfant de quatre ans? 
  • Si on a des des canines c’est bien parce que nous sommes omnivores et fait pour manger de la viande ! Les hippopotames et les gorilles ont des méga grosses canines et ils sont herbivores. M’enfin, après on peut toujours avancer des arguments sans fondements, hein.
  • Un morceau de fromage bio, quand même, ça fait de mal à personne. Je ne vais pas m’étendre ici sur la production laitière, ce n’est pas le propos, mais entretenir cette consommation, c’est entretenir l’exploitation (vice et versa) et donc toute la souffrance qu’il y a derrière. 
  • C’est quand même pas facile de tout arrêter du jour au lendemain, vous êtes des marrants ! On est parfaitement d’accord, il vaut mieux y aller par étape. Et il n’y a rien de drôle là dedans.
  • C’est bien facile de s’occuper des animaux mais et les humains? Hein, tu fais quoi pour les humains en difficultés? Bien d’accord ! Cette année j’ai tiré au sort : soit je trouvais une solution au “problème” migrant, soit je réduisais la faim dans le monde, soit je sauvais les enfants exploités, soit je supprimais l’excision de femmes, je stoppais les viols de guerre, construisais les logements manquant pour les sans abris, soit….j’agis sur ce que je peux faire à mon mini niveau. Le contenu de mon assiette et ma consommation, par exemple, j’en suis maître.
  • Franchement, je ne vois pas où est le mal, si ce n’est que de temps en temps ! Et là, on aborde le coeur du sujet :

L’extrémisme vegan

Tenter d’adopter un mode de vie vegan (et je dis bien “tenter” car aujourd’hui il est compliqué de décrypter tout et j’imagine qu’on passe forcément à côté de certaines choses) n’est pas une chose aisée. Mais bon sang, il faut quand même rester COHERENT. Manger du poisson une fois par semaine et pas de viande? Hormis dans le cadre d’une transition alimentaire, quel est le propos? Ce poisson-là, il n’a pas morflé? Vu que j’en épargne d’autres je peux me faire plaisir? Même topo avec un bon steak de temps en temps, par pitié, ça veut dire quoi? Je ne comprends pas. Faire souffrir un peu? Polluer un peu? S’autoriser un petit “plaisir” parce que le reste du temps on fait “attention”? On ne parle pas de perdre du poids là…

Franchement ça fait un peu secte ton truc. Pourquoi? Parce que pour le moment il n’y a qu’une minorité de personnes à s’y intéresser? Cela a moins de valeur? C’est pas crédible? Ce n’est pas justifié?

Avec le métier que tu fais et vu ce que tu as cuisiné comme animaux avant de devenir végétalienne tu es mal placée. Ah bon, parce qu’il y a un concours du meilleur vegan? De celui qui a réagi plus vite que les autres? De celle qui a pris conscience de son impact plus rapidement? De celui qui a mangé le moins d’animaux dans sa vie? Arrêtons ces conneries! Peu importe quand, ou en combien de temps, l’essentiel est de réagir à un moment donné. On ne va pas se fouetter le restant de sa vie pour son alimentation et sa consommation passées.

C’est facile de critiquer ou de juger ceux qui n’en sont pas là. Il me semble, qu’à aucun moment dans ce blog, je n’ai jugé ceux qui n’en étaient pas là. Mais que je m’énerve régulièrement contre ceux qui savent mais qui persistent au nom d’un plaisir gustatif, de traditions ancestrales ou tout simplement en raison d’une absence évidente de neurones. Je ne suis pas née vegan, j’ai été traiteur traditionnel avant de me spécialiser dans une cuisine végétalienne et à ce titre, je pense avoir cuisiné plus d’animaux que la plupart n’en mangeront dans toute leur vie. Cela ne fait pas de moi une grande vilaine, seulement une ignare qui ne s’était jamais interrogée. Il n’y a pas de quoi se gargariser de devenir végétalienne ou vegan, c’est juste un choix logique quand on finit par être intimement convaincue que notre vie n’est pas plus importante qu’une autre. Et quand on tient à sa Planète.

Alors oui, je suis extrémiste parce que dans ces choix, il n’y a pas de demi-mesure possible si l’on veut rester cohérent et logique, tout militantisme mis à part. On ne peut pas faire le choix du respect de la vie de temps en temps. On ne peut pas dire je préserve la planète d’habitude, mais aujourd’hui j’ai la flemme. On ne peut pas, décemment, choisir quelle vie vaut plus qu’une autre. Je ne mange plus de viande mais quand même un sac en cuir ça a de la gueule. Je ne supporterais pas qu’il arrive quoique ce soit à mon chat mais je dévore mon steak. Et ce n’est pas parce qu’on n’a pas une consommation absolument parfaite sur tous les autres points, (technologie, habitat,…) qu’on n’a pas le droit de défendre une cause.

Et donc, en conclusion?

Chacun fait ce qu’il veut, mais que ceux qui font le choix de continuer à manger des animaux ne le fassent pas en argumentant de faux prétextes, avec des arguments non fondés. Assumez le “J’aime la viande/le poisson/le fromage, peu importe ce qu’il y a derrière / Je ne veux pas savoir”. A partir de là, personne ne viendra rien vous dire. Il n’y aurait rien à dire de plus, de toutes façons.

Pour les autres, je continuerai d’informer, pas par prosélytisme, pas par supériorité, mais parce que moi, j’aurais tellement aimé l’être avant.

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Prochain numéro le 7 avril.

48 commentaires

  1. Arlette says:

    Ouah!! Voilà un article bien écrit et très clair. Je suis de celles qui avancent progressivement vers le vegan (et j’y arrive).Et après cette lecture, cela me donne un coup de pouce supplémentaire. Je suis entièrement contre cette maltraitance des animaux, et je pense que le monde est en train de réagir
    (lentement c’est vrai, mais sûrement je l’espère)
    Merci Mélanie pour ce bon document.

    1. Mélanie says:

      Merci Arlette ! Je suis ravie que cet article trouve échos auprès de nombreuses personnes et d’autant plus quand ces changements s’inscrivent dans la durée ! Oui, le monde réagit très (trop) lentement, mais on y viendra, par obligation ou par choix.
      Merci de tes encouragements et bravo pour ta motivation!
      Mélanie

  2. Martel says:

    Un des arguments stupides c’est “mais qui te dit que la carotte ne souffre pas ou la pomme ou la tomate”… Jusqu’à preuve du contraire une pomme si on ne la cueille pas elle tombe et elle pourri puis elle repousse l’année d’après.

  3. Bonjour. Je découvre votre blog. Suis passée de végétarienne à vegane depuis 5 mois car j en avait marre de ne pas assumer mon choix et mes convictions et d être végétarienne pour ne pas trop déranger ou choquer. Je pense avoir depuis déjà longtemps compris que le monde allait vraiment mal tant au niveau écologique que économique mais je réagissait qu a moitier en étant végétarienne. Aujourd hui je suis en accord avec moi même et enfin heureuse. Je trouve votre article très bien fait et je vous comprends car j ai évidemment toujours les mêmes réflections et critiques que vous. Merci de dénoncer les ignorance et la bêtise des gens. Peace et GO Végane!

    1. Mélanie says:

      Bonsoir Maud,
      Arriver à être en accord avec ses convictions dans son mode de vie est un sacré bonheur et surtout une source de soulagement ! A partir de ce moment là, plus de culpabilité, plus de justifications. Il arrivera un moment ou le mode de vie vegan ne sera plus complètement farfelu au yeux de la majorité, on en prend le chemin lentement mais surement et c’est très bien ! Le végétarisme est (et doit être) une transition quand on veut rester cohérent avec les valeurs que l’on défend, ensuite à chacun son rythme en effet !
      A très bientôt!
      Mélanie

  4. Guylaine Tardif says:

    Merci de vous exprimer franchement.
    J’ai passé ma vie à ajuster mes choix alimentaires pour ne pas trop déranger, passant du végétarisme au flexitarisme et vice-versa.
    J’ai annoncé à ma famille ma résolution définitive en janvier.
    Il était temps, j’ai 53 ans.
    Je veux vivre selon mes convictions et votre blog m’aide, vos positions m’encourage et me donne la force de poursuivre.
    Merci.

    1. sylvain says:

      Bizarre … Il n’y a que des commentaires sympas ! Super article, merci beaucoup. Ça fait du bien. On se sent moins seul quand on voit d’autres (si minoritaires soient-ils) partager ses convictions ! Juste une petite remarque sur un mot que vous avez employés :
      – “extrémiste” : Ça veut dire quoi extrémiste ? Ça veut dire ne pas faire et penser comme la majorité, comme les braves gens qui n’aiment pas qu’on suive une autre route qu’eux comme dirait Brassens. Si on s’en tient à cette définition superficielle alors oui être vegan est extrémiste. Par contre, si on considère qu’être extrémiste signifie “adopter une attitude ou un mode de penser dogmatique et violent” alors le fait de tuer des êtres vivants et de saccager la planète juste pour son plaisir (gustatif) en mangeant de la viande est hautement extrémiste ! (tout comme la surconsommation, le capitalisme, le productivisme et j’en passe, tout un tas de choses tellement communes dans notre société !)
      En ce qui concerne la question du prosélytisme, pour faire court je citerai Gandhi : “Sois le changement que tu veux voir pour le monde.”
      A part ça, vive Guillaume Meurice, le petit rayon de soleil poil à gratter de 17h30 sur france inter !

      1. Mélanie says:

        Bonsoir Sylvain,

        En ce qui concerne les commentaires sympas, je n’enlève pas les moins sympas, je modère à cause des spams qui font de la pub pour des agences de rencontres, des produits à acheter ou des sites louches 😉 Ensuite ce n’est pas de ma faute si personne ne veut s’exprimer contre, peux être que j’ai trop bien visé? Ou alors c’est parce que je ne suis pas encore aussi connue que Guillaume Meurice (pfff, tout ce star système de la radio!!) et les gens ne se permettent pas d’aller contre ma Sainte Parole, héhé.

        Je ne peux être que d’accord avec Brassens, et bien que la différence ne soit pas facile à trimbaler, en être fondamentalement convaincue aide quand même sacrément à passer au dessus des regards. Quand à la phrase de Gandhi, elle résume à elle seule un (mon) état d’esprit positif, basé sur la volonté de changer et pas du l’attente du changement après les autres.

        Ensuite, oui, il y a des gens violents, (et même parmi les vegans, soyons clair là dessus). Ici je ne souhaitais pas m’étendre sur les restes des maux de notre société, mais ils vont souvent tous ensemble de pair. Et je n’adhère absolument pas à ce fatalisme ambiant. Oui, il y a de gros pontes derrière tout ça et clairement ce n’est pas le petit peuple qui va changer tout cela sans des décisions appropriées au plus haut niveau. Ou peut être que si, une fois que tout se sera cassé la gueule. Ou qu’une minorité réussira à convaincre une plus grande majorité. En tout cas, ne pas rester à rien faire, agir, et, peut être par ricochet, en convaincre d’autres, cela me suffit amplement.

        Au plaisir d’échanger,
        Mélanie

    2. Mélanie says:

      Bonsoir Guylaine,
      Merci à vous de vos encouragements. Oui, il y a un stade où les justifications n’ont plus lieu d’être et où il est plus facile d’assumer ses choix face à son entourage. Et quand ce moment arrive, cela fait un bien fou!Je suis heureuse d’avoir pu, à mon petit niveau vous permettre d’y arriver, et de continuer dans cette voie!
      Bien à vous,
      Mélanie

  5. Nadine06 says:

    J’adore ton article !!! Il dit bien ce qu’il veut dire…. et tu oublies les “ah, j’ai pas tondu la pelouse, comme je savais que tu venais, tu pourras brouter…” (du vécu !) 🙁

    1. Mélanie says:

      Non…? Sérieusement? On ne m’en a jamais sorti des comme ça ! Mais peut être est ce un humoriste qui se cherche? 😉
      A bientôt!
      Mélanie

  6. Anso1208 says:

    Génial ton article!
    Je l’ai partager sur mon Facebook, si ça pouvait clouer le bec de tout ceux qui ne comprennent pas ma démarche sous prétexte qu’elle est récente…
    Merci pour tes mots 😊

    1. Mélanie says:

      Merci ! On a tous commencé un jour et il y aura des critiques à chaque stade de toute façon. L’important est d’avancer à son rythme et si certain peuvent comprendre au fur et à mesure, c’est tant mieux !
      A bientôt,
      Mélanie

  7. Merci merci merci (c’est mon soir merci) j’adore le ton et le débit c’est clair concis et un peu rentre dedans j’adore….

    Je suis encore pleine de contractions et je te (re)merci de me faire cheminer d’avantage.

    1. Mélanie says:

      N’est parfaite que la perfection 😉 L’essentiel est d’avancer à son rythme et d’ancrer dans le temps ses nouvelles habitudes. Fille de fromager il m’a fallu du temps pour refuser le fromage chez mon père, j’ai craqué toutes mes économies dans une magnifique veste en cuir au Maroc 4 mois avant de devenir vegan, végétarienne depuis plus longtemps alors, et il m’a fallu du temps avant de la donner, malgré ce qu’elle représentait pour moi, etc…
      Merci à toi pour tes mots <3 et le principal est d'être en paix avec soi même !

  8. Bonjour Mélanie,
    Je suis aussi en période de transition, à acheter des livres de cuisine, tester, découvrir, re penser ma garde robe….bref, cela prend du temps mais je sais que je vais y arriver. Cela fait longtemps que je veux franchir le pas mais c’est cette année en me penchant sur les conditions d’élevage et d’abattage que j’ai décidé que cela n’était plus possible. Par contre , que c’est dur d’avoir de l’empathie pour nos amies les bêtes!! je me fais attaquer de toute part; Tout ce que tu dis dans ton article je l’ai entendu et je n’ai jamais été autant agressé depuis que j’ai annoncé que je ne voulais plus manger d’animaux. Par moment je me sens seule ! Ce qui est drôle , si on peut parler de drôle dans ces conditions,c ‘est que pas une personne qui m’attaque n’a vu de documentaire. Elles ne veulent pas voir, Elles ne veulent pas savoir. J’ai bon espoir qu’un jour elles finiront par voir !
    Donc merci pour ton blog, merci à tous, celles et ceux qui me font me sentir moins seule et qui ont encore un coeur ! Merci pour toutes ces recettes que je ne vais pas tarder à tester!!

    1. Mélanie says:

      Bonjour Alexandra,
      La période de transition est vraiment la plus difficile : ouvrir les yeux, encaisser tout ce que l’on lit et voit, se réapproprier de nouvelles habitudes de consommation, de cuisine, et en plus affirmer son discours face aux critiques, c’est beaucoup d’un coup! La seule chose à faire c’est de mener son bout de chemin à son rythme et petit à petit, tout devient plus simple. Il y a tant à revoir, impossible de le faire du jour au lendemain! Mais c’est un beau parcours et je dois dire que la conscience s’allège à chaque transformation et cela fait un bien fou 😉
      Bon dimanche,
      Mélanie

  9. Oya says:

    Bonsoir,
    Bon, tout d’abord je tenais à préciser que je suis quelqu’un qui consomme des produits issus de l’exploitation animale. Ce faisant il y a plusieurs point de votre argumentation qui me laissent assez perplexe.

    Sans parler de la viande, pourquoi est ce que vous vous interdisez les œufs ? Une poule, quoiqu’il arrive pondra des œufs. Ils ne seront pas tous fécondés (heureusement, la pauvre) et ne donneront pas tous des poussins. Et la poule le sait, donc l’argument du “on retire l’œuf à la poule” ça marche pas, elle s’en fiche de ces œufs là. Alors pourquoi ne pas manger cette source de protéine puisqu’elle ne blesse personne ? C’est du gaspillage.

    Ensuite, le fait que vous vous sentiez légitime d’imposer votre façon de vivre à ceux qui ne sont pas végan. Que vous ne mangiez pas de viande, de lait, d’œufs etc, très bien, c’est votre choix, vous faites ce que vous voulez. Mais si je veux manger une omelette faite avec des œufs bio provenant de poules élevées en plein air, qu’est ce qui vous autorise à m’en empêcher ? Vous dites que c’est pour la planète etc, mais on peut très bien manger de la viande et le faire en respectant au maximum l’environnement. Ce n’est pas parce que je mange de la viande que je suis pour l’élevage intensif et que ça m’empêche d’avoir des gestes pour ma planète.
    En imposant votre façon de voir les choses, par votre manque de nuance (si on mange de la viande on est sans coeur pour vous j’ai l’impression) vous ne nous donnez vraiment pas envie d’adhérer à votre cause. Ce qui fait qu’on peut vite être amené à penser que vous êtes “extrémistes” et un peu sectaires…

    Je ne cherche pas la bagarre, juste à mieux vous comprendre sans me faire agresser ou bien que l’on me dise “tu ne veux pas savoir” (<-ça sonne quand même bien sectaire, non ?). Dans tous les cas, je n'ai rien contre les végans, vous faites ce que vous voulez, mais ne venez pas me dire quoi manger, puisque je me garde de le faire. 🙂

    1. Mélanie says:

      Bonjour Oya,

      Je vais répondre le plus clairement possible à votre message. Puisque vous parlez des poules : et je parle des poules d’élevage, qu’il soit bio, plein air, pour exister, cet élevage a donc besoin de poules pondeuses, des femelles. Et donc les poussins, quand ils naissent, grosso merdo, il y a 50% de ses poussins mâles qui finissent broyés, gazés ou étouffés dans des sacs poubelles car ils ne servent A RIEN. Alors même si vos poulettes elles pondent des oeufs non fécondés, le tout en musique, à la base il y a tout de même un massacre massifs d’animaux. Maintenant si vous me parlez de la personne qui recueille des poules qu’elle a sauvées, qu’elle mange ses oeufs à titre personnel, et qu’elle laisse les poules vivre leur vie jusqu’au bout, pourquoi pas en effet. Mais il est purement naïf de croire que c’est le cas des élevages bios. Il y a tout de même une histoire de rentabilité dans une entreprise, à un moment, les poules elles ne pondent plus, donc il faut bien les remplacer.

      Et manger de la viande en respectant l’environnement, parlons ici purement d’écologie et pas du respect de la vie. Mettons que oui pour une personne, voire pour des peuples qui n’ont absolument pas d’autres alternatives. Mais à l’échelle planétaire c’est tout simplement impossible. Ensuite, avant même ce facteur environnement, il y a tout simplement à la base de mon choix et de beaucoup de végétaliens, celui de ne pas tuer pour manger. Bio, pas bio, une vie est une vie. Vous me parlez de viande bio. Je vous parle d’être vivant.

      A quel moment avez vous lu que j’allais vous empêcher de manger quoi que ce soit? A quel moment avez vous lu que je vous imposais mes idées? Vous êtes sur un site vegan, forcément qu’ici on défend la vie et une autre alimentation.

      Et je ne me sens pas légitime d’imposer quoi que ce soit, vous le dites très bien, personne ne vous empêchera de consommer quoi que ce soit. Si vous aviez bien lu mon texte, ce dont je doute, vous auriez vu que je parle des pro viandes aux arguments stupides. Et pas de personnes qui pensent bien faire sans s’être renseignées. Ne me dites pas, en toute conscience, que vous pensez bien faire en mangeant de la viande bio, des oeufs d’élevage bio alors qu’en creusant un minimum la question, il y a à l’origine de cette consommation des morts.

      Donc oui, si on mange de la viande en ne prenant pas en compte la souffrance qui en est à l’origine, tout en la connaissant, et j’insiste bien sur ce point ici et dans mon article, il y a là un comportement purement égoïste. Et il me semble difficile de reprocher à un vegan ce qu’il mange, quand il mange bio et local. En toute honnêteté, à qui fait il du mal? Même si l’alimentation végétalienne n’est pas toujours parfaite, nous nous heurtons sur deux points : je ne mange pas de viande car je ne souhaite plus tuer pour le faire maintenant que je sais ce qui se passe avant d’avoir mon steak, vous ne me parlez à aucun moment de cet aspect, du droit à la vie et de votre choix de le refuser à ces animaux.

      Donc comme je concluais dans mon article mon article, si vous souhaitez continuer à manger de la viande, personne ne vous en empêchera, ça c’est certain, mais ne le faites pas en argumentant votre libre arbitre, votre droit à choisir. Les animaux eux, n’ont pas choisi. Et si, je l’assume clairement, si vous ne voulez pas savoir, c’est votre droit et c’est naïf et égoïste, si vous savez et faites le choix de consommer tout de même, assumez qu’on vous le reproche car il y a effectivement quelque chose de dramatique dans cette consommation.

      Mélanie

  10. Je découvre ce blog… et quelle bouffée d’air frais. Merci Mélanie pour tes recettes (un moelleux aux poires cuit patiemment dans le four) mais surtout pour ton franc parler. Ca fait du bien, vos articles sont clairs, il n’y a rien de sentimentalisme et et c’est toujours un plaisir que de lire d’autres vegan.e.s “extrémistes” 🙂
    Molima

    1. Mélanie says:

      Bonjour Molima,
      Merci pour votre gentil mot. Oui j’ai toujours été franche et cela ne plait pas forcément mais tant pis ! cela ne veut pas dire que je suis irréprochable mais j’essaie d’aller au bout de mes convictions 😉
      Belle journée à vous,
      Mélanie

  11. J’aime aussi prendre le propos à l’envers. Quand on me dit que je sus extrémiste, et “qu’il ne faut pas être trop comme ça”, je réponds que ce sont les autres qui sont extrémistes. Pour les mêmes arguments que tu avances.
    Extrémistes dans leur non engagement, dans leur jugement, dans leur vision de la nature et des problèmes d’écologie…
    Et tout de suite, on se sent vachement mieux 😉
    Merci pour cet article,
    A.

    1. Mélanie says:

      Bonjour,
      C’est un point de vue auquel je n’ai pas pensé mais effectivement le grand détachement de certains face à toutes ces problématiques est aussi un extrémisme !
      Bonne journée!
      Mélanie

  12. Rom`` says:

    Les gens qui se moquent des vegan, si j’avais pas des carences en magnésium, en potassium et en calcium je vous aurais déjà cassé la gueule.

  13. Cécile2004 says:

    Très intéressant. En revanche, je ne me dirais pas extrémiste mais plutôt radicale dans le sens où mes convictions sont radicales , je ne les changerai pour rien (allez un p’tit steak ça ne va pas te tuer…). Antastesia (jecrois que cest ça. …?) A fait une video sur you tube à ce sujet. Bonne journée

    1. Mélanie says:

      Bonjour Cécile,
      Le mot radical est bien choisi, mais ce n’est pas celui ci qui est employé pour reprocher leur comportement aux personnes vegan. “Radical” n’a rien de négatif en soi, alors qu’extrémiste, dans leur bouche, si.
      Bonne journée,
      Mélanie

  14. J’aime beaucoup ton blog. Je trouve que tu as trouvé l’équilibre entre réflexion profonde et drôlerie, entre bienveillance et honneteté!
    Bref, je te tire mon chapeau! Merci, merci

  15. teng says:

    vos arguments sont tous aussi débiles , que vous ne voulez pas manger de viandes c’est votre truc …. mais de là à l’imposer au mondes … vous êtes justes comme ces extrèmistes terroristes de la religion dont je suis sur que vous aimez cracher dessus …

    pauvre vegan …

  16. Karine says:

    Bonjour Mélanie,

    J’avoue que c’est un sujet qui me pose question. J’ai été végétarienne quelque temps, par conviction plus que par goût d’ailleurs. Je n’aime pas le soja (qui m’est d’ailleurs déconseillé pour des raisons particulières) ni le quinoa ni la plupart des épices. Mais j’ai essayé quand même, encore une fois plutôt pour des raisons idéologiques. Mais ma conviction s’est étiolée car si je regarde la nature d’une manière globale, je me rends compte qu’il y a un écosystème qui est très bien fait si on ne le dérègle pas: il y a les êtres végétariens et les êtres carnivores, les omnivores, les insectivores etc Tout se régule parfaitement si, en tant qu’être humains, nous ne faisons pas n’importe quoi.
    Je ne considère plus qu’être carnivore est “mal”: qui irait reprocher à un lion d’avoir osé tuer et manger une gazelle?? Ce que je considère comme “mal” est le fait de tuer pour le plaisir, de tuer en faisant souffrir, de gaspiller, d’exploiter la nature de telle manière qu’elle se dérègle.
    L’être humain est-il omnivore par nature ou par choix? Personnellement, l’instinct me porte à manger de la viande mais peut-être que tous les êtres humains ne sont pas pareils. Donc je respecte les goûts de chacun. Si on est raisonnable, que l’on respecte la nature et sa propre nature, alors il n’y a rien de mal à se nourrir d’autres animaux, c’est juste naturel.

    En tout cas, c’est mon avis 🙂

    Karine

    1. Bonjour Karine,

      Merci d’avoir pris le temps d’écrire votre ressenti.
      Tout d’abord, rassurez vous on peut manger végétalien sans soja ni quinoa et être en bonne santé 😉

      Ensuite, vous faites une comparaison avec le lion, qui est largement utilisée : ce dernier, contrairement à nous, est carnivore. Il a le système digestif pour digérer la viande.
      L’homme est omnivore, pas carnivore, notre tube digestif est beaucoup trop long (je n’invente rien). Ensuite, il est de plus en plus mis en avant que ce sont les protéines animale qui sont à l’origine de très nombreux cancers, et de très nombreuses maladies tels que l’hypertension, le cholestérol, le diabète. (Pour sources, l’enquête Campbell, les très nombreuses études citées dans le livre du Dr Greger “Comment ne pas mourir”).
      Donc en dehors de raisons éthiques, il y a aussi de très nombreux arguments scientifiques en défaveur de la consommation de viande pour la santé. Il n’y a rien de naturel ni d’essentiel pour l’homme, en dehors de son plaisir gustatif, à consommer des produits d’origine animale. Ce n’est pas une nécessité physiologique. On ne mange pas de la viande par instinct, mais par habitude (physique ou émotionnelle). J’ai encore entendu une femme me dire hier que si elle ne mangeait pas un peu de viande chaque jour, elle était fatiguée. C’est purement psychologique. La fatigue vient d’un déséquilibre alimentaire, qui peut être induit par un manque de protéines (il faut vraiment le vouloir pour être carencé en protéines) mais aussi de tout un tas de minéraux, que la viande n’apporte pas du tout.

      Bonne fin de journée !
      Mélanie

  17. Clotilde Lozach says:

    Bonjour Mélanie,
    Je découvre ton blog avec plaisir. Pour me situer sur l’échelle VG, je fais des allers-retour entre végétalisme et omnivorisme depuis 5 ans, sur fond de TCA boulimique préexistant depuis 20 ans (j’ai 34 ans !).
    Je voudrais rebondir sur ton commentaire précédent où tu dis qu'”il n’y a rien de naturel (…) pour l’homme (…) à consommer des produits d’origine animale”. Je pense au contraire qu’il est assez naturel pour l’homme de manger de la viande (ça fait un bon moment qu’on en mange à des degrés divers, et certains grands singes, les chimpanzés, en consomment aussi).
    Mais en fait, ce n’est pas grave si ce n’est pas naturel du moment que c’est mieux ! Dans la nature, un animal gravement blessé va mourir en quelques jours… si on laissait faire la nature, nous aussi on mourrait en quelques jours ! Et pourtant, le progrès scientifique nous a permis de découvrir la désinfection, les antibiotiques… De même, certaines choses impossibles il y a 1000 ans deviennent possibles : le transport des produits et des recettes (tofu, tempeh), les connaissances en nutrition et en supplémentation, internet qui permet de diffuser les idées, et pourquoi pas la viande artificielle fabriquée en laboratoire (je ne suis pas experte à ce sujet, ça doit actuellement poser certains problèmes, mais si ça peut éviter de tuer des animaux, pourquoi pas ?)
    Tout ça pour dire que je pense qu’il ne faut trop faire référence à l’argument naturel, et plutôt être fier que le progrès nous permette de nous affranchir de notre nature omnivore (qui avait bien dérivée étant donnée l’augmentation de consommation de viande dans les pays développés). Voilà, c’est mon avis, en tout cas ! 😉
    Clotilde

    1. Bonjour Clothilde,

      Je suis tout à fait d’accord avec ton argument, (c’était simplement un de + dans la liste 😉 ).
      le naturel ne signifie plus grand chose aujourd’hui, et les créations de l’homme ne sont pas toujours néfastes. Loin de moi l’idée d’une vérité absolue, et je trouve que toute invention qui permettra de réduire l’exploitation jusqu’à la supprimer totalement, et sans causer de dégâts en parallèle sera bienvenue !

  18. Paris says:

    Coucou,
    Je rebondis de nouveau car effectivement comme tu dis, Clothilde, notre nature omnivore a bien dérivé!
    Notre environnement nous permettant de consommer des légumes, céréales et fruits variés, notre part de viande n’a pas besoin d’être aussi importante.
    D’autres n’ont pas cette chance: en Mongolie la nourriture provient essentiellement des animaux d’élevage qui leur apportent l’essentiel des nutriments (viande, lait…); au Groenland, où la neige recouvre le sol quasiment 10 mois de l’année et où tout ce qui pousse en été ce sont les buissons et les myrtilles, les habitants historiques mangent du phoque qui leur apporte aussi tout ce dont ils ont besoin; etc. Par contre, au Japon c’est le poisson, le riz et les légumes qui prédominent (espérance de vie supérieure!); en Inde les végétariens sont majoritaires en raison de l’influence de la religion hindoue…
    Je pense qu’on ne peut pas imposer un mode d’alimentation unique à l’ensemble de l’humanité car chacun s’est adapté à son environnement pour survivre, sans parler des influences culturelles, religieuses etc.

    Bonne journée! 🙂
    Karine

    1. Bonjour Paris,

      Je suis bien d’accord !C’est pour cette raison que je mentionne toujours que mon avis ne vaut que pour les pays occidentaux / développés et que je ne me permettrais pas de donner des leçons ailleurs, ù clairement, il est difficilement concevable aujourd’hui de survivre sans ses ressources. Malgré tout, ces dernières se raréfient également pour les populations en causes et il faudra bien chercher des solutions, mais cela ne relève pas de mon expertise…

      Merci pour ces échanges constructifs !
      Mélanie

  19. Merci pour ton article, voilà de beaux exemples de réponses super explicites à donner à ceux qui rejettent le véganisme. J’aimerais bien avoir ta répartie. “il est con ton enfant de 4 ans ?” ça m’a vraiment fait rire ! Je comprends que le véganisme tende vers une sorte d’extrémisme, car oui, quand la vie des autres êtres est en jeu, il n’y a pas de demi mesure…
    Pour ma part ce n’est pas cela que j’appellerais extrémisme, car défendre la cause animale est tellement légitime. Pour moi, l’extrémisme du veganisme, c’est quand une personne vegan se montre déplaisante ou agressive avec des non-vegans sans que l’autre n’aie été irrespectueux. Dans ce cas là, je pense d’ailleurs que les vegans qui se comportent de cette façon en ont soit archi-marre des réactions stupides de leur entourage, soit que ce sont des gens désagréables qui ne prennent eux-mêmes pas forcément la cause animale au sérieux.
    Il est parfois dur de rester calme et patient face à l’ignorance ou l’incompréhension des gens, mais, même en militant pour une cause, je trouve qu’il est essentiel de faire preuve de bienveillance. Sans quoi on fera forcément face à de l’agressivité. Je ne pense pas que les vegans se fassent souvent agresser parce qu’ils sont eux-même agressifs, mais cela arrive parfois et les gens utilisent cela pour mettre une étiquette très déplaisante sur nos petites têtes de vegans.
    J’ai aimé lire ta façon de concevoir l “extrémisme vegan”… Très bon article !

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